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Réponse à Djamel Alilat journaliste à El Watan "Idir défend le droit de Ferhat à s’exprimer" - Mise au point

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  • Réponse à Djamel Alilat journaliste à El Watan "Idir défend le droit de Ferhat à s’exprimer" - Mise au point

    Dans l’interview d’Idir par l’équipe de Tamurt.Tv, Idir était très claire dans ses propos, c’est-à-dire « Ferhat Mehenni est fils de Chahid, son père est mort pour ce pays. Donc, légitimement, personne ne peut lui donner de leçon de patriotisme ou de nationalisme ». Ses propos étaient destinées aux personnes qui jouent votre jeu. Votre opposition à tout appui pour l’autodétermination du peuple Kabyle est claire et limpide. Vous avez tenté de détourner l’appui d’Idir dans cette optique avec ses propres déclarations qui n’ont aucunement besoin d’être expliqué ou décortiqué.

    Dans votre article paru dans le Quotidien « Al Watan » du 1er octobre 2013 intitulé « Autonomie de la Kabylie : Idir défend le droit de Ferhat à s’exprimer ». Je souhaiterai apporter la mise au point suivante.

    Vous avez insinué que Ferhat Mehenni est le président du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) alors que c’est totalement faux, le président du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie n’est autre que Mass Bouaziz Ait Chebib et cela depuis déjà longtemps, et pour votre information, Ferhat Mehenni est le président du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK). Maintenant que les choses sont bien claires, j’entre dans le vif du sujet sans détours. Mais avant, il faudra vous signaler que vous n’êtes pas habilité à écrire quoi que ce soit sur le mouvement pour l’autonomie de la Kabylie étant donné que vous ne maitrisez pas l’information ni les rôles de nos honorables Présidents. C’est la raison pour laquelle, dès le départ, le manque de précision de vos informations et de vos analyses, ont discrédité votre article et vous-même par la même occasion sans oublier la rédaction d’El Watant qui change au gré de ses employeurs. Ce qui est clair c’est que l’intervention de Mas Idir a fait mal, Sa solidarité et ses paroles ont été claires et sans ambiguïté ainsi que tout le bien qu’il pense de ce régime de médiocres.

    Il a fallu évidement qu’un journaliste kabyle de surcroit pour tenter de noyer le poisson afin de diminuer la portée de cette solidarité sans faille affichée et revendiquée.

    Dans l’interview d’Idir par l’équipe de Tamurt.Tv, Idir était très claire dans ses propos, c’est-à-dire « Ferhat Mehenni est fils de Chahid, son père est mort pour ce pays. Donc, légitimement, personne ne peut lui donner de leçon de patriotisme ou de nationalisme ». Ses propos étaient destinées aux personnes qui jouent votre jeu. Votre opposition à tout appui pour l’autodétermination du peuple Kabyle est claire et limpide. Vous avez tenté de détourner l’appui d’Idir dans cette optique avec ses propres déclarations qui n’ont aucunement besoin d’être expliqué ou décortiqué, comme si c’était un texte philosophique.
    Idir est mûre, il n’a point besoin d’avocat. Auquel cas, il aurait lui-même fait un démenti. Vous avez tenté de prouver que nous sommes des Algériens alors que personne ne nie cette réalité et personne ne tente de prouver le contraire, étant des Kabyles appuyant et adhérant fortement à ce projet, qui est pourtant claire dans sa charte, nous disions toujours à nos concitoyens que « l’Algérie est notre village, et la Kabylie est notre maison ». Malheureusement vous avez expliqué tout cela autrement et vous avez détourné les propos d’Idir qui déclarait « je suis algérien (comme nous tous), certes, mais à partir du moment où ma langue et ma culture ne sont pas reconnues, donc, je suis Algérien moins que les autres Algériens (Comme nous tous). Donc si je ne suis pas reconnu, je vais chercher les voies et moyens pour être moi-même » Monsieur Djamel Alilat, Idir a tout simplement dit tout haut et fort ce que les kabyles pensent tout bas, et c’est la Raison qui nous a poussé depuis 50 ans à « chercher les voies et moyens pour être soit nous-même » et aujourd’hui, nous l’avons trouvé et nous ferons tout pour que ces voies ouvrent les portes à notre existence, que cela plaise ou non.

