Interviewé par RTL, Siwar al-Assad, le cousin du président syrien, installé en Europe, porte un regard optimiste bien à lui sur l'issue du conflit en Syrie, qui déchire le pays depuis plus de deux ans.
Pour Siwar al-Assad, des "élections libres et démocratiques" se tiendront bientôt en Syrie. Ce cousin du président syrien, âgé de 38 ans et vivant entre Londres, Paris et Genève, a été interrogé par RTL, ce jeudi, sur l'enlisement tragique en Syrie, deux ans et demi après le début du conflit.
Siwar al-Assad est arrivé en France à l'âge de 9 ans, après la condamnation à l'exil de son père, Rifaat al-Assad, en 1984, pour une tentative de coup d'Etat contre son frère Hafez al-Assad, père de Bachar. Aujourd'hui, il est vice-président de l'Alliance nationale démocratique unie de Syrie, un parti d'opposition toléré par Damas.
"Bachar al-Assad est serein"
Interrogé sur l'état d'esprit de son cousin sur ce conflit sans fin, Siwar al-Assad est formel: "Il est serein, il pense, bien sûr, qu'il va l'emporter. Je pense qu'il voit que c'est le début de la fin de la crise, qu'il va arriver à résoudre le conflit".
Pour lui, la Syrie "ne va pas rester en guerre pour longtemps". "Je suis extrêmement optimiste, je pense que la paix est très proche", explique ainsi Siwar al-Assad, pour qui des élections démocratiques pourraient se tenir "assez rapidement, dans moins d'un an" dans le pays, aujourd'hui meurtri et très divisé.
Des élections qui, selon lui, pourraient reconduire Bachar al-Assad au pouvoir, ou l'en exclure. "La nouvelle Syrie sera avec Bachar al-Assad si le peuple syrien le décide. Des inspecteurs du monde entier pourront venir et vérifier le bon déroulement des élections", précise-t-il.
La Syrie "beaucoup mieux sans armes chimiques"
Siwar al-Assad estime encore que la seule solution pour mettre un terme au conflit syrien reste la conférence Genève 2, qui devrait se tenir en novembre, après avoir été repoussée plusieurs fois. "Je suis forcé d'y croire, c'est la seule solution qui est en train de se dessiner devant nous". Et d'ajouter: "Tout le monde devrait y croire et toutes les forces devraient encourager le succès de cette conférence".
Le cousin de Bachar al-Assad juge par ailleurs que la mission des inspecteurs, qui viennent d'entamer leur mission de sécurisation des sites chimiques, "est tout à fait possible". "J'encourage leur démarche. La Syrie sera beaucoup mieux sans armes chimiques", conclut-il.
bfmtv
Pour Siwar al-Assad, des "élections libres et démocratiques" se tiendront bientôt en Syrie. Ce cousin du président syrien, âgé de 38 ans et vivant entre Londres, Paris et Genève, a été interrogé par RTL, ce jeudi, sur l'enlisement tragique en Syrie, deux ans et demi après le début du conflit.
Siwar al-Assad est arrivé en France à l'âge de 9 ans, après la condamnation à l'exil de son père, Rifaat al-Assad, en 1984, pour une tentative de coup d'Etat contre son frère Hafez al-Assad, père de Bachar. Aujourd'hui, il est vice-président de l'Alliance nationale démocratique unie de Syrie, un parti d'opposition toléré par Damas.
"Bachar al-Assad est serein"
Interrogé sur l'état d'esprit de son cousin sur ce conflit sans fin, Siwar al-Assad est formel: "Il est serein, il pense, bien sûr, qu'il va l'emporter. Je pense qu'il voit que c'est le début de la fin de la crise, qu'il va arriver à résoudre le conflit".
Pour lui, la Syrie "ne va pas rester en guerre pour longtemps". "Je suis extrêmement optimiste, je pense que la paix est très proche", explique ainsi Siwar al-Assad, pour qui des élections démocratiques pourraient se tenir "assez rapidement, dans moins d'un an" dans le pays, aujourd'hui meurtri et très divisé.
Des élections qui, selon lui, pourraient reconduire Bachar al-Assad au pouvoir, ou l'en exclure. "La nouvelle Syrie sera avec Bachar al-Assad si le peuple syrien le décide. Des inspecteurs du monde entier pourront venir et vérifier le bon déroulement des élections", précise-t-il.
La Syrie "beaucoup mieux sans armes chimiques"
Siwar al-Assad estime encore que la seule solution pour mettre un terme au conflit syrien reste la conférence Genève 2, qui devrait se tenir en novembre, après avoir été repoussée plusieurs fois. "Je suis forcé d'y croire, c'est la seule solution qui est en train de se dessiner devant nous". Et d'ajouter: "Tout le monde devrait y croire et toutes les forces devraient encourager le succès de cette conférence".
Le cousin de Bachar al-Assad juge par ailleurs que la mission des inspecteurs, qui viennent d'entamer leur mission de sécurisation des sites chimiques, "est tout à fait possible". "J'encourage leur démarche. La Syrie sera beaucoup mieux sans armes chimiques", conclut-il.
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