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Népotisme, clientélisme, malversations et impostures : Le linge pas très propre des droits de l’Homme

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  • Népotisme, clientélisme, malversations et impostures : Le linge pas très propre des droits de l’Homme

    Écrit par Boudjemaa Medjkoun

    La semaine écoulée a été marquée, sans conteste, sur le plan médiatique, par la montée au créneau des différentes organisations dites des droits de l’Homme, qui pour annoncer, qui pour dénoncer et qui pour justifier ou se justifier, et qui ont toutes, à une exception près, ont offert à l’opinion un spectacle désolant et triste des droits de l’Homme. Une semaine où les projecteurs étaient braqués sur cette fébrile agitation qui secoue le microcosme médiatico-politico-droit-de-l’Hommiste, à coups de révélations fracassantes sur des pratiques népotiques et maffieuses qui portent elles-mêmes atteintes aux droits de l’Homme et sur des comportements censés être étrangers et à tout jamais bannis d’un pareil combat.




    De la résistance pour la libération, devenu un instrument de manipulation pour la domination, le combat pour les droits de l’Homme est remplacé par une idéologie des droits de l’Homme. Et il ne faut pas avoir peur des mots ou sacrifier aux interdits linguistiques, les droits de l’Homme font l’objet d’une conquête maffieuse pour fin d’instrumentalisation à des objectifs de déstabilisation.

    Une image affligeante de séquestrés de la rente

    De prime à bord, pour l’homme ordinaire soucieux de ses droits, deux constats majeurs se dégagent de ces prolifiques échanges médiatiques entre les différents acteurs de ce qui s’apparente à un feuilleton de série B de mauvaise facture. Le premier, amer, porte sur le recours à l’étalage et au déballage public de ce qui est du domaine organique propre à ces organisations. Ce qui renseigne sur les dysfonctionnements organiques dont elles souffrent. Le second constat, encore plus amer, est perceptible à travers le sujet même du déballage. En effet, il n’est point, comme on peut l’imaginer, question de débat sur le combat pour les droits de l’Homme ou la situation de ceux-ci en tant que tels dans un pays en pleine mutation sociologique, économique et politique, mais de rente, de népotisme, de bailleurs de fonds, de gros sous et de leur mauvaise gestion.

    L’image que reflète ce mauvais débat est celle d’une cause prise en otage par des acteurs eux-mêmes prisonniers d’une logique rentière. Des organisations qui se définissent comme des ONG, organisations non gouvernementales, réduites à de simples rédacteurs de carnets de doléances à l’adresse d’organisations et de gouvernements occidentaux en contrepartie d’une subvention ou d’une invitation à un colloque ou à un séminaire, et dont l’essentiel du travail est non pas la promotion ou la défense des droits de l’Homme par la dénonciation des atteintes dont ils sont victimes, mais une quête de contrôle, de subventions et d’invitations aux voyages. Autrefois synonyme de résistance pour la libération, les droits de l’Homme ont subi, avec le temps, des glissements, des déviations profondes et des dérives dangereuses qui ont fait d’eux un objet de magouilles, un moyen d’enrichissement et un instrument au service de la déstabilisation et de la domination.


    Des manœuvres à l’image
    des dénonciations


    C’est ainsi que l’essentiel du discours des détracteurs de l’actuelle direction de la ligue présidée par Benissad, et avant lui Bouchachi, le groupe de syndicalistes affiliés au Snapap, un syndicat téléguidé à partir de Paris, porte sur des questions financières et sur la dénonciation de détournements, de magouilles et, pour la première fois, sur la saisine de… bailleurs de fonds ! Par ailleurs, et cela appelle, à juste titre, plusieurs interrogations, il est à rappeler que ces détracteurs d’aujourd’hui se sont, longtemps durant, accommodés des pratiques qu’ils dénoncent aujourd’hui. Que s’est-il donc passé ? La vague des révoltes ayant secoué certains pays arabes en 2011 et 2012, et dans lesquelles des militants des droits de l’Homme étaient fortement impliqués, n’a pu prendre en Algérie pour différentes et diverses raisons. Cet échec du «printemps arabe » est endossé au niveau des officines internationales des droits de l’Homme à l’échec des organisations des droits de l’Homme existantes en Algérie qui n’ont pas été à la hauteur de leur tâche. Ceux-ci étaient alors représentés par l’aile de la ligue totalement sous contrôle du FFS, et que présidait Bouchachi, remplacé depuis par Benissad, issue d’un « hold-up » orchestré en novembre 2007 au sein de la ligue mère. Après cet échec, dans les milieux des initiés dans le domaine, plusieurs informations faisant état d’un divorce entre la FIDH (Fédération internationale des droits de l’Homme), principal tuteur des droits de l’Homme, et son serviteur local, le FFS, qui avait lui la mainmise sur cette aile de la ligue, tous deux implantés dans les réseaux de l’Internationale socialiste. Il fallait donc coûte que coûte mettre la main sur les droits de l’Homme. Commence alors pour la FIDH une quête d’un groupe de rechange pour asseoir de nouveau sa mainmise sur les droits de l’Homme en Algérie. Objectif : préparer la déstabilisation.
    C’est ainsi qu’ont commencé à voir le jour les accusations de malversation, de détournement et autres accusations portées par plusieurs membres de cette ligue et qui ont en commun leur appartenance à un syndicat, le Snapap. A qui s’ajoutent certains journalistes et la présidente de SOS Disparus, Nassira Dutour, qui joue un rôle de pivot.
    Leur campagne n’a pas manqué de trouver l’appui nécessaire dans certains journaux dont des journalistes étaient impliqués. Et pour couronner le tout, l’ancien président de la ligue, Ali Yahia Abdenour, en rupture avec le FFS depuis 2005, est appelé lui aussi à la rescousse pour enfoncer davantage l’actuelle direction et reprendre en main le contrôle de l’organisation.
    De son côté, l’actuelle direction de cette aile de la ligue, impliquée nommément dans des histoires de détournement, et qui est sous la coupe de poursuites judiciaires pour d’autres accusations, magouilles, insultes et lettres de menaces, indignes de militants des droits de l’Homme, accuse de son côté un syndicat, sans le nommer, de vouloir faire de leur organisation « une tribune politique ». Rien que cela.