    Ensuite Idir s’est adressé d’abord à vous, les journalistes, qui n’arrêtent pas de diaboliser Ferhat Mehenni et à vos employeurs qui tentent eux aussi de diaboliser tout ce qui vient de Kabylie comme projet ou autres. Puis, enfin, il s’est adressé aux Kabyles qui n’ont pas encore compris le projet grâce à vos propagandes et à vos diabolisations. « Si on donne pas à Ferhat Mehenni l’occasion et les moyens d’exprimer ses idées (qui sont les nôtres aussi) comment voulez-vous comprendre ce qu’il veut dire ? ». Vous avez ensuite voulu mettre en doute l’adhésion d’Idir à ce projet, en tentant de lire autrement ses déclarations. « Je peux ne pas être personnellement d’accord avec ses idées » avez-vous déjà eu l’occasion d’utiliser le « peut-être » dans vos propos. Que signifie « peut être » pour vous ? Est-ce une affirmation pour vous ? Est-ce un dernier mot ? Est-ce que c’est une négation ? Est-ce un refus ? Non je ne crois pas et c’est l’avis de la plus part des personnes qui ont lu vos diffamations.

    Idir continue en suggérant aux autres « à l’écouter, qui sait peut-être il a raison » on ne comprendra pas une personne sans l’avoir écouté, et vous devrez essayer de le faire avant de se précipiter car vous vous faites piéger par vos propres déclarations et c’est la raison pour laquelle il accuse « le crime est là » et personnellement je n’accepte pas le marché d’être un dupe. Idir est clair, c’est un appel à tous les Kabyles qui refusent d’être des minis algériens, nous sommes à part, différents et nous voulons vivre cette différence dans la paix et la liberté avec notre manière, notre culture et nos principes et c’est la raison pour laquelle nous voulons aller vers notre autodétermination, c’est à nous de choisir et personne nechoisira à notre place. Quant à vous Monsieur Alilat, regardez autour de vous, comprenez les rôles de chacun, analysez, Maitrisez votre sujet, ensuite écrivez.

    A.Numide
    Tamurt.info
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    « Ferhat Mehenni est fils de Chahid, son père est mort pour ce pays. Donc, légitimement, personne ne peut lui donner de leçon de patriotisme ou de nationalisme ».
    Il est difficile de le réhabiliter le Ferhat après sa fameuse ambassade d'Israël à Tizi-Ouzou, en plus d'avoir jouer la carte du Makhzen marocain qui voulait créer de toute pièces l'équivalent d'un Sahara Occidental en Algérie.

    Fils de chahid! Belhadj aussi l'est, il est narcissique et bavard ... sans être écouté.

    Peut-être qu'Idir défend son amitié avec Enrico Macias.
    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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    • #3
      personne ne peut lui donner de leçon de patriotisme ou de nationalisme
      Quelqu'un qui promet ciel et terre pour les sionistes , une ambassade , une base militaire , et je ne sais quoi d autre ! quelqu un qui ne reconnait pas l'algérie , qui a son état , son gouvernement , ses ministres , il n a pas besoin de nous ,
      s il veut s exprimer , il a son agence de presse , ses sites , ses journaux .
      Qu il ne fout la paix ce vaurien .

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      • #4
        « Ferhat Mehenni est fils de Chahid, son père est mort pour ce pays. Donc, légitimement, personne ne peut lui donner de leçon de patriotisme ou de nationalisme »
        Indépendamment de la polémique, dont je ne sais rien et qui ne m'intéresse pas, c'est l'une des réflexions des les plus imbéciles qui soient:

        1- Depuis quand se réfère t-on à l'ascendance pour juger d'un droit ou d'une obligation dans le cadre d'une République ? Si une personne goûte à cet argument autant qu'elle milite pour que les enfants de Moudjahidins bénéficient des privilèges accordés à leurs parents.

        2- La liberté d'expression n'abolit en rien son corollaire : la responsabilité. Les législations des démocraties, dîtes historiques, contiennent des articles de lois sanctionnant certaines prises de positions publiques : cela va de la diffamation aux propos racistes en passant par la haute trahison. A ma connaissance M'Henni, qui aurait pu être le parfait candidat pour au moins de deux de ces catégories, n'a jamais été poursuivi pour cela en Algérie.

        3- Quand Ferhat M'Henni en appelle à la dislocation de l'Algérie, il se place lui-même en dehors de la communauté Nationale; et je ne vois donc plus de raison de lui accorder certains droits qui n'ont de sens que dans le cadre cette appartenance. Les positions de M'Henni sur les questions algériennes ne devrait pas nous concerner plus ou moins que celles émises par Kouchner, Le Pen ou des officiels israéliens.

        4- Les pouvoirs publics algériens devraient faire montre de plus d'humanité, entendre la complainte de cet homme et le libérer de cette infamante charge que semble constituer pour lui le fait d'être Algérien. Qu'ils traduisent juridiquement cette rupture par lui seul voulue.

