Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Affaire Ali Anouzla : Les messages clairs des USA à la partie marocaine

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Affaire Ali Anouzla : Les messages clairs des USA à la partie marocaine

    Affaire Ali Anouzla : Les messages clairs des usa à la partie marocaine


    Alors que des pays comme l’Espagne ou la France observent un silence complet sur l’arrestation du journaliste Ali Anouzla et son inculpation pour terrorisme, c’est de l’autre côté de l’Atlantique que la voix de la réprobation se fait entendre. Hier, sur ce dossier, le département d’Etat a adressé des messages très clairs à la partie marocaine.

    L’affaire Ali Anouzla s’internationalise. Et c’est l’administration américaine qui prend la tête de la défense du journaliste. Hier, lors d'un point de presse , une porte-parole du département d’Etat a souligné que « nous sommes préoccupés par la décision du gouvernement marocaine de poursuivre Ali Anouzla. Nous soutenons la liberté d’expression, la liberté de la presse et les droits universels ».
    Des messages clairs de Washington à Rabat qui ne nécessitent guère d’être décodés pour les comprendre. « Sur ce dossier, nous invitons les autorités marocaines à agir avec transparence et justice, conformément à la loi marocaine et les engagements marocains », a-t-elle indiqué. Et d’annoncer que sur cette affaire ainsi que sur les droits de l’Homme, les Américains mènent « des négociations franches avec le gouvernement marocain ».

    La partie marocaine n’a pas estimé la réaction de Kerry à sa juste valeur

    Ces déclarations de la porte-parole, au demeurant modérées, traduisent un malaise chez les services que président John Kerry. Visiblement, la partie marocaine, avant de condamner Ali Anouzla par la loi antiterrorisme de 2003, n’a pas estimé à sa juste valeur la réaction du successeur d’Hilary Clinton au département d’Etat.
    Et pourtant, l’homme est connu pour ses positions froides à l’égard du Maroc. Il l’a d’ailleurs prouvé lors de la présentation, en avril dernier, du projet de résolution sur le Sahara occidental, réclamant un élargissement du mandat de la Minurso, à la surveillance des droits de l’Homme. Il a fallu une offensive de la diplomatie royale et le soutien des amis du Maroc à Washington pour que les choses reviennent à la normale et surtout pour que le même Kerry daigne recevoir une délégation marocaine alors que, quelques jours auparavant, il refusait de prendre langue avec Saâdeddine El Otmani.
    Les propos de la porte-parole de la diplomatie américaine interviennent vingt-quatre heures après un édito sur Washington Post consacré à l’arrestation du directeur de Lakome et son inculpation pour terrorisme. Le journal proche des milieux démocrates demande la libération d’Anouzla tout en pointant du doigt le virage politique opéré par le Maroc.

    ALM
Chargement...
X