La réintroduction du système d'indexation des prix pétroliers au Maroc était nécessaire, notamment pour juguler la hausse des charges de la caisse de compensation. Pour le ministre délégué chargé des Affaires générales et de la Gouvernance, Mohamed Najib Boulif, l'indexation des prix est la première phase d'une vaste réforme de la caisse de compensation.
Il a indiqué au Forum de l'agence marocaine MAP mardi que ce mécanisme s'inscrit dans le cadre ''d'une réforme globale et graduelle" de la Caisse de compensation. Le système de subvention des prix des produits de première nécessité au Maroc, dont la farine, les blés et les produits énergétiques dont le gaz butane, tourne actuellement autour d'une enveloppe de plus de 50 milliards de dirhams, au gré des hausses des prix pétroliers sur les marchés mondiaux. L'exercice 2013 devrait être bouclé avec une facture qui avoisinerait les 60 milliards de dirhams. Au cours de ces dix dernières années, l'Etat marocain a débloqué pour le budget de cette caisse de subvention des prix, une enveloppe de quelque 274 milliards de dirhams, selon M. Boulif. Au mois de septembre dernier, pour rééquilibrer les comptes de la caisse de compensation, le gouvernement marocain, dirigé par le parti islamiste du PJD (Parti de la Justice et du Développement), a actionné le système de l'indexation partielle des prix en augmentant les prix des carburants, dont le super et le gazole. Une décision qui avait provoqué un tollé au sein des syndicats des transporteurs et des manifestations contre la hausse des prix des carburants dans plusieurs villes du pays.
Limiter les dégâts
L'objectif de l'indexation, qui est une décision "souveraine", est de limiter l'impact des fluctuations des cours internationaux (du pétrole, NDLR) sur le budget, et plus particulièrement sur la rubrique Investissements, selon M. Boulif. En outre, la décision de réintroduction du système d'indexation des prix s'explique, a-t-il souligné, par la nécessité de maintenir les indicateurs macroéconomiques à un certain niveau, la préservation de la compétitivité des entreprises marocaines et la protection du pouvoir d'achat. La protection du pouvoir d'achat des citoyens après une telle mesure s'est traduite par des mesures portant sur la subvention du transport urbain (taxis, transports en commun..) pour juguler les effets de la hausse des prix des produits pétroliers (sauf le gaz butane qui n'a pas été touché par cette hausse) sur les catégories sociales les plus démunies. Enfin, M. Boulif a minimisé les effets de l'indexation des prix qui est pour lui une décision en faveur de la paix sociale.
Maghreb émergent
Il a indiqué au Forum de l'agence marocaine MAP mardi que ce mécanisme s'inscrit dans le cadre ''d'une réforme globale et graduelle" de la Caisse de compensation. Le système de subvention des prix des produits de première nécessité au Maroc, dont la farine, les blés et les produits énergétiques dont le gaz butane, tourne actuellement autour d'une enveloppe de plus de 50 milliards de dirhams, au gré des hausses des prix pétroliers sur les marchés mondiaux. L'exercice 2013 devrait être bouclé avec une facture qui avoisinerait les 60 milliards de dirhams. Au cours de ces dix dernières années, l'Etat marocain a débloqué pour le budget de cette caisse de subvention des prix, une enveloppe de quelque 274 milliards de dirhams, selon M. Boulif. Au mois de septembre dernier, pour rééquilibrer les comptes de la caisse de compensation, le gouvernement marocain, dirigé par le parti islamiste du PJD (Parti de la Justice et du Développement), a actionné le système de l'indexation partielle des prix en augmentant les prix des carburants, dont le super et le gazole. Une décision qui avait provoqué un tollé au sein des syndicats des transporteurs et des manifestations contre la hausse des prix des carburants dans plusieurs villes du pays.
Limiter les dégâts
L'objectif de l'indexation, qui est une décision "souveraine", est de limiter l'impact des fluctuations des cours internationaux (du pétrole, NDLR) sur le budget, et plus particulièrement sur la rubrique Investissements, selon M. Boulif. En outre, la décision de réintroduction du système d'indexation des prix s'explique, a-t-il souligné, par la nécessité de maintenir les indicateurs macroéconomiques à un certain niveau, la préservation de la compétitivité des entreprises marocaines et la protection du pouvoir d'achat. La protection du pouvoir d'achat des citoyens après une telle mesure s'est traduite par des mesures portant sur la subvention du transport urbain (taxis, transports en commun..) pour juguler les effets de la hausse des prix des produits pétroliers (sauf le gaz butane qui n'a pas été touché par cette hausse) sur les catégories sociales les plus démunies. Enfin, M. Boulif a minimisé les effets de l'indexation des prix qui est pour lui une décision en faveur de la paix sociale.
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