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Libye : l'armée américaine capture l'un des leaders présumés d'Al-Qaïda

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  • Libye : l'armée américaine capture l'un des leaders présumés d'Al-Qaïda

    Forts de leur opération menée en Somalie contre les shebab, les soldats américains ont procédé samedi à un deuxième raid en capturant l'un es leaders présumés d'Al-Qaïda à Tripoli, en Libye. Ce dernier était recherché par les États-Unis pour son rôle dans les attentats de 1998 contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya. Il s'agit d'Abou Anas al-Libi, qui se trouve actuellement entre les mains de l'armée américaine dans «un lieu sûr, à l'extérieur de la Libye», a précisé George Little, un porte-parole du Pentagone.

    Les Navy Seals, commandos d'élite de la marine, ont mis fin à la traque menée depuis de plus de quinze ans contre al-Libi, de son vrai nom Nazih Abdul Hamed al-Raghie, 49 ans, membre du Groupe islamique de combat libyen (Gicl) avant de rallier le réseau d'Al-Qaïda. Ce dernier figure parmi les personnalités les plus recherchées par le FBI, qui a offert cinq millions de dollars pour sa capture. Accusé par la justice américaine pour son rôle dans les attentats de 1998, il pourrait être transféré aux Etats-Unis.

    Enlevé à son retour de la mosquée

    Selon un proche d'Anas al-Libi, il a été «enlevé» samedi matin à son retour à la maison après la prière de l'aube. «Il était en train de garer sa voiture devant chez lui, quand il a été encerclé par trois véhicules et avec une extrême rapidité, des hommes cagoulés ont brisé la vitre côté conducteur et l'ont tiré hors de son véhicule, avant de l'emmener avec eux», a indiqué cette source citant un membre de la famille d'Anas al-Libi qui a été témoin de la scène.

    Selon cette source, Anas al-Libi était revenu en Libye après le déclenchement de l'insurrection contre le régime de Mouammar Kadhafi en 2011 et il aurait pris part aux combats au côté des rebelles libyens. Marié et père de quatre enfants, il a perdu un de ses fils, tué par les pro-Kadhafi lors de l'opération de «libération de Tripoli» en octobre 2011.

    Il était «discret, ne travaillait pas et ne quittait sa maison que pour se rendre à la mosquée. Il était souvent vêtu à l'afghane», a- ajouté la source. Ingénieur en informatique, il avait quitté la Libye vers le Soudan au début des années 1990 pour fuir la répression des islamistes par le régime de Mouammar Kadhafi. Grâce à ses connaissances en informatique et en systèmes de télécommunication il a rapidement gravi les échelons au sein du réseau Al-Qaïda. Il s'est rendu aussi en Afghanistan et au Yemen, avant d'obtenir l'asile politique à Manchester en Grande-Bretagne où il a résidé jusqu'en 2000. Il aurait trouvé refuge par la suite au Pakistan.

    Selon un de ses proches, «ses enfants ont eu des difficultés à s'intégrer dans leur école en Libye, après plusieurs années d'exil au Pakistan».

    «Une catastrophe pour les autorités et la souveraineté» de la Libye

    Le secrétaire d'Etat américian John Kerry a salué l'opération des Seals ce dimanche. «Nous espérons que cela fera comprendre que les Etats-Unis ne cesseront jamais de s'efforcer à réprimer ceux qui commettent des actes de terreur», a-t-il déclaré alors qu'il se trouvait sur le port de Bali, en Indonésie, dans le cadre d'un voyage diplomatique. «Les membres d'Al-Quaïda et les autres organisations terroristes peuvent courir mais ne peuvent pas se cacher», a-t-il ajouté.

    Le gouvernement libyen, s'est retrouvé dans l'embarras à l'annonce de cette capture, qui pourrait lui attirer les foudres des islamistes extrémistes, de plus en plus influents dans le pays. Il a assuré ne pas être avoir été au courant de l'opération américaine et avoir demandé des «explications» à Washington. Le président de la Commission de la sécurité nationale à l'Assemblée nationale, la plus haute autorité politique en Libye, a indiqué lui aussi ne pas être au courant de l'opération. «Informées ou non informées, dans les deux cas, c'est une catastrophe pour les autorités et la souveraineté du pays», note un analyste libyen.

    Une page Facebook a été créée dan sla foulée, sous le nom de «Etats-Unis, nous sommes tous des Nazih al-Raghie» et comptait déjà près de 500 soutiens, huit heures après sa création. «La capture d'Abou Anas en Libye va coûter cher à l'Etat. Et après, ne nous reprochez pas d'être des terroristes», écrit-on en page d'accueil.

    LeParisien.fr
    Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

  • #2
    depuis quand les americains sont en libye??
    comment ils ont fait pour savoir que c'est le chef d'alqaida en personne??
    ce n'est pas kadhafi qui disait aussi ce sont des terroriste d'alqaida?,
    mais kadhafi savait ou ignorait que alqaida c'est USA et USA c'est al qaida
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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    • #3
      rien que ca , le monsieur était carrément à tripoli..
      c'est dire que ce bled est en voie de somalisation..
      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

      Commentaire

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