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Le Figaro Par Patrick Saint-Paul Publié le 03/10/2013
Ne pas se mettre les doigts dans le nez, ne pas cracher ou jeter ses détritus dans la rue sont quelques une des recommandations édictées par le pouvoir chinois pour que ses ressortissants ne nuisent plus à l'image du pays, à l'étranger.
Cracher en public, uriner dans une bouteille ou taguer les lieux historiques ne sont que quelques unes des «incivilités» proscrites par le guide des bonnes manières à l'usage des touristes chinois. Profitant de la progression de leur niveau de vie, les Chinois sont de plus en plus nombreux à se rendre en vacances à l'étranger. Cependant, leurs manières parfois rustres «nuisent à l'image du peuple chinois», affirmait en mai le vice-premier ministre Wang Yang.
Espérant ainsi redresser la barre, l'Administration nationale du tourisme a publié mardi un guide détaillé des bonnes manières sur son site internet, à l'occasion de la période de vacances de la semaine en or, qui marque la fête nationale chinoise. Le document détaillé de 64 pages appelle les voyageurs de la deuxième puissance mondiale à «se comporter convenablement» et à se «plier aux normes du comportement touristique civilisé».
Grâce à sa phase de «développement doré», la Chine totalisait 102 milliards de dollars de dépenses pour les voyages à l'étranger en 2012, faisant du pays le principal contributeur à l'industrie touristique, selon les chiffres de l'Organisation mondiale du tourisme. Et les Chinois ont effectué plus de 80 millions de voyages à l'étranger, l'an dernier. Plusieurs pays, y compris au sein de l'Europe en crise, ont assoupli leurs procédures administratives pour les visas de tourisme afin d'attirer ces Chinois souvent aisés et prêts à dépenser. Cependant, leur comportement laisse parfois à désirer.
Ainsi, en mai, un adolescent de 15 ans avait fait scandale en Égypte, mais aussi en Chine, en gravant son nom en caractères chinois sur un monument au cours d'une visite dans un temple de Louxor. En février, une mère de Chine continentale avait provoqué la stupéfaction en faisant uriner son enfant dans une bouteille au beau milieu d'un restaurant de Hongkong. Les Chinois ont adopté un certain nombre d'habitudes dans leur pays, qui peuvent choquer à l'étranger… Ainsi, ils crachent abondamment dans la rue. Et, il arrive de voir les mères de famille tenir leurs enfants au-dessus des poubelles de grands magasins pour leur permettre de faire leurs besoins.
Pas de chrysanthèmes en France
Le «Guide du touriste bien élevé» recommande donc d'éviter de se mettre les doigts dans le nez, de se curer les dents avec les doigts, ou encore de jeter ses détritus dans la rue, de fumer ou de se mettre torse nu dans les lieux publics, d'avoir une apparence sale, d'aspirer bruyamment ses nouilles lors de repas pris dans les restaurants ou les avions. Le guide édicte en outre des règles ou usages à respecter dans certains pays en particulier: «ne pas offrir de chrysanthèmes ou de fleurs jaunes lorsque l'on est invité à un dîner en France», ne pas réclamer de porc dans les pays musulmans, ni appeler les Africains «nègres», ou «noirs» et éviter de toucher les gens de la main gauche en Inde.
Ces recommandations seront-elles suivies d'effets? «Je ne crois pas que les nouvelles règles soient déraisonnables. Les touristes représentent un pays. Il est donc important que nous le représentions bien», affirme une visiteuse de Hongkong venant de Guizhou, interrogée par le quotidien hongkongais, South China Morning Post. Et d'ajouter qu'elle veille toujours à ce que son fils se tienne bien lors de ses voyages à l'étranger: «Lorsque nous prenons des escalators, je lui dis de se tenir à droite pour ne pas bloquer le passage». Un autre touriste chinois préparant un voyage en Thaïlande, cité par le Quotidien du Peuple, affirme s'être renseigné sur l'usage des pourboires avant son départ. «Dépourvus de culture du pourboires, nous ne sommes pas habitués à en donner en échange de services en Chine. Mais je ne veux pas être considéré comme un Chinois mal élevé lorsque je voyage à l'étranger», confie le touriste, ajoutant avoir «honte lorsque des Chinois crachent ou hurlent en public».
