Les autorités algériennes ont interdit une réunion « non autorisée » d’un groupe de partis politiques opposés au projet de révision de la Constitution, ont rapporté plusieurs médias locaux.
Dans des déclarations à la presse, l’un des chefs de partis, « indignés » par cette décision « arbitraire et bureaucratique », a assuré que le collectif a « déposé la demande d’autorisation jeudi » dernier auprès de la wilaya d’Alger, se demandant si « trois jours n’ont pas suffi à l’administration » pour donner une réponse.
« Le pays est en danger. Nous assistons à de graves dérives qui exigent de la classe politique de resserrer les rangs », a dit le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Mokri, soulignant que cette attitude illustre que « nous ne sommes pas dans un Etat de droit ».
Dans le communiqué final de cette réunion, le collectif, qui regroupe pas moins de 14 partis, s’interroge sur « l’intérêt de la révision constitutionnelle en cette période difficile et à quelques mois seulement des présidentielles », précisant qu’il « ne reconnaîtra aucune constitution élaborée par une commission technique avec l’appui des institutions illégitimes ».
Les partis du collectif ont appelé le pouvoir à concentrer ses efforts sur « les vrais problèmes politiques et socioéconomiques » car « l’heure est grave et la situation est très inquiétante ».
Le week-end dernier, le Mouvement de la société pour la paix, parti d’obédience islamiste, a rejeté la réforme constitutionnelle dans « les conditions actuelles », estimant que ce projet ne devrait pas intervenir « avant l’élection présidentielle », prévue au printemps 2014.
Tout comme le MSP, le Parti des Travailleurs (PT), dont la secrétaire générale Louisa Hanoune est pourtant une fervente défenseur du chef de l’Etat, avait aussi suggéré de reporter la révision de la Constitution afin de permettre à tout candidat aux présidentielles « d’exprimer son point de vue et celui de sa formation sur ce projet durant la campagne électorale ».
La Commission chargée de la révision de la Constitution en Algérie avait remis, à la mi-septembre, son rapport au président Abdelaziz Bouteflika. Aucune information n’a filtré sur les amendements qui doivent être introduits à la Loi fondamentale.
En avril 2011, alors que la région était secouée par le phénomène dit « printemps arabe », Bouteflika a annoncé une révision constitutionnelle. « Pour couronner l’édifice institutionnel visant à renforcer la démocratie, il importe d’introduire les amendements nécessaires à la Constitution » de 1996, avait souligné le président algérien dans un discours à la Nation.
Quid.ma
Dans des déclarations à la presse, l’un des chefs de partis, « indignés » par cette décision « arbitraire et bureaucratique », a assuré que le collectif a « déposé la demande d’autorisation jeudi » dernier auprès de la wilaya d’Alger, se demandant si « trois jours n’ont pas suffi à l’administration » pour donner une réponse.
« Le pays est en danger. Nous assistons à de graves dérives qui exigent de la classe politique de resserrer les rangs », a dit le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Mokri, soulignant que cette attitude illustre que « nous ne sommes pas dans un Etat de droit ».
Dans le communiqué final de cette réunion, le collectif, qui regroupe pas moins de 14 partis, s’interroge sur « l’intérêt de la révision constitutionnelle en cette période difficile et à quelques mois seulement des présidentielles », précisant qu’il « ne reconnaîtra aucune constitution élaborée par une commission technique avec l’appui des institutions illégitimes ».
Les partis du collectif ont appelé le pouvoir à concentrer ses efforts sur « les vrais problèmes politiques et socioéconomiques » car « l’heure est grave et la situation est très inquiétante ».
Le week-end dernier, le Mouvement de la société pour la paix, parti d’obédience islamiste, a rejeté la réforme constitutionnelle dans « les conditions actuelles », estimant que ce projet ne devrait pas intervenir « avant l’élection présidentielle », prévue au printemps 2014.
Tout comme le MSP, le Parti des Travailleurs (PT), dont la secrétaire générale Louisa Hanoune est pourtant une fervente défenseur du chef de l’Etat, avait aussi suggéré de reporter la révision de la Constitution afin de permettre à tout candidat aux présidentielles « d’exprimer son point de vue et celui de sa formation sur ce projet durant la campagne électorale ».
La Commission chargée de la révision de la Constitution en Algérie avait remis, à la mi-septembre, son rapport au président Abdelaziz Bouteflika. Aucune information n’a filtré sur les amendements qui doivent être introduits à la Loi fondamentale.
En avril 2011, alors que la région était secouée par le phénomène dit « printemps arabe », Bouteflika a annoncé une révision constitutionnelle. « Pour couronner l’édifice institutionnel visant à renforcer la démocratie, il importe d’introduire les amendements nécessaires à la Constitution » de 1996, avait souligné le président algérien dans un discours à la Nation.
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