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Maroc-Algérie: L’odyssée du Dina commémorée pour la première fois

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  • Maroc-Algérie: L’odyssée du Dina commémorée pour la première fois

    Près de 60 ans après le débarquement à Nador du bateau «Dina», le Maroc rend hommage à cette page glorieuse des relations maroco-algériennes. Une stèle est inaugurée vendredi 4 juin dans les environs de Nador.

    L’inauguration d’une stèle commémorative a lieu ce vendredi 4 octobre 2013, sur les lieux de cet événement historique, survenu le 22 mars 1955 à Ras El Ma dans les environs de Nador.
    Présidé par le Haut Commissaire aux résistants marocains, en présence de représentants de la révolution algérienne, cette cérémonienous rappelle amèrement que les relations entre nos deux pays n’ont pas toujours été belliqueuses.

    Une cargaison d'armes pour les résistants


    Chargé de 21 tonnes d’armes, ce bateau devait servir à armer la résistance marocaine mais surtout algérienne (1/3, 2/3). La cargaison du Dina aura grandement contribué à faire basculer le rapport de forces en faveur des résistants algériens au détriment des militaires français.
    Un bel exemple, significatif de la coopération qui unissait nos deux pays car le Dina avait été affrété à partir du Caire par le marocain Abdelkrim El Khattabi.
    Un hommage appuyé devrait donc être rendu à Nadir Bouzar, chef de mission de ce périple qui constitua un haut fait d’armes de la résistance maghrébine.
    Accompagné de 16 étudiants algériens dont Houari Boumedienne, qui deviendra ultérieurement l’un des plus fervents adversaires du Maroc, Nadir Bouzar raconte cette épopée dans une biographie intitulée «L’Odyssée du Dina du Caire à Nador».

    Nadir Bouzar, un Algérien qui aida le Maroc à se libérer


    Né et élevé au Maroc, cet Algérien était contrôleur civil au sein de l’administration du protectorat. Il démissionnera de ses fonctions pour s’engager dans la résistance marocaine et algérienne. Il avait à cœur d’agir militairement en préparant la révolte contre les autorités d’occupation.
    Partant du fait qu’il connaissait le terrain et les adversaires à combattre mieux que quiconque, il prendra rapidement la tête de l’Armée de libération marocaine (ALM) de la zone nord du pays.
    A l’indépendance du Maroc, c’est lui qui remettra le commandement de l’ALM au Docteur Abdelkrim El Khattib responsable politique de cette même armée et également algérien d’origine.
    Décédé en 1975, Nadir Bouzar sera dignement représenté à Nador par son épouse et ses enfants qui recevront une médaille d’honneur à titre posthume.
    L’histoire retiendra de ce périple qu’à l’époque, l’unité régnait entre des pays devenus depuis les frères ennemis du Maghreb. L’odyssée du Dina symbolise l’union de deux voisins pour une cause noble qui était bien partie pour concrétiser l'Union du Maghreb Uni.
    La plaque funéraire de Nadir Bouzar qui repose en Algérie précise qu’il est un martyr de la cause maghrébine. Une cause qui n’aura au final jamais vu le jour.

    Medias 24

  • #2
    Comme quoi les insultes de part et d'autre sont dérisoires.

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    • #3
      Par milliers, et bientôt par dizaines de milliers, les réserves d'armes abandonnées par les belligérants de la dernière guerre mondiale - fusils allemands et italiens surtout, puis anglais furent mis à la disposition du F.L.N. par le gouvernement du Caire.
      ....

      Le matériel une fois parvenu au Maroc, le F.L.N. n'en eût pas toujours pour autant l'entière disposition. Bien que sa complicité fût par principe acquise au Front algérien, l'Etat indépendant du Maroc - comme dans un autre style, la Tunisie - écoutait naturellement ses propres intérêts d'abord. Il lui convenait de faire sentir à ses protégés algériens qu'il était seul maître chez lui; la prudence lui dictait une coopération assez discrète et progressive pour éviter toute mesure de rétorsion de la part de la France; enfin il ne lui répugnait pas de tirer profit pour lui-même de l'assistance accordée.
      Les autorités chérifiennes, qui encourageaient publiquement la révolte algérienne, admirent donc sans peine l'arrivage secret des cargaisons d'armes dans leurs ports; mais elles en prirent habituellement livraison elles-mêmes, quitte à les restituer ultérieurement au F.L.N., en tout ou (plus souvent) en partie seulement, et en une fois ou par tranches successives suivant l'opportunité. Ainsi du chargement du cargo yougoslave "Srbrija" - 7 tonnes d'armes et 70 tonnes de munitions - expédié de Yougoslavie, faussement manifesté à destination de l'Arabie Saoudite et débarqué à Casablanca le 7 août 1957 pour le compte du F.L.N.: saisi à l'arrivée par ordre du gouvernement marocain cet armement fut livré en partie à l'A.L.N. quelques mois plus tard - non sans un marchandage probable - tandis qu'une autre partie bénéficiait à "l'Armée de Libération marocaine".
      L'armement finalement réceptionné par l'A.L.N. au Maroc se concentrait dans les camps groupés autour de trois centres: Nador en zone ex-espagnole - hors de portée de toute inquisition de la part des Français -, Oujda, chef-lieu de la province Orientale et Bou-Arfa-Figuig dans le Sud-Est.



      Source : "Autopsie de la guerre d’Algérie" de Philippe Tripier, éditions France-empire, 1972.
      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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      • #4
        Peux-tu donner ta propre opinion Okba ?

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        • #5
          On écoute les historiens et on analyse les faits de l'époque, le reste n'est qu'émotion et état d’âme.

