Bonsoir
ALGER (Reuters) - Le rapprochement engagé entre le gouvernement algérien et le courant islamique va franchir une nouvelle étape dimanche avec le retour d'exil de trois dirigeants du Front islamique du salut (Fis).
Rabah Kébir, Abdelkrim Ghemazi et Ould Ada ont décidé de mettre fin à l'exil qu'ils avaient choisi en 1992, peu après l'annulation par le gouvernement et l'armée des élections législatives que le Fis, en tête à l'issue du premier tour, était sur le point de remporter.
"C'est un jour de bonheur pour l'Algérie, car nous allons recevoir nos frères", a déclaré à Reuters Madani Mezrag, ancien responsable de l'Armée islamique du salut (AIS), le bras armé du Fis, un mouvement aujourd'hui interdit.
"Cela prouve que la réconciliation nationale est un grand succès", a-t-il ajouté.
Rabah Kébir, à l'époque chef du département international du Fis, s'est enfui de sa résidence surveillée en 1992 et s'est installé en Allemagne, d'où il dirigeait le réseau de membres et de sympathisants du Front en Europe occidentale.
Abdelkrim Ghemazi était son adjoint et Ould Ada son porte-parole.
Mezrag a négocié à la fin des années 1990 la reddition de l'AIS et s'emploie depuis lors à persuader les dirigeants du Fis en exil de rentrer au pays et d'abandonner la lutte armée.
Le gouvernement autorise le retour en Algérie des anciens membres et dirigeants du Fis, à condition qu'ils ne cherchent pas à rebâtir le mouvement.
Le numéro un du Fis, Abassi Madani, vit au Qatar, mais la plupart des autres dirigeants du Front ont trouvé refuge dans des pays occidentaux.
ALGER (Reuters) - Le rapprochement engagé entre le gouvernement algérien et le courant islamique va franchir une nouvelle étape dimanche avec le retour d'exil de trois dirigeants du Front islamique du salut (Fis).
Rabah Kébir, Abdelkrim Ghemazi et Ould Ada ont décidé de mettre fin à l'exil qu'ils avaient choisi en 1992, peu après l'annulation par le gouvernement et l'armée des élections législatives que le Fis, en tête à l'issue du premier tour, était sur le point de remporter.
"C'est un jour de bonheur pour l'Algérie, car nous allons recevoir nos frères", a déclaré à Reuters Madani Mezrag, ancien responsable de l'Armée islamique du salut (AIS), le bras armé du Fis, un mouvement aujourd'hui interdit.
"Cela prouve que la réconciliation nationale est un grand succès", a-t-il ajouté.
Rabah Kébir, à l'époque chef du département international du Fis, s'est enfui de sa résidence surveillée en 1992 et s'est installé en Allemagne, d'où il dirigeait le réseau de membres et de sympathisants du Front en Europe occidentale.
Abdelkrim Ghemazi était son adjoint et Ould Ada son porte-parole.
Mezrag a négocié à la fin des années 1990 la reddition de l'AIS et s'emploie depuis lors à persuader les dirigeants du Fis en exil de rentrer au pays et d'abandonner la lutte armée.
Le gouvernement autorise le retour en Algérie des anciens membres et dirigeants du Fis, à condition qu'ils ne cherchent pas à rebâtir le mouvement.
Le numéro un du Fis, Abassi Madani, vit au Qatar, mais la plupart des autres dirigeants du Front ont trouvé refuge dans des pays occidentaux.
Commentaire