        Dernière modification par Dandy, 06 octobre 2013, 19h06.

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        • #5
          A mon avis, chacun veut récupérer les propos d'Idir afin de prêcher pour sa propre paroisse. Idir s'est mis en amont de tout cela et se voulait voltairien de principe: chacun est libre d'exprimer ses idées, qu'il s'appelle Ferhat ou autre.
          "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
          Socrate.

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          • #6
            Le pére peut-être chahid, le fils un traitre.

            Le pére a donné sa vie pour la liberation de l'Algérie, le fils veut la démanteler .

            Que l'on déclare la langue kabyle, langue officielle, je suis pour, j'applaudirai des deux mains, des deux pieds, des deux lévres , des deux oreilles, je lancerai des you-you( je ne sais pas le faire, mais j'apprendrai).

            Mais que l'on ne vienne pas nous rabacher les oreilles avec la famille révolutionnaire ;
            Le pére est mort en martyr allah yarhmou.

            Le fils a choisi une autre voie que celle de son pére, allah yakhlih .
            " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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            • #7
              Dandy,

              et pour conclure : Ferhat à la potence !
              "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
              Socrate.

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              • #8
                Il est en France , pourquoi il ne milite jamais pour la séparation de l'Alsace et Lorraine , des Bretons , des Corses , des Basques et autres .

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                • #9
                  A mon avis, chacun veut récupérer les propos d'Idir afin de prêcher pour sa propre paroisse. Idir s'est mis en amont de tout cela et se voulait voltairien de principe: chacun est libre d'exprimer ses idées, qu'il s'appelle Ferhat ou autre.
                  Dans une démocratie, même la plus légaliste, il n'est jamais donné la liberté d'expression ou la parole publique à une personne coupable de haute trahison, non pas envers l'état, mais envers le peuple et la patrie! C'est soit la peine capitale, soit la perpétuité, selon les législations des pays! Donc chacun n'est pas libre de s'exprimer.

                  Et comme son père est un chahid, je suis certain qu'il se retournerait dans sa tombe de voir son rejeton salir sa mémoire et son combat contre le colonialisme!
                  “Le cours évolutif du progrès européen pendant ces trois cents dernières années pourrait se résumer à seulement quatre mots: égoïsme, massacres, impudeur et corruption.” Yan Fu

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                  • #10
                    Citation:
                    « Ferhat Mehenni est fils de Chahid, son père est mort pour ce pays. Donc, légitimement, personne ne peut lui donner de leçon de patriotisme ou de nationalisme ».

                    Le pére Allah yarhmou le fils Allah yanâlhou.Sa place doit être en prison pour atteinte a la sécurité de l'état.

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                    • #11
                      Idir a raison Da Ferhat Mehenni a le droit de s'exprimer comme n'importe quel citoyen. La démocratie c'est aussi d'entendre les critiques et d'y apporter des solutions, ses demandes n'étant pas irréalisables.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #12
                        Dans une démocratie, même la plus légaliste, il n'est jamais donné la liberté d'expression ou la parole publique à une personne coupable de haute trahison, non pas envers l'état, mais envers le peuple et la patrie!
                        Encore faut-il définir ce que c'est tous ces termes qui chez certains mènent vers "la peine capitale" et chez d'autres vers l'autonomie.
                        "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                        Socrate.

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                        • #13
                          Encore faut-il définir ce que c'est tous ces termes qui chez certains mènent vers "la peine capitale" et chez d'autres vers l'autonomie
                          La haute trahison envers un peuple, une nation et non envers un pouvoir mène à la peine capitale, le bannissement ou la perpétuité, mais jamais à l'autonomie,; surtout lorsque les concernés ne le demandent pas.
                          “Le cours évolutif du progrès européen pendant ces trois cents dernières années pourrait se résumer à seulement quatre mots: égoïsme, massacres, impudeur et corruption.” Yan Fu

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                          • #14
                            Autonomie, pas forcément au sens territorial, mais au sens de liberté, émancipation, affranchissement...
                            "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                            Socrate.

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                            • #15
                              Autonomie, pas forcément au sens territorial, mais au sens de liberté, émancipation, affranchissement...
                              Ce ne sont pas les desseins de Meheni hélas: Il a d'autres projets moins glorieux pour d'autres commanditaires autres que la population Kabyle algérienne.Cette même population Algérienne de culture Kabyle qui est très attachée dans son ensemble à sa religion, que Meheni accuse de la coloniser .
                              “Le cours évolutif du progrès européen pendant ces trois cents dernières années pourrait se résumer à seulement quatre mots: égoïsme, massacres, impudeur et corruption.” Yan Fu

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