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TSA - mardi, 01 octobre 2013 14:05
Le groupe des 14 partis hostiles à la révision de la constitution
Interdit de tenir une réunion à Alger
Achira Mammeri
La wilaya d’Alger n’a pas autorisé la réunion du groupe des 14 partis pour la sauvegarde de la mémoire et de la souveraineté qui devait se tenir ce mardi 1er octobre à l’hôtel Essafir à Alger. Quelques minutes après l’ouverture des travaux par Tahar Benbaïbèche à 11 h 30.
Un responsable au niveau de l’hôtel a invité le président d’El Fadjer El Djadid à quitter la salle en raison de « l’absence d’autorisation exigée pour ce genre de réunion politique.» Ce qui a provoqué l’indignation des chefs des partis présents. « Nous avons déposé la demande d’autorisation jeudi. Mais nous n’avons eu aucune réponse », précise le président du MSP Abderrezak Mokri dans une déclaration à la presse, en estimant que le comportement de l’administration confirme encore une fois « que nous ne sommes pas dans un état de droit.»
« Trois jours n’ont pas suffi à l’administration pour nous délivrer une autorisation alors que dans un autre cas, un parti politique a pu arracher une décision de justice et une autorisation en l’espace de deux heures seulement ! », rappelle Mokri qui fait allusion à la dernière réunion du Comité central du FLN.
Pour le chef du MSP, le pays est pris en otage par le cercle de l’argent sale. « Le pays est en danger, nous assistons à de graves dérives qui nécessitent de la classe politique d’agir en rang uni », a-t-il dit, en évoquant la possibilité d’élargir le groupe des 14 à d’autres formations politiques avec un objectif primordial : « dire non à la révision constitutionnelle ».
Un objectif réitéré dans le communiqué final lu au niveau de la terrasse de l’hôtel par le président d’El Fadjer El Djadid. Dans ce document, le groupe des 14 s’interroge sur « l’intérêt de la révision constitutionnelle en cette période difficile et à quelques mois seulement des présidentielles». « Le Groupe ne reconnaîtra aucune constitution élaborée par une commission technique avec l’appui des institutions illégitimes », prévient-il.
Les partis ont invité le pouvoir à orienter ses efforts « vers les vrais problèmes politiques et socioéconomiques ». « L’heure est grave et la situation est très inquiétante », ajoute le communiqué qui souligne que « le malaise du Président a fait miroiter l’image d’un pays fragile ou tout peut bousculer à n’importe quel moment ».
Les chefs des partis politiques membres du groupe pour la sauvegarde de la mémoire et de la souveraineté promettent de poursuivre leurs concertations autour de deux questions fondamentales : les élections présidentielles et la révision constitutionnelle.
Tahar Benbaïbèche, a expliqué que sur le premier point, le groupe n’ a pas abordé l’option d’aller vers cette échéance avec « un candidat du consensus ».
Le groupe des 14 partis hostiles à la révision de la constitution
Interdit de tenir une réunion à Alger
Achira Mammeri
La wilaya d’Alger n’a pas autorisé la réunion du groupe des 14 partis pour la sauvegarde de la mémoire et de la souveraineté qui devait se tenir ce mardi 1er octobre à l’hôtel Essafir à Alger. Quelques minutes après l’ouverture des travaux par Tahar Benbaïbèche à 11 h 30.
Un responsable au niveau de l’hôtel a invité le président d’El Fadjer El Djadid à quitter la salle en raison de « l’absence d’autorisation exigée pour ce genre de réunion politique.» Ce qui a provoqué l’indignation des chefs des partis présents. « Nous avons déposé la demande d’autorisation jeudi. Mais nous n’avons eu aucune réponse », précise le président du MSP Abderrezak Mokri dans une déclaration à la presse, en estimant que le comportement de l’administration confirme encore une fois « que nous ne sommes pas dans un état de droit.»
« Trois jours n’ont pas suffi à l’administration pour nous délivrer une autorisation alors que dans un autre cas, un parti politique a pu arracher une décision de justice et une autorisation en l’espace de deux heures seulement ! », rappelle Mokri qui fait allusion à la dernière réunion du Comité central du FLN.
Pour le chef du MSP, le pays est pris en otage par le cercle de l’argent sale. « Le pays est en danger, nous assistons à de graves dérives qui nécessitent de la classe politique d’agir en rang uni », a-t-il dit, en évoquant la possibilité d’élargir le groupe des 14 à d’autres formations politiques avec un objectif primordial : « dire non à la révision constitutionnelle ».
Un objectif réitéré dans le communiqué final lu au niveau de la terrasse de l’hôtel par le président d’El Fadjer El Djadid. Dans ce document, le groupe des 14 s’interroge sur « l’intérêt de la révision constitutionnelle en cette période difficile et à quelques mois seulement des présidentielles». « Le Groupe ne reconnaîtra aucune constitution élaborée par une commission technique avec l’appui des institutions illégitimes », prévient-il.
Les partis ont invité le pouvoir à orienter ses efforts « vers les vrais problèmes politiques et socioéconomiques ». « L’heure est grave et la situation est très inquiétante », ajoute le communiqué qui souligne que « le malaise du Président a fait miroiter l’image d’un pays fragile ou tout peut bousculer à n’importe quel moment ».
Les chefs des partis politiques membres du groupe pour la sauvegarde de la mémoire et de la souveraineté promettent de poursuivre leurs concertations autour de deux questions fondamentales : les élections présidentielles et la révision constitutionnelle.
Tahar Benbaïbèche, a expliqué que sur le premier point, le groupe n’ a pas abordé l’option d’aller vers cette échéance avec « un candidat du consensus ».
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