Ne pas se mettre les doigts dans le nez, ne pas cracher ou jeter ses détritus dans la rue sont quelques une des recommandations édictées par le pouvoir chinois pour que ses ressortissants ne nuisent plus à l'image du pays, à l'étranger.
Cracher en public, uriner dans une bouteille ou taguer les lieux historiques ne sont que quelques unes des «incivilités» proscrites par le guide des bonnes manières à l'usage des touristes chinois. Profitant de la progression de leur niveau de vie, les Chinois sont de plus en plus nombreux à se rendre en vacances à l'étranger. Cependant, leurs manières parfois rustres «nuisent à l'image du peuple chinois», affirmait en mai le vice-premier ministre Wang Yang.
Espérant ainsi redresser la barre, l'Administration nationale du tourisme a publié mardi un guide détaillé des bonnes manières sur son site internet, à l'occasion de la période de vacances de la semaine en or, qui marque la fête nationale chinoise. Le document détaillé de 64 pages appelle les voyageurs de la deuxième puissance mondiale à «se comporter convenablement» et à se «plier aux normes du comportement touristique civilisé».
Grâce à sa phase de «développement doré», la Chine totalisait 102 milliards de dollars de dépenses pour les voyages à l'étranger en 2012, faisant du pays le principal contributeur à l'industrie touristique, selon les chiffres de l'Organisation mondiale du tourisme. Et les Chinois ont effectué plus de 80 millions de voyages à l'étranger, l'an dernier. Plusieurs pays, y compris au sein de l'Europe en crise, ont assoupli leurs procédures administratives pour les visas de tourisme afin d'attirer ces Chinois souvent aisés et prêts à dépenser. Cependant, leur comportement laisse parfois à désirer.
Ainsi, en mai, un adolescent de 15 ans avait fait scandale en Égypte, mais aussi en Chine, en gravant son nom en caractères chinois sur un monument au cours d'une visite dans un temple de Louxor. En février, une mère de Chine continentale avait provoqué la stupéfaction en faisant uriner son enfant dans une bouteille au beau milieu d'un restaurant de Hongkong. Les Chinois ont adopté un certain nombre d'habitudes dans leur pays, qui peuvent choquer à l'étranger… Ainsi, ils crachent abondamment dans la rue. Et, il arrive de voir les mères de famille tenir leurs enfants au-dessus des poubelles de grands magasins pour leur permettre de faire leurs besoins.
Pas de chrysanthèmes en France
Le «Guide du touriste bien élevé» recommande donc d'éviter de se mettre les doigts dans le nez, de se curer les dents avec les doigts, ou encore de jeter ses détritus dans la rue, de fumer ou de se mettre torse nu dans les lieux publics, d'avoir une apparence sale, d'aspirer bruyamment ses nouilles lors de repas pris dans les restaurants ou les avions. Le guide édicte en outre des règles ou usages à respecter dans certains pays en particulier: «ne pas offrir de chrysanthèmes ou de fleurs jaunes lorsque l'on est invité à un dîner en France», ne pas réclamer de porc dans les pays musulmans, ni appeler les Africains «nègres», ou «noirs» et éviter de toucher les gens de la main gauche en Inde.
Ces recommandations seront-elles suivies d'effets? «Je ne crois pas que les nouvelles règles soient déraisonnables. Les touristes représentent un pays. Il est donc important que nous le représentions bien», affirme une visiteuse de Hongkong venant de Guizhou, interrogée par le quotidien hongkongais, South China Morning Post. Et d'ajouter qu'elle veille toujours à ce que son fils se tienne bien lors de ses voyages à l'étranger: «Lorsque nous prenons des escalators, je lui dis de se tenir à droite pour ne pas bloquer le passage». Un autre touriste chinois préparant un voyage en Thaïlande, cité par le Quotidien du Peuple, affirme s'être renseigné sur l'usage des pourboires avant son départ. «Dépourvus de culture du pourboires, nous ne sommes pas habitués à en donner en échange de services en Chine. Mais je ne veux pas être considéré comme un Chinois mal élevé lorsque je voyage à l'étranger», confie le touriste, ajoutant avoir «honte lorsque des Chinois crachent ou hurlent en public».
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