Quel a été la relation des soufis avec les différents régimes successifs ?
Un soufi, par définition ne cautionne pas le pouvoir et les gens qui gravitent autour. A l’origine, les soufis ont toujours été anti-pouvoir. Car, ils ont été, de tout temps, persécutés par les régimes en place. Nous avons une multitude d’exemples de soufis exécutés à la suite de fetwas (édits religieux) décrétés par les fouqaha. On peut citer Sidi El Halwi qui a été crucifié à Tlemcen. Enormément de soufis ont été assassinés. Ils avaient d’ailleurs un fondement dans leurs différentes tariqas : « Celui qui collabore avec le régime est un corrompu ». Les soufis interdisaient à leurs adeptes de bâtir une relation avec les dirigeants. Le mouride (élève dans une zaouïa ou disciple d’une tariqa) qui occupait une fonction dans l’administration était de facto exclu de la confrérie. Mais anti-pouvoir ne voulait pas dire soulever une révolte.
Il faut ajouter que les soufis, historiquement, refusaient également les compromissions avec le pouvoir, ce qui explique leur retrait dans des zones rurales, loin des centres urbains, à l’opposé des fouqaha, proches de la cour.
Source: El Watan
Un soufi, par définition ne cautionne pas le pouvoir et les gens qui gravitent autour. A l’origine, les soufis ont toujours été anti-pouvoir. Car, ils ont été, de tout temps, persécutés par les régimes en place. Nous avons une multitude d’exemples de soufis exécutés à la suite de fetwas (édits religieux) décrétés par les fouqaha. On peut citer Sidi El Halwi qui a été crucifié à Tlemcen. Enormément de soufis ont été assassinés. Ils avaient d’ailleurs un fondement dans leurs différentes tariqas : « Celui qui collabore avec le régime est un corrompu ». Les soufis interdisaient à leurs adeptes de bâtir une relation avec les dirigeants. Le mouride (élève dans une zaouïa ou disciple d’une tariqa) qui occupait une fonction dans l’administration était de facto exclu de la confrérie. Mais anti-pouvoir ne voulait pas dire soulever une révolte.
Il faut ajouter que les soufis, historiquement, refusaient également les compromissions avec le pouvoir, ce qui explique leur retrait dans des zones rurales, loin des centres urbains, à l’opposé des fouqaha, proches de la cour.
Source: El Watan
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