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Des investisseurs espagnols victimes d’extorsion au Maroc

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  • Des investisseurs espagnols victimes d’extorsion au Maroc

    Bruxelles prend en main le dossier des investisseurs espagnols victimes d’extorsion au Maroc


    Après trois ans d’attente marqués par le silence de Madrid, la Commission européenne a pris en main le dossier des investisseurs espagnols victimes d’extorsion au Maroc. Une première étape avant l’entrée en lice du Parlement européen. Une institution qui ne réussit guère à Rabat.

    Le Parlement européen devrait examiner le dossier des investisseurs espagnols présumés escroqués au Maroc. C’est la Commission européenne qui entend soumettre cette affaire aux eurodéputés. Dans une lettre , Bruxelles a promis à Rodrigo Rodriguez, membre de l’Association des victimes d’extorsion au Maroc (AAEM), entrepreneur à Tanger, de charger sa délégation à Rabat de mener des investigations en coopération avec les conseillers économiques des différentes ambassades de l’UE. Bruxelles demande à l’association de lui présenter tous les documents attestant que des entreprises espagnoles ou européennes auraient subi le même sort.

    La CE brise le silence de trois ans de Madrid

    Cette entrée en lice de la CE est la conséquence de la réunion, tenue le 19 juillet dernier, entre des membres de l’AAEM et des fonctionnaires de la Commission. Du côté de cette ONG, l’implication de la Commission européenne et plus tard du PE sont deux nouvelles rassurantes quant à l’avenir de leurs revendications. « C’est le premier progrès enregistré après trois ans d’attente, sans la moindre réponse de l’Espagne », indique dans des déclarations à la presse Francisco de Arratia de l’AAEM. « Ce que nous voulons savoir si quand ils sont entrées dans nos installation pour confisquer notre matériel, est-ce qu’ils avaient un ordre judiciaire pour le faire », se demande-t-il.
    Le recours à la CE n’était guère la priorité de ces investisseurs. Un choix qui s’est imposé après que le gouvernement de Madrid n’ait montré aucun enthousiasme à défendre le dossier. Il en est de même pour le roi Juan Carlos. Quelques jours avant d’effectuer son déplacement au Maroc, mi-juillet, l’AAEM sollicitait une audience au monarque mais la maison royale espagnole a répondu par la négation, prétextant un problème d’agenda.

    Des pertes estimées à 30 millions d’euros

    Pour les différents agissements dont ils se disent victimes de la part de sociétés marocaines, les investisseurs espagnols, réunis au sein de l’AAEM, estiment leurs pertes à 30 millions euros. Ils affirment avoir participé, aux côtés d’entreprises immobilières nationales ayant pignon sur rue, à la construction de 1000 logements. Une fois les travaux accomplis à hauteur de 80%, ils auraient été, selon leurs dires, chassés des chantiers et leurs matériels confisqués sans la moindre justification.
    Lors d’une visite à Madrid, la presse espagnole a interpellé le n°2 aux Affaires étrangères sur le sujet. Youssef Amrani, sur un ton très diplomate, a promis que son gouvernement réglera cette affaire et punira les responsables. Des propos qui remontent au mois d’avril dernier.


    ALM

  • #2
    il faut sanctionner pour éliminer ce genre de magouille néfaste à l'investissement

    Commentaire

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