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LUTTES AU SOMMET : la bataille perdue du DRS ?
Alerie Express le mercredi 2 octobre 2013 10:56
Écrit par Ali Graïchi
Se sachant malade et acculé depuis l’explosion du dossier Chakib Khelil, Bouteflika, joue son va-tout. Contrairement à ses habitudes et son tempérament,il monte au créneau et affronte l’adversité dans une stratégie où rien n’est laissé au hasard.
La désagrégation du DRS se fait de façon implacable et méthodique. L’effeuillage d’un service qui fut un Etat dans l‘Etat provoque la paralysie totale de l’ensemble de ses agents.
Mais au-delà des « personnels » du renseignement, tous ceux qui ont inscrit leur plan de carrière dans l’hypothèse d’un adoubement du DRS sont désactivés, menacés ou déstabilisés.
Première victime,Abdelmalek Sellal. Convaincu d’être le préféré de la classe, il avait commencé à y croire, notamment après l’hospitalisation de Bouteflika. Depuis le dernier remaniement, les barons du « FLN redressé » lui rappellent sa condition de technocrate et s’emploient à distiller moult indélicatesses sur lui et son entourage. Du coup, il fait profil bas.
Simultanément, les limiers de la DGSN s’activent pour remuer de façon ostentatoire le parcours de d’Ali Beflis, histoire de l’inviter à la prudence voire au silence.
Le hameçonnage d’Ait Ahmed, derrière lequel se profile Mouloud Hamrouche, a vocation à diluer les effets d’une tribalisation du pouvoir qui a traumatisé l’Algérie et de jouer des reliquats symboliques « du plus vieux parti de l’opposition », formule dont raffole une presse en mal de repères.
D’avoir systématiquement cherché à infiltrer la société pour la soumettre en la stérilisant par le chantage à la corruption, la censure ou la répression de l’opposition,le DRS, dépassant la dose prescrite de la pratique de la muselière, a fini par scier aussi la branche sur laquelle il était assis.
Il y a quelques semaines, les clients historiques des services spéciaux assuraient encore que le général Toufik se joue du chef de l’Etat qui négocie sa sortie et quémande une mansuétude pour sa secte. Chaque jour le doute se fait plus insidieux dans des catégories sociales largement vassalisées. Et si on assistait à une inversion de la situation ?
Ali Graïchi
Alerie Express le mercredi 2 octobre 2013 10:56
Écrit par Ali Graïchi
Se sachant malade et acculé depuis l’explosion du dossier Chakib Khelil, Bouteflika, joue son va-tout. Contrairement à ses habitudes et son tempérament,il monte au créneau et affronte l’adversité dans une stratégie où rien n’est laissé au hasard.
La désagrégation du DRS se fait de façon implacable et méthodique. L’effeuillage d’un service qui fut un Etat dans l‘Etat provoque la paralysie totale de l’ensemble de ses agents.
Mais au-delà des « personnels » du renseignement, tous ceux qui ont inscrit leur plan de carrière dans l’hypothèse d’un adoubement du DRS sont désactivés, menacés ou déstabilisés.
Première victime,Abdelmalek Sellal. Convaincu d’être le préféré de la classe, il avait commencé à y croire, notamment après l’hospitalisation de Bouteflika. Depuis le dernier remaniement, les barons du « FLN redressé » lui rappellent sa condition de technocrate et s’emploient à distiller moult indélicatesses sur lui et son entourage. Du coup, il fait profil bas.
Simultanément, les limiers de la DGSN s’activent pour remuer de façon ostentatoire le parcours de d’Ali Beflis, histoire de l’inviter à la prudence voire au silence.
Le hameçonnage d’Ait Ahmed, derrière lequel se profile Mouloud Hamrouche, a vocation à diluer les effets d’une tribalisation du pouvoir qui a traumatisé l’Algérie et de jouer des reliquats symboliques « du plus vieux parti de l’opposition », formule dont raffole une presse en mal de repères.
D’avoir systématiquement cherché à infiltrer la société pour la soumettre en la stérilisant par le chantage à la corruption, la censure ou la répression de l’opposition,le DRS, dépassant la dose prescrite de la pratique de la muselière, a fini par scier aussi la branche sur laquelle il était assis.
Il y a quelques semaines, les clients historiques des services spéciaux assuraient encore que le général Toufik se joue du chef de l’Etat qui négocie sa sortie et quémande une mansuétude pour sa secte. Chaque jour le doute se fait plus insidieux dans des catégories sociales largement vassalisées. Et si on assistait à une inversion de la situation ?
Ali Graïchi
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