De violents combats ont repris, mercredi 2 octobre, dans le nord de la Syrie entre des insurgés syriens et des activistes islamistes affiliés à Al-Qaida, rapportent des militants. L'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui prône l'instauration d'un vaste califat régi par la charia, a pris en septembre le contrôle de la ville d'Azaz, près de la frontière turque, en délogeant les rebelles syriens.
Depuis, des accrochages se produisent régulièrement entre ces deux forces et de violents combats ont à nouveau éclaté mercredi, rapporte l'Observatoire syrien pour les droits de l'homme (OSDH), organisation hostile au régime installée à Londres et disposant d'un réseau d'informateurs sur le terrain. Selon l'OSDH, les combattants de l'EIIL semblent progresser vers les positions de la brigade rebelle Tempête du Nord. Un militant de la région a confirmé que des combats avaient repris, sans fournir plus de précisions.
Ces affrontements illustrent les divisions de l'insurrection, non seulement sur le plan idéologique mais aussi pour le contrôle des territoires et des divers trafics favorisés par deux ans et demi de conflit en Syrie. L'EIIL, également implanté en Irak, compte dans ses rangs bien plus de combattants étrangers que les autres brigades islamistes actives en Syrie.
LA CNS DE PLUS EN PLUS DÉSAVOUÉE
Parallèlement, un nombre croissant d'insurgés se dissocient de la Coalition nationale syrienne (CNS), la principale plate-forme politique d'opposition au régime, et de l'Armée syrienne libre (ASL), censée être sa branche militaire.
Le 24 septembre, 13 brigades, parmi les plus puissantes de la rébellion, ont annoncé dans une vidéo diffusée sur Internet la formation d'une nouvelle alliance, qui ne se reconnaît pas dans la CNS et appelle, dans l'optique de l'après-Assad, à faire de la charia (loi islamique) la source unique de la législation. Parmi elles figurent des groupes islamistes qui n'ont jamais eu de liens avec l'ASL, comme les djihadistes du Front Al-Nosra et les salafistes d'Ahrar Al-Cham, mais aussi une demi-dizaine de groupes qui y étaient théoriquement affiliés et professaient jusque-là un islamisme modéré.
Vendredi, une dizaine d'autres brigades rompaient à leur tour avec la CNS. Et dimanche, une quarantaine de brigades proclamaient leur ralliement à une nouvelle coalition militaire, baptisée Armée de l'Islam.
Le Monde
Depuis, des accrochages se produisent régulièrement entre ces deux forces et de violents combats ont à nouveau éclaté mercredi, rapporte l'Observatoire syrien pour les droits de l'homme (OSDH), organisation hostile au régime installée à Londres et disposant d'un réseau d'informateurs sur le terrain. Selon l'OSDH, les combattants de l'EIIL semblent progresser vers les positions de la brigade rebelle Tempête du Nord. Un militant de la région a confirmé que des combats avaient repris, sans fournir plus de précisions.
Ces affrontements illustrent les divisions de l'insurrection, non seulement sur le plan idéologique mais aussi pour le contrôle des territoires et des divers trafics favorisés par deux ans et demi de conflit en Syrie. L'EIIL, également implanté en Irak, compte dans ses rangs bien plus de combattants étrangers que les autres brigades islamistes actives en Syrie.
LA CNS DE PLUS EN PLUS DÉSAVOUÉE
Parallèlement, un nombre croissant d'insurgés se dissocient de la Coalition nationale syrienne (CNS), la principale plate-forme politique d'opposition au régime, et de l'Armée syrienne libre (ASL), censée être sa branche militaire.
Le 24 septembre, 13 brigades, parmi les plus puissantes de la rébellion, ont annoncé dans une vidéo diffusée sur Internet la formation d'une nouvelle alliance, qui ne se reconnaît pas dans la CNS et appelle, dans l'optique de l'après-Assad, à faire de la charia (loi islamique) la source unique de la législation. Parmi elles figurent des groupes islamistes qui n'ont jamais eu de liens avec l'ASL, comme les djihadistes du Front Al-Nosra et les salafistes d'Ahrar Al-Cham, mais aussi une demi-dizaine de groupes qui y étaient théoriquement affiliés et professaient jusque-là un islamisme modéré.
Vendredi, une dizaine d'autres brigades rompaient à leur tour avec la CNS. Et dimanche, une quarantaine de brigades proclamaient leur ralliement à une nouvelle coalition militaire, baptisée Armée de l'Islam.
Le Monde
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