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Investissements français en Algérie : «Tous les problèmes ont été réglés»

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  • Investissements français en Algérie : «Tous les problèmes ont été réglés»

    La coopération algéro-française s’annonce sous les meilleurs auspices. C’est la lune de miel entre les deux rives, et les affaires semblent aller pour le mieux.


    Après une courte pause, le ballet diplomatique reprend de plus belle. La visite mercredi et jeudi, à Alger, de l’ancien Premier ministre français et chargé de mission auprès de l’Elysée pour les relations économiques algéro-françaises, Jean-Pierre Raffarin, est, à ce titre, annonciatrice de nombreux déplacements à venir en vue d’un élargissement et d’une diversification des partenariats engagés. Ballet en plusieurs actes avant la tenue à Alger en décembre prochain d’une rencontre entre les deux Premiers ministres français et algérien, Jean-Marc Ayrault et Abdelmalek Sellal. Car les miles parcourus jusqu’à présent en matière de coopération donnent satisfaction. C’est du moins le constat du ministre algérien du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, Amara Benyounès, et de l’envoyé de l’Elysée, Jean-Pierre Raffarin.

    Les deux hommes qui répondaient aux questions des journalistes à l’issue d’une séance de travail, jeudi, s’accordent sur le fait que les dossiers «avancent bien» et que la quasi-totalité des problèmes que rencontraient les projets d’investissement français en Algérie ont été réglés. Les propos du ministre du Développement industriel rapportés par APS se font l’écho de ce satisfecit commun. M. Benyounès insiste sur le fait que «tous les dossiers de coopération économique et industrielle algéro-française avancent bien».

    Celui qui précise que «l'ensemble des problèmes liés à ces dossiers et qui étaient en cours de règlement ont trouvé leur règlement aujourd'hui, (jeudi, ndlr», illustre ses propos par l’exemple récemment concrétisé. L’implantation d’une usine Renault à Oued Tlelat (Oran) arrive en tête des réalisations. La coentreprise algéro-française vient de lancer un projet d’usine qui emploiera 350 opérateurs et qui produira, dans une première phase, 25000 véhicules par an avec, à terme, un taux d’intégration de 42%. Il y a aussi le groupe pharmaceutique Sanofi Aventis qui a annoncé la pose de la première pierre de son usine à Sidi Abdellah en septembre dernier pour un investissement global de 70 millions d’euros.

    Dossiers emblématiques, selon le propos de Jean-Pierre Raffarin, lequel ne manquera pas d’évoquer le projet de partenariat entre le Groupe industriel des ciments algériens (GICA) et le groupe français Lafarge pour développer l'industrie algérienne du ciment. Autant d’accomplissements qui poussent à voir plus loin. Le ministre algérien du Développement industriel persiste sur la nécessité de développer davantage la coopération industrielle entre les deux rives, indiquant qu’il est chargé avec ses homologues «de voir un certain nombre de nouvelles pistes de partenariat industriel».

    C’est à ce titre qu’il sera amené à se déplacer en novembre prochain en France. Prélude à la visite à Alger du Premier ministre français, laquelle offrira, selon M. Benyounès, «beaucoup d'opportunités pour donner un nouveau souffle à cette coopération industrielle». Visite qui donnera lieu à l’examen d’une feuille de route en cours d’élaboration. Selon, l’envoyé spécial de l’Elysée, il s’agira de «découvrir de nouvelles pistes de partenariat algéro-français, notamment dans les secteurs du logement, de la santé, de l'agroalimentaire et des infrastructures portuaires». Et à M. Raffarin d’insister : «Les deux gouvernements veulent multiplier la coopération et il faut aller vite vers cet objectif.»

    Roumadi Melissa
    El watan
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)
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