Le premier ministre du Liban, Fouad Siniora s'engage à désarmer le Hezbollah , a réitéré sa volonté de désarmer le Hezbollah, au moment où ce dernier appelle au départ de son gouvernement, dans un entretien à Radio-Canada.
«Les pièces d'armement seront confisquées», a déclaré M. Siniora dans un extrait de cet entretien rendu public par Radio-Canada.
Conscient des enjeux auxquels il est confronté, le premier ministre a cependant nuancé: «Si on est trop brusque, si on réagit trop vite, ce n'est pas bon, alors allons-y doucement mais avec détermination».
Le désarmement du Hezbollah est envisagé dans la résolution de l'ONU 1701, votée à la mi-août pour ramener le calme à la frontière libano-israélienne.
«Nous voulons que l'État s'impose», a indiqué le premier ministre dans cet entretien réalisé mercredi.
Or le Hezbollah, qui bénéficie d'une influence incontestée dans le sud du Liban, tire à boulets rouges sur le gouvernement, qui comprend deux ministres du parti chiite, alors qu'il est censé s'entendre avec lui pour procéder à son propre désarmement.
Dans l'entretien, le Premier ministe Siniora a aussi critiqué la position adoptée par certains gouvernements occidentaux, dont le Canada, pendant la guerre menée par Israël contre le Hezbollah au sud Liban cet été.
«Parfois, on a l'impression que notre sang est moins précieux que les larmes des autres», a-t-il dit en reprochant à ces pays une position non équilibrée et favorable à Israël.
Le gouvernement canadien avait notamment qualifié l'offensive militaire israélienne au Liban de «réponse mesurée».
«Le Canada peut et doit jouer un rôle plus constructif et plus positif au Proche-Orient», a insisté M. Siniora.
- AFP
«Les pièces d'armement seront confisquées», a déclaré M. Siniora dans un extrait de cet entretien rendu public par Radio-Canada.
Conscient des enjeux auxquels il est confronté, le premier ministre a cependant nuancé: «Si on est trop brusque, si on réagit trop vite, ce n'est pas bon, alors allons-y doucement mais avec détermination».
Le désarmement du Hezbollah est envisagé dans la résolution de l'ONU 1701, votée à la mi-août pour ramener le calme à la frontière libano-israélienne.
«Nous voulons que l'État s'impose», a indiqué le premier ministre dans cet entretien réalisé mercredi.
Or le Hezbollah, qui bénéficie d'une influence incontestée dans le sud du Liban, tire à boulets rouges sur le gouvernement, qui comprend deux ministres du parti chiite, alors qu'il est censé s'entendre avec lui pour procéder à son propre désarmement.
Dans l'entretien, le Premier ministe Siniora a aussi critiqué la position adoptée par certains gouvernements occidentaux, dont le Canada, pendant la guerre menée par Israël contre le Hezbollah au sud Liban cet été.
«Parfois, on a l'impression que notre sang est moins précieux que les larmes des autres», a-t-il dit en reprochant à ces pays une position non équilibrée et favorable à Israël.
Le gouvernement canadien avait notamment qualifié l'offensive militaire israélienne au Liban de «réponse mesurée».
«Le Canada peut et doit jouer un rôle plus constructif et plus positif au Proche-Orient», a insisté M. Siniora.
- AFP
Commentaire