Bonne nouvelle. Le PIB, corrigé de variations saisonnières, affiche un accroissement de 5,1% en volume au deuxième trimestre 2013, au lieu de 2,7% la même période de l’année
précédente. La croissance économique a été soutenue «particulièrement par l’important rebondissement de l’activité agricole», indique le Haut Commissariat au Plan (HCP) qui vient de publier les comptes nationaux du 2e trimestre de l'année. C’est ainsi que la valeur ajoutée agricole en volume, corrigée de variations saisonnières, s’est accrue de 22,8% au lieu d'une baisse de 9,5% le même trimestre de l’année précédente. Celle des activités non agricoles ralentit en revanche, avec une croissance de 2,5% contre 2 points de plus un an auparavant.
Une évolution attribuée au recul (0,6%) de la valeur ajoutée du secteur secondaire, suite à la baisse du BTP (-4,6%) et de l’électricité et eau (-0,9%). Pour leur part, les industries de transformation ont progressé de 0,8%, soit 0,6 point de moins sur un an. Dans le secteur tertiaire, le HCP fait état d'une hausse de 4,2% (5,9% un an plus tôt).
Les dépenses de consommation finale des ménages se sont accrues de 4% au lieu de 2,2% la même période de l’année précédente, contribuant ainsi pour 2,3 points à la croissance.
La consommation finale des administrations publiques a affiché, pour sa part, une progression de 4,7% au lieu de 7,4%, contribuant pour 0,8 point à la croissance. En outre, l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variations de stocks) s'améliore de 2,4% après 4,6% un an auparavant. Globalement la demande intérieure a contribué pour 3,3 points à la croissance au lieu de 2,1 points au deuxième trimestre 2012. Par ailleurs, le revenu national brut disponible s’est accru de 8,4% au lieu de 2,3% l’année précédente. Ceci s’explique par la hausse du PIB aux prix courants de 6,9% au lieu de 3,9% et des revenus nets reçus du reste du monde de 47,2% (-26,3%).
Sur le plan du financement de l’économie, l’amélioration de la consommation finale à prix courants n’étant que de 6,2%, l’épargne nationale a atteint en conséquence 27,4% du PIB au lieu de 25,4% une année auparavant, souligne le HCP. En prenant en considération l’investissement brut qui s’est maintenu à 34,7% par rapport au PIB, le besoin de financement de l’économie nationale s’est allégé, se situant ainsi à 7,3% du PIB au lieu de 9,3% le même trimestre de l’année précédente.
Repères
Publié le : 1 Octobre 2013 - Mohamed Amine Hafidi, LE MATIN
précédente. La croissance économique a été soutenue «particulièrement par l’important rebondissement de l’activité agricole», indique le Haut Commissariat au Plan (HCP) qui vient de publier les comptes nationaux du 2e trimestre de l'année. C’est ainsi que la valeur ajoutée agricole en volume, corrigée de variations saisonnières, s’est accrue de 22,8% au lieu d'une baisse de 9,5% le même trimestre de l’année précédente. Celle des activités non agricoles ralentit en revanche, avec une croissance de 2,5% contre 2 points de plus un an auparavant.
Une évolution attribuée au recul (0,6%) de la valeur ajoutée du secteur secondaire, suite à la baisse du BTP (-4,6%) et de l’électricité et eau (-0,9%). Pour leur part, les industries de transformation ont progressé de 0,8%, soit 0,6 point de moins sur un an. Dans le secteur tertiaire, le HCP fait état d'une hausse de 4,2% (5,9% un an plus tôt).
Les dépenses de consommation finale des ménages se sont accrues de 4% au lieu de 2,2% la même période de l’année précédente, contribuant ainsi pour 2,3 points à la croissance.
La consommation finale des administrations publiques a affiché, pour sa part, une progression de 4,7% au lieu de 7,4%, contribuant pour 0,8 point à la croissance. En outre, l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variations de stocks) s'améliore de 2,4% après 4,6% un an auparavant. Globalement la demande intérieure a contribué pour 3,3 points à la croissance au lieu de 2,1 points au deuxième trimestre 2012. Par ailleurs, le revenu national brut disponible s’est accru de 8,4% au lieu de 2,3% l’année précédente. Ceci s’explique par la hausse du PIB aux prix courants de 6,9% au lieu de 3,9% et des revenus nets reçus du reste du monde de 47,2% (-26,3%).
Sur le plan du financement de l’économie, l’amélioration de la consommation finale à prix courants n’étant que de 6,2%, l’épargne nationale a atteint en conséquence 27,4% du PIB au lieu de 25,4% une année auparavant, souligne le HCP. En prenant en considération l’investissement brut qui s’est maintenu à 34,7% par rapport au PIB, le besoin de financement de l’économie nationale s’est allégé, se situant ainsi à 7,3% du PIB au lieu de 9,3% le même trimestre de l’année précédente.
Repères
- Le PIB progresse de 5,1% en volume.
- Le besoin de financement de l’économie s’est allégé pour se situer à 7,3% du PIB.
- Le revenu national brut disponible s’est accru de 8,4%.
- L’épargne nationale a atteint 27,4% du PIB au lieu de 25,4% une année auparavant.
Publié le : 1 Octobre 2013 - Mohamed Amine Hafidi, LE MATIN
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