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De la diplomatie algérienne à « l'exigence » de François Hollande

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  • De la diplomatie algérienne à « l'exigence » de François Hollande

    TSA - mercredi, 02 octobre 2013 18:33
    Vu de Paris
    De la diplomatie algérienne à « l'exigence » de François Hollande
    Gauthier de Voland

    Au ministère des Affaires étrangères algérien, on n’a guère apprécié la tonalité de notre chronique de la semaine dernière qui relatait le peu d’activité du nouveau ministre dans les couloirs de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
    Plusieurs sources tiennent à démentir cet état de fait et au contraire cherchent à louer l’intense dépense d’énergie en matière de poignées de mains déployées par le nouveau grand homme de la diplomatie algérienne. À les entendre, Ramtane Lamamra aurait rencontré Barack Obama, John Kerry et une kyrielle d’homologues prestigieux.

    Dont acte ! Dès à présent, l’Algérie sera, grâce à son nouveau ministre, une puissance qui parlera d’égal à égal tout à la fois avec la Chine, la Russie, les États-Unis et la France. Autant dire que la diplomatie algérienne va changer de braquet et qu’on va voir ce qu’on va voir !

    Pour le dire plus sérieusement, le nouveau ministre bénéficie, il est vrai, d’une présomption de compétence acquise durant un parcours de diplomate éprouvé. Il n’est pas le premier "Tlemcenien" venu !

    À Paris, un autre diplomate algérien fait ses valises sans gloire et sans finir son mandat présidentiel, lui qui se disait au plus près de Bouteflika. Misoum Sbih part couvert d’honneurs français en étant décoré de la cravate de Commandeur de la Légion d’honneur. Certains Algériens, toujours médisants, diront qu’il a plus fait pour son propre parcours à Paris que pour l’Algérie en France, mais là encore, cela ne doit être que propos de « chauffeuses de hamam », comme dirait Bouteflika.

    En tous cas, son successeur est attendu avec soulagement par beaucoup d’acteurs de la relation franco-algérienne que le Suffisant Sbih avait traités avec la condescendance d’un diplomate qui se croyait au-dessus de tous. Il finira dans un petit bureau à la présidence algérienne et pourra continuer d’arborer l’air satisfait d’un ambassadeur aux petits pieds qui aura fait toute sa carrière grâce à ses talents de baiseur de babouches présidentielles.

    En France aussi, le président gagne en commentaires laudateurs. Celui qui fut longtemps surnommé « Fraise des bois » par Laurent Fabius pas encore titulaire du Quai d’Orsay, ou « Flamby », en référence à sa mollesse politique, par le jeune et pas encore ministre Arnaud Montebourg, cet homme après plus d’une année à l’Élysée serait devenu dur comme les hommes de pouvoir. Son ministre du Budget, le peu riant Bernard Cazeneuve, a ainsi dévoilé une nouvelle facette de la personnalité de François Hollande, devenu à présent « exigeant » avec ses ministres ; il ferait preuve d’autorité dans ses instructions.

    Cela n’a pas empêché cette semaine son ministre de l’Intérieur, décidément un récidiviste de la polémique politique cet été, de relancer le débat sur l’intégration des Roms, ces minorités d’Europe centrale, population nomade de plus en plus présente sur le sol français. Valls s’est attiré les remarques acerbes de Cécile Duflot, égérie du parti écologiste et par ailleurs collègue gouvernementale. Il a fallu que le président Hollande fasse preuve d’autorité, siffle la fin de la récréation en Conseil des ministres et annonce un grand discours à venir en fin de semaine sur l’intégration devant le Conseil constitutionnel. Affaire à suivre.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Toujours bien informé, ce chroniqueur qui voit l'actualité de Paris, plus précisément du 20ième arrondissement...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      De la diplomatie algérienne à « l'exigence » de François Hollande



      Gauthier de Voland

      la particule parle pour lui .

      Qui parmi la grande bourgoisie française ( à particule) aime ou simplement ade l'amitié pour les algériens .
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

      Commentaire


      • #4
        ...

        et bien... le "monde nomade" n'est pas très en reconnaissance dans le monde des continents, pourtant point de conquête en vue......

        Salam, merci...
        ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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        • #5
          TSA- jeudi, 03 octobre 2013 12:00
          Diplomatie algérienne : une réponse à Gauthier de Voland
          Amar Belani


          Il paraît que Monsieur Gauthier de Voland existe bel et bien et que c'est un amoureux irréductible de l'Algérie. On veut bien le croire, grands incrédules que nous sommes et ses chroniques (légèrement) mordantes nous sont prodiguées à titre thérapeutique et sous le mode faussement taquin et précieux qu'affectionnent et cultivent les salonnards patentés de France et de Navarre.
          Donc, ce cher monsieur de Voland croque frénétiquement ses chroniques algériennes comme on croque dans les brugnons, c'est-à-dire à pleins crocs et sans se soucier du goût acidulé de la véracité des faits qu'il distord avec une gourmandise non dissimulée.
          Asséner des sentences définitives et irréfléchies du genre "le nouveau chef de la diplomatie algérienne est une sorte de doublure lumière, sans son" et "qu'aucune rencontre importante n’a en effet eu lieu pour l’Algérie avec « les Grands de ce Monde » est un procédé douteux qui relève, pour le moins, de la mystification sournoise.
          Les nombreux entretiens (31) du ministre avec ses homologues dont des représentants des « grands de ce monde » (pour reprendre la référence subjective issue du modèle dominant auquel semble être attaché notre chroniqueur), ont été abondamment rapportés par de nombreux titres de la presse nationale (que cet amoureux de l'Algérie ne lit peut-être pas) mais que les lecteurs de sa chronique se sont fait plaisir de lui rappeler dans leurs commentaires indignés.
          Alors si M. Lamamra "bénéficie, il est vrai, d’une présomption de compétence acquise durant un parcours éprouvé" comme il daigne le reconnaître avec un brin de condescendance, peut-on en dire autant de notre chroniqueur à particule, dont on aura beau chercher la trajectoire journalistique sur un célèbre moteur de recherches ? Les rares occurrences nous renvoyant irrémédiablement à ses frugales contributions sur TSA.
          M. de Voland devrait prendre un peu de hauteur car il est regrettable de gâcher un patronyme prédestiné à la haute voltige, pour faire des piqués en rase-motte. Ceci d'ailleurs me rappelle un mot délicieux mais politiquement incorrect de Michel Colucci que je me permets de détourner par courtoisie et par charité musulmane : si les...euh...intermittents de la chronique du dimanche pouvaient voler, M. de Voland serait chef d'escadrille. Comme quoi il ne faut pas désespérer.
          P.S : M. de Voland nous a déjà prouvé qu'il a de l'humour et je suis sûr qu'il excusera cette petite faiblesse pour un jeu de mot tout juste moyen, je le concède.
          Le porte parole des AE, future ambassadeur dans une capitale européenne, qui prend le temps de répondre à un chroniqueur occasionnel dans TSA!!!!

          Qu'il ne me dise pas tBelani, pour reprendre ses jeux de mots. Même si une réponse le chatouillait personnellement, en tant que porte parole, on s'attendrait à un peu de hauteur...
          Dernière modification par ott, 03 octobre 2013, 18h34.
          Othmane BENZAGHOU

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