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Pour 2014, Benkirane promet aux Marocains, l’austérité Projet loi de finances 2014

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    Pour 2014, Benkirane promet aux Marocains, l’austérité [Projet loi de finances 2014]


    Economie | Publié le 03.10.2013 à 17h34 | Par Mohammed Jaabouk



    Le projet de loi de finances 2014 s’annonce sous le signe de la rigueur budgétaire : pas d’exonérations fiscales, pas d’embauches pour remplacer les postes vacants à cause de décès ou de départ à la retraite, report des décisions de promotions à 2015 et les emplois dans la fonction publique seront réduit au maximum juste pour combler les besoins réels, les plus urgents.

    Pour 2014, Benkirane promet l’austérité. Dans sa lettre de cadrage du projet de la loi de finances de l’année prochaine, le chef de gouvernement invite tous les ministères, les Hautes délégations et les offices à adopter la rigueur budgétaire comme mode de fonctionnement. Ce qui se devrait se traduire par une baisse assez significative du train de vie des différentes administrations publiques. Dans la ligne de mire d’Abdelilah Benkirane : les déplacements à l’étranger, les études consacrées à des projets et le parc automobiles. Mais ce n’est pas tout.

    Les emplois réduits au maximum, pas de promotion et pas d’exonération fiscale

    D’après la lettre du PJDiste, il ne faut pas s’attendre, en 2014, à une hausse des emplois dans la fonction publique ni même espérer la répétition du chiffre de l’exercice 2013 (24.340 postes). Benkirane a enjoint à ses subordonnés de réduire « au maximum » les propositions de création de postes budgétaires, juste « pour répondre aux besoins réels et urgents ». Un ordre qui s’accompagne par deux autres de la même nature : « interdiction d’embaucher pour combler les postes vacants au cours de l’année », à cause de décès ou de départ à la retraite, et « le report, en 2014, de toutes les décisions de promotions, révisions de salaires et de primes » à l'année suivante.
    Voilà qui devrait mécontenter, davantage, les centrales syndicales. En 2013, à cause des ponctions sur salaires, le nombre de grèves est nettement plus faible par rapport aux années précédentes. Un profil bas que Benkirane compte parmi les réalisations de son cabinet, d'ailleurs il ne se prive pas de le mentionner lors de ces interventions partisanes. Par ailleurs, le patronat pourrait adopter la même attitude que les syndicats.

    Tour de vis fiscal en perspective ?

    Et pour cause, dans sa lettre de cadrage, le chef de gouvernement a fermé la porte devant toutes demandes d’exonération fiscales émises par le monde des affaires. Mais contrairement aux doléances des représentants des travailleurs, celles des investisseurs trouvent tout de même une oreille auprès de la primature. La semaine dernière, c’est Benkirane et son épouse qui étaient les invités de Meriem Bensaleh, la présidente de la CGEM. En revanche avec les syndicats, point de rencontre.

    Les réponses à la correspondance du chef de gouvernement devront arriver, au plus tard, le 5 octobre.


    ya biladi
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    En reponse aux menaces du FMI ;
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

    Commentaire

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