          L'agression de 1963 fut l'apothéose.
          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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          • #6
            Okba, ca fait du mal d'accepter l'aide marocaine ou quoi? C'est grave de transformer l'histoire a tes fins.
            Allah al watan al malik

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            • #7
              Aider son prochain?
              C'est contre la nature des autorités chérifiennes qui ne connaissent que bassesses et magouilles.
              Deux dates qui me viennent à l'esprit, 1963 et 1975.

              Les français vous remercient bien pour services rendus, goumiers en Corse et comme tabors pour mater la rébellion en Algérie :


              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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              • #8
                Bonsoir,

                Les français vous remercient bien pour services rendus, goumiers en Corse et comme tabors pour mater la rébellion en Algérie :

                @Okba, tu ne penses pas que les Goumiers marocains étaient contraints par l'amée française de combattre les algériens en Algérie????

                Commentaire


                • #9
                  C'est normal qu'on se serve encore heureux meme tu crois qu'on travaille pour les algeriens

                  Ils n'ont jamais rien fait de bien pour les marocains ca a toujours été de la gentilesse gratuite de notre part faut pas abuser.

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                  • #10
                    @Okba, tu ne penses pas que les Goumiers marocains étaient contraints par l'amée française de combattre les algériens en Algérie????
                    Peut-être!
                    De même que H2 a imposé la marche verte de 1975 à ses sujets.


                    الأعراب أشد كُفرا ونفاقا
                    Ce verset est sans équivoque... je pense bien que le Maroc officiel voisin est inclus dans la description.
                    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                    • #11
                      Okba: On écoute les historiens et on analyse les faits de l'époque, le reste n'est qu'émotion et état d’âme.
                      Exactement...

                      --------------------------------------


                      Force militaire en expansion et force politique en construction, l'EMG traite avec le GPRA d'égal à égal. souvent les deux autorités donnent ensembles leurs directives pour la conduite de la guerre, la gestion des affaires courantes, la création d'institutions nouvelles.

                      Ateliers d'armement de l'ALN au Maroc controlés par les hommes du « clan d'Oujda »


                      Le colonel Boussouf, alias Si Nasser en visite dans un atelier d'armement au Maroc.(1958).


                      C'est en partie grâce aux réseaux militants trotskistes que les ateliers de fabrication d'armes ont vu le jour au Maroc. Ces militants sont étrangers, une vingtaine pas plus : ouvriers spécialisés pour la plupart, ils sont venus de France, de Grande-Bretagne, de Grèce, des Pays-Bas, d'Allemagne ou d'Argentine qui ont fait le même choix de rejoindre les « frères » algériens de l'armée des frontières stationnée au Maroc. Au total, étrangers ou Algériens, ils sont deux cent cinquante à trois cents hommes qui travaillent au Maroc enfermés volontaires dans des fermes-usines clandestines, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie, en juillet 1962. Selon le témoignage d'un moudjahid latino-américain Roberto Muniz4, cinq ateliers furent implantés successivement à Bouznika (près de Rabat), à Témara (en plein centre de Kénitra), à Souk-El-Arba, Skhirat et Mohammédia. D'un atelier à l'autre, selon les époques, les conditions de vie étaient plus ou moins dures.
                      Ainsi, à Témara, « pour des raisons de sécurité », les ouvriers de l'ALN ne voient « jamais le soleil » : enfermés vingt-quatre heures sur vingt-quatre derrière les murs aveugles de l'atelier, ils n'ont l'autorisation de sortir qu'à la nuit tombée, pour prendre l'air sur la terrasse. Il est prioritaire qu'aucun de ces ateliers ne soit repéré par l'ennemi - c'est-à-dire par l'armée française. La police marocaine, elle, ferme les yeux. « Des camarades ont dû vivre ainsi parfois durant un an. Certains ont gardé jusqu'à aujourd'hui des séquelles sur le plan psychologique ». La qualité de la production n'est pas des plus performantes, mais le FLN fabrique ses propres armes pour l'ALN. Sur une des photos noir et blanc rapportées du Maroc par un français militants trotskiste, on voit Pablo, assis dans la cour de l'usine, entouré de moustachus en uniforme, dont l'un, debout, fait un discours « à l'occasion de la sortie du 5 000e pistolet mitrailleur », De son côté, Roberto Muniz évoque une visite du colonel Houari Boumédiène, chef de l'état-major général (EMG), à qui les ouvriers offrent une mitraillette toute neuve, sortie de l'atelier, « en souvenir de nos efforts pour l'obtention de l'indépendance ». C'est au domaine de Bouznika, signale Roberto Muniz, que 10 000 mitraillettes « made in ALN » seront essayées, une à une, à l'intérieur d'un gigantesque tunnel sous la terre, avant d'être envoyée « au champ de bataille », c'est-à-dire, en principe, aux maquis.
                      Le chef de l'armée algérienne et les trotskistes ne sont pas les seuls à visiter les ateliers. Le vrai patron, celui qui vient régulièrement vérifier l'état de ses « troupes » ouvrières, c'est Abdelhafid Boussouf4, que les hommes de l'ALN et les militants trotskistes désignent par son nom de guerre, colonel « Si Mabrouk ».
                      Ces ateliers sont implantés à :
                      • Tétouan, en 1958. Fabrication de grenades.

                      • Souk El Arbaa, en 1958. Fabrication de bombes, grenades, torpille Bangalore.

                      • Bouznika en 1959. Fabrication de bombes, grenades et armes blanches.

                      • Skhirat en 1960. Fabrication de mortiers de 45 et d'explosifs.

                      • Témara en 1960. Fabrication de PM Mat 49 et armes blanches.

                      • Mohammedia en 1960. Fabrication de mortiers de 45, 60 et 80.
                      Dernière modification par Hibiscus, 04 octobre 2013, 21h47.

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