    La nouvelle jet-set des droits de l’Homme

    Blasé par l’état actuel du combat pour les droits de l’Homme, un vieux militant qui a préféré « mettre la clef sous le paillasson », comme il aime à se définir, fait remarquer, pour exprimer sa désolation, qu’avant, toujours cet avant, « les militants pour les droits de l’Homme connaissaient toutes les prisons de leur pays, aujourd’hui, ils connaissent les aéroports et les capitales de tous les pays ». Jadis défenseurs silencieux, brimés et acharnés des droits culturels, sociaux, économiques et politiques de l’homme, les militants des droits de l’Homme, new fashion, ont aujourd’hui une tout autre conception des droits qu’ils défendent. Les manipulations et les magouilles autour aidant, il suffit d’être matraqué par un policier lors d’une manifestation pour être porté sur un piédestal et sanctifié victime et héros des droits de l’Homme. Une nouvelle caste de militants, venue d’horizons divers, s’est constituée. Journalistes, syndicalistes et opportunistes de tous bords se réclament des droits de l’Homme. Une véritable jet-set. L’engagement en faveur des droits de l’Homme n’a plus comme matrice la conviction et le refus de l’injustice faite à l’homme, mais par d’autres motivations. Aujourd’hui, l’engagement se mesure à la lumière des chancelleries et des capitales visitées, du nombre d’invitations reçues et de forums et autres colloques auxquels l’on a assisté. Paris, New York, Frankfurt, Berlin & Co remplacent les prisons de sinistre mémoire.

    « Je suis révolté, outré, mais pas étonné »

    Interrogé à propos de ce spectacle affligeant, maître Hocine Zehouane, président de l’aile mère de la ligue, loin de se réjouir de cette malédiction, qui rattrape ses détracteurs d’hier et d’aujourd’hui, affiche une attitude constante chez lui, et affirme, comme à chaque fois, que les droits de l’Homme sont éclaboussés, sa tristesse et sa désolation. Interrogé à propos de ces fracassantes révélations faites par ce groupe de militants de l’autre aile de la ligue, il s’est dit « révolté, outré, mais pas étonné ». « Ces pratiques ont toujours existé chez ces gens-là et ce n’est guère une nouveauté pour moi. Ce qui est nouveau est cette énième tentative d’instrumentaliser encore les droits de l’Homme à travers ces nouveaux apôtres qui montent au créneau. » A son arrivée à la tête de la ligue, lors du 2e congrès de 2005, il avait voulu impulser une nouvelle dynamique à l’organisation en la sortant de son immobilisme d’avant qui réduisait son action à l’émission de quelques rapports aux « bailleurs de fonds » et autres « instances internationales », et l’organisation de quelques conférences conjoncturelles, pour la placer sur le terrain des luttes qui traversent la société. Mais très vite, il découvre que « cela constituait un séisme à ne pas provoquer ». Deux ans après sa prise de fonction, « la vieille garde », menacée, décide de passer à l’attaque. Ainsi, à la faveur d’un « conseil national » tenu le
    2 novembre 2007 dans un réduit servant de siège à la fédération d’Alger du FFS, il a été décidé qu’il soit destitué et remplacé par Bouchachi. Ce hold-up fut accompagné à l’époque par des falsifications de documents de la ligue, une campagne de harcèlement et des lettres de menaces à son encontre.
    Des forfaitures pour lesquelles il avait déposé plainte et qui ont conduit à l’identification de plusieurs responsables parmi l’actuelle direction de la ligue présidée par Benissad, comme étant les auteurs.
    Revenant sur cet épisode, il relève, non sans une certaine satisfaction : « Nous avions gardé le combat pour les droits de l’Homme et eux ils ont pris la rente des droits de l’Homme », fait-il remarquer lors de sa dernière conférence. A l’époque des faits déjà, en 2007, il avertissait à l’adresse de ses détracteurs que « c’est une course de fond, et celui qui a le souffle long gagnera ».

    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    rien de nouveau

    l'hommisme et toutes les ONG occidentales sont les agents des services spéciaux de leurs pays et agissent en sélection leurs ouailles méritantes.

    le mouvement contribue cependant à soulager bien de misères et à venir en aide à beaucoup d'opprimés.

    Une ONG plutôt que le DRS.

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    • #3
      @KHORE

      les Khobzistes et les néo-Harki à l Œuvre ...

      Non à un Chadli -bis téléguidé de Paris et de Rabat
      c est ça qui détraque pas mal d esprit d ou la campagne mensongère contre l Algerie
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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