Les partisans de Mohamed Morsi ont été pourchassés dans les rues avoisinantes de la place Tahrir à coups de grenades lacrymogènes pour éviter sans doute la formation de rassemblements.
Les partisans de Mohamed Morsi ont été pourchassés dans les rues avoisinantes de la place Tahrir à coups de grenades lacrymogènes pour éviter sans doute la formation de rassemblements.
REUTERS/Amr Abdallah Dalsh
Par RFI
Il y a toujours autant de tension au Caire, en Egypte. Ce dimanche 6 octobre encore, il y a eu des bagarres entre des partisans et des adversaires de Mohamed Morsi, l'ancien chef de l'Etat. La police les a dispersés à coups de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc car toute manifestation était interdite en ce jour de 40e anniversaire du déclenchement de la guerre du Kippour contre Israël. Bilan : 28 morts et une centaine de blessés.
Avec notre correspondante au Caire, Perrine Mouterde
Ahmad Rabia a passé les contrôles de sécurité et s’est installé place Tahrir dans une ambiance festive avec sa famille. L’une de ses filles porte un masque représentant le général al-Sissi.
« Je suis parfois descendu dans la rue pour le Mouvement du 6-Octobre, mais pas tous les ans, raconte le père de famille. Cette année, c’est particulier, le régime des Frères musulmans est tombé, et nous sommes très heureux. Tous les Egyptiens sont très contents ! Cette année, nous devons célébrer le Mouvement du 6-Octobre aux côtés de l’armée. J’espère que les Frères musulmans vont venir sur la place, qu’on en finisse avec eux ! Si un Frère vient sur la place, il n’en ressortira pas gagnant. »
Les partisans des Frères musulmans entendent, eux aussi, commémorer le 6-Octobre 1973. Hala Ibrahim et des milliers d’autres défilent dans le quartier de Giza. « Aujourd’hui c’est une journée très importante pour les Egyptiens, explique-t-elle. C’est la journée que nous avons gagnée contre notre vrai ennemi. L’armée doit laisser les manifestants défiler pacifiquement pour demander leurs droits. C’est la place où notre révolution a commencé, c’est très symbolique.»
Soudain des tirs, un mouvement de panique, les premiers blessés. Les forces de l’ordre bloquent l’avancée des manifestants. Le cortège ne pourra pas rejoindre la place Tahrir. « Sous le pont, les policiers tirent des gaz lacrymogènes, il y avait aussi des tirs à balles réelles et des tirs de grenaille… », rapporte un manifestant.
rfi
Les partisans de Mohamed Morsi ont été pourchassés dans les rues avoisinantes de la place Tahrir à coups de grenades lacrymogènes pour éviter sans doute la formation de rassemblements.
REUTERS/Amr Abdallah Dalsh
Par RFI
Il y a toujours autant de tension au Caire, en Egypte. Ce dimanche 6 octobre encore, il y a eu des bagarres entre des partisans et des adversaires de Mohamed Morsi, l'ancien chef de l'Etat. La police les a dispersés à coups de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc car toute manifestation était interdite en ce jour de 40e anniversaire du déclenchement de la guerre du Kippour contre Israël. Bilan : 28 morts et une centaine de blessés.
Avec notre correspondante au Caire, Perrine Mouterde
Ahmad Rabia a passé les contrôles de sécurité et s’est installé place Tahrir dans une ambiance festive avec sa famille. L’une de ses filles porte un masque représentant le général al-Sissi.
« Je suis parfois descendu dans la rue pour le Mouvement du 6-Octobre, mais pas tous les ans, raconte le père de famille. Cette année, c’est particulier, le régime des Frères musulmans est tombé, et nous sommes très heureux. Tous les Egyptiens sont très contents ! Cette année, nous devons célébrer le Mouvement du 6-Octobre aux côtés de l’armée. J’espère que les Frères musulmans vont venir sur la place, qu’on en finisse avec eux ! Si un Frère vient sur la place, il n’en ressortira pas gagnant. »
Les partisans des Frères musulmans entendent, eux aussi, commémorer le 6-Octobre 1973. Hala Ibrahim et des milliers d’autres défilent dans le quartier de Giza. « Aujourd’hui c’est une journée très importante pour les Egyptiens, explique-t-elle. C’est la journée que nous avons gagnée contre notre vrai ennemi. L’armée doit laisser les manifestants défiler pacifiquement pour demander leurs droits. C’est la place où notre révolution a commencé, c’est très symbolique.»
Soudain des tirs, un mouvement de panique, les premiers blessés. Les forces de l’ordre bloquent l’avancée des manifestants. Le cortège ne pourra pas rejoindre la place Tahrir. « Sous le pont, les policiers tirent des gaz lacrymogènes, il y avait aussi des tirs à balles réelles et des tirs de grenaille… », rapporte un manifestant.
rfi