celui que j'ai pris l'habitude d'appeler le menteur a la fâcheuse tendance de débarquer à l'improviste, je l'appel aussi le couteau suisse depuis le jour où à l'école, un bouton de son tablier s'était décollé, il le ramasse il fourre sa main dans la poche de son Jean, il la ressort avec un bout de carton avec quatre bandes de files enroulés autour, chacun d'une couleur différente, une aiguille dans laquelle il fit passer le fil avant de commencer à coudre le bouton en mordillant la langue, toute la bande était là à le regarder incrédule... tu demande un pansement, il en sort un de sa poche, tu demande un bistouri il l'agite comme un cuisto agiterait sa hache... ce mec c'est mon meilleur pote.
le favori des prof, réponse à tout, incollable en culture générale, il a choisit la chirurgie dentaire...enfin, une idée qui lui a été "insufflée" par sa mère, son rêve c'était que tout ses enfants deviennent médecin ou travaillent dans le domaine...femme active, aimant débattre et rigoler.
c’est pour cette raison que je l'appel le menteur, il arrache des dents...mais surtout, parce que ce con ne ment presque jamais...je dis presque parce que je ne suis pas avec lui en permanence, surtout l'été où il plante sa tente dans l'eau salée de boumerdes. mais je sais qu'il ne ment jamais, il omet de dire certaines choses, les contourne... je le pousse dans ses derniers retranchements assez souvent, il glisse comme s'il avait été enduit d'huile d'olive néthmourt. d'ailleurs il ne s’énerve presque jamais...ca lui arrive de hausser le ton et de dire des gros mots mais c'est toujours pour des broutilles... quand quelque chose de vraiment fâcheux survient, il le prend avec philosophie ...quand c'est vraiment la galère, il relativise et ne laisse rien apparaitre, enfin c'est ce que je me disais en le voyant garder son calme ... et puis je me suis rendu compte que c'était impossible de se maitriser à ce point, à moins d’avoir suivi un entrainement spécial, du genre de celui des politiciens ou des espions, mais il est loin d'être l'un ou l'autre, il voit les choses d'un angle que je n'ai pas réussis à trouver... et parfois, c'est moi qui m’énerve quand je vois les autres profiter de lui, de sa gentillesse et c'est là qu'il s’énerve.
alors voilà, durant le dernier Ramadan, une matinée où j'ai décidé de rester à la maison, j'étais crevé, le lit me maintenais collé à lui, je faisais un effort rien que pour regarder quel heur il était ... je voyais à travers les stores qu'il faisait beau ... enfin jaune, un jaune chaud et fatiguant ... et j'ai fini par m’apercevoir qu'on était en été, et que c'était un cancre qui m'avait réveillé avec ses cris incessants ... le coup du coussin qu'on place sur sa tête en se retournant pour étouffer le bruit a encore une fois démontré son inutilité ... le téléphone s’est mis à gueuler lui aussi, je hais quand il se met à couiner, c'est toujours pour une embrouille...comme il n'arrêtait pas de sonner je l'ai mis sous le matelas. j'ai réussis à me rendormir finalement, la nuit était longue et le sommeil capricieux, mais à peine les yeux fermés que les cris avaient repris.
je me lève, me dirige vers la fenêtre, et je me rend compte qu'en fait c'était moi qu'on appelait ... je regarde, et encore ce con de menteur qui vient à l'improviste.. je m'habille, en prenant mon temps et le rejoins dehors.
dehors le soleil fit bruler mes yeux, l'air était irrespirable et rien que quelques pas m'ont fait suer comme dans un sonna:
- ba alors, qu'est ce qui t'amène à cette heure de la journée? -que je lui dit-
- Mauvaise nouvelle risk
- comment ca? -je demande parce que c'était pas courant qu'il sois si formel-
- maman est morte.
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le favori des prof, réponse à tout, incollable en culture générale, il a choisit la chirurgie dentaire...enfin, une idée qui lui a été "insufflée" par sa mère, son rêve c'était que tout ses enfants deviennent médecin ou travaillent dans le domaine...femme active, aimant débattre et rigoler.
c’est pour cette raison que je l'appel le menteur, il arrache des dents...mais surtout, parce que ce con ne ment presque jamais...je dis presque parce que je ne suis pas avec lui en permanence, surtout l'été où il plante sa tente dans l'eau salée de boumerdes. mais je sais qu'il ne ment jamais, il omet de dire certaines choses, les contourne... je le pousse dans ses derniers retranchements assez souvent, il glisse comme s'il avait été enduit d'huile d'olive néthmourt. d'ailleurs il ne s’énerve presque jamais...ca lui arrive de hausser le ton et de dire des gros mots mais c'est toujours pour des broutilles... quand quelque chose de vraiment fâcheux survient, il le prend avec philosophie ...quand c'est vraiment la galère, il relativise et ne laisse rien apparaitre, enfin c'est ce que je me disais en le voyant garder son calme ... et puis je me suis rendu compte que c'était impossible de se maitriser à ce point, à moins d’avoir suivi un entrainement spécial, du genre de celui des politiciens ou des espions, mais il est loin d'être l'un ou l'autre, il voit les choses d'un angle que je n'ai pas réussis à trouver... et parfois, c'est moi qui m’énerve quand je vois les autres profiter de lui, de sa gentillesse et c'est là qu'il s’énerve.
alors voilà, durant le dernier Ramadan, une matinée où j'ai décidé de rester à la maison, j'étais crevé, le lit me maintenais collé à lui, je faisais un effort rien que pour regarder quel heur il était ... je voyais à travers les stores qu'il faisait beau ... enfin jaune, un jaune chaud et fatiguant ... et j'ai fini par m’apercevoir qu'on était en été, et que c'était un cancre qui m'avait réveillé avec ses cris incessants ... le coup du coussin qu'on place sur sa tête en se retournant pour étouffer le bruit a encore une fois démontré son inutilité ... le téléphone s’est mis à gueuler lui aussi, je hais quand il se met à couiner, c'est toujours pour une embrouille...comme il n'arrêtait pas de sonner je l'ai mis sous le matelas. j'ai réussis à me rendormir finalement, la nuit était longue et le sommeil capricieux, mais à peine les yeux fermés que les cris avaient repris.
je me lève, me dirige vers la fenêtre, et je me rend compte qu'en fait c'était moi qu'on appelait ... je regarde, et encore ce con de menteur qui vient à l'improviste.. je m'habille, en prenant mon temps et le rejoins dehors.
dehors le soleil fit bruler mes yeux, l'air était irrespirable et rien que quelques pas m'ont fait suer comme dans un sonna:
- ba alors, qu'est ce qui t'amène à cette heure de la journée? -que je lui dit-
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- comment ca? -je demande parce que c'était pas courant qu'il sois si formel-
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