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Le stress des devoirs

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  • Le stress des devoirs

    Le fond du problème vient de la course vers l’excellence, on prépare déjà les petits pour le parcours académique convenable. Les parents ayant eux-mêmes vécu, de près ou de loin, l’injustice et l’inégalité des chances, causées par la différence des diplômes sur un CV.
    Le jeu en vaut-il la chandelle ? Assurons-nous un bon avenir à notre enfant, si l’on tire assez sur la corde pour le rendre dépressif à 18 ans ? Comment équilibrer tout cela pour permettre à nos enfants à accéder à une bonne éducation, tout en assurant leur épanouissement ? Tant de questions qui préoccupent les parents. Que faire alors ?
    1. Apprenez très tôt à votre enfant à bien gérer son temps et à avoir de bonnes habitudes.
    2. Le plus tôt dans la journée il se mettra à faire ses devoirs, le mieux se sera pour lui, n’attendez pas le soir après dîner. Idéalement, apprenez-lui à faire ses devoirs, quand il rentre, après une pause goûter et un repos de 45 min à une heure.
    3. Aménagez pour lui un espace calme et loin des distractions (télé, et jeux vidéos). Et apprenez-lui à faire ses devoirs toujours au même endroit. C’est un rituel «révision», dès qu’il s’installera dans ce coin, il sera en mode «révision». Ça ne vient pas dès la première fois, et il est nécessaire de s’impliquer au début, avec patience, pour l’amener à vivre ce rituel.
    4. Encouragez-le à réviser un peu de chaque matière tous les soirs, cela lui permettra d’être à jour, et de ne pas se sentir dépassé, si par exemple il doit apprendre un poème, le fait d’apprendre chaque jour une ligne ou deux, lui permettra d'en finir rapidement le jour où il devra réciter.
    5. Vérifiez si votre enfant n’a pas un programme trop chargé. Les activités et les loisirs, c’est bon pour votre enfant, mais il ne faut surtout pas que ça devienne une source de stress supplémentaire pour vous et pour lui. Pensant bien faire, beaucoup de parents laissent crouler leurs enfants sous plusieurs activités, à tel point que l’enfant est toujours en train de courir, et de faire sans grand plaisir. Le sport, la musique, le ballet, la poterie… toutes ces activités sont excellentes, mais ce n’est pas si mal non plus de pouvoir souffler, respirer, ne rien faire et s’ennuyer. L’ennui est le premier moteur de l’imagination et de la créativité.
    6. Équilibrez et réduisez le stress dans votre vie de parents. Une longue ballade dans un parc ou à la plage le samedi matin, un déjeuner en famille le dimanche, une soirée familiale à regarder des dessins animés et des plateaux télé le mercredi soir… tout ceci peut compter pour une activité pour vous et pour vos enfants. C’est important de savoir chasser le stress en famille, transmettez-leur l’art d’apprécier les moments simples de détente.
    7. On ne le dira jamais assez, la qualité du sommeil et celle de l’alimentation ont un énorme impact sur la condition physique et l’énergie de votre enfant, et même sur ses capacités intellectuelles. Il est vital que votre enfant fasse de bonnes nuits de sommeil et qu'il ait une bonne alimentation saine.
    8. Ne mettez pas de pression inutile sur votre enfant. Vous serez appelé à revoir vos priorités, et votre manière de définir «la réussite» en famille. Quelle est pour vous la «réussite» ? Quand vous serez au clair avec votre «vision» de la réussite, et ce qui est prioritaire par rapport à cela, vous serez plus flexible et plus serein.
    9. Utilisez les bons mots, pour envoyer le bon message. Les mots sont très importants, ils permettent de construire la personnalité et l’identité de l’enfant. Au lieu de demander par exemple à votre enfant : «combien tu as eu aujourd’hui en maths ?» ou «est-ce que tu as eu une bonne note aujourd’hui ?» dites-lui plutôt «qu’est-ce qui t’est arrivé de bon aujourd’hui à l’école ?» ou «qu’est ce que tu as appris de nouveau aujourd’hui ?». Le message que vous envoyez dans les deux cas est totalement différent.
    10. Détectez très vite les lacunes, ou les retards, si votre enfant en a. Être en décalage par rapport à ses camarades peut le démotiver, d’abord pour la matière, ensuite pour l’école en général. Dès que vous détectez une lacune, faites tout le nécessaire pour l’aider à rattraper le retard, sans pour autant mettre trop de pression, ou faire un excès de zèle. Des cours particuliers pour un moment, suffiront à le remettre à niveau.
    Considérons que «l’école» c’est un peu le «travail» de nos enfants. Nous ne ramenons pas du travail à la maison chaque soir, et nous avons d’autres activités qui nous permettent de souffler, accordons les mêmes droits à nos enfants.

    Publié le : 3 Octobre 2013 - H.S., LE MATIN
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