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Pourquoi censurer la VoIP alors que les utilisateurs sont limités ?
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NOUVELLE TECHNOLOGIE
La censure des providers algériens
L'expression
17 septembre 2006
Mourad SID-ALI
«Algérie Télécom et les opérateurs télécoms alternatifs algériens ont décidé à l’unanimité de fermer, à partir d’aujourd’hui tous les liens d’interconnexion des opérateurs Vo IP dédiés à la terminaison d’appel international», lit-on dans un communiqué parvenu hier à la rédaction. Le but de ce «tour de vice» est de mettre un terme à «la chute considérable du tarif de la terminaison de la minute du trafic international vers le réseau téléphonique algérien», souligne le même communiqué.
Algérie Télécom et les providers, SLS, Eepad, Lasnet, Econet, Webson et Webcom ont donc décidé d’un commun accord d’interdire vers le réseau national toute communication émanant de l’étranger, utilisant la technologie Voix par IP qui, faut-il le signaler, est très en vogue en Occident. Cette nouvelle technologie permet, en effet, aux utilisateurs de passer des coups de fil internationaux, tout en payant l’opérateur du pays d’émission seulement.
La pratique de la VoIP a eu un succès tel outre-Méditerranée, que la quasi-totalité des coups de téléphone internationaux vers l’Algérie se font par ce biais. Il aura donc fallu faire appel à la «responsabilité citoyenne» de tous les opérateurs Télécoms pour «préserver les intérêts du pays en ce qui concerne les transactions commerciales avec le reste du monde», soutient le communiqué qui ne précise pas si cette «fermeture» devait ou pas durer dans le temps.
En tout cas, l’on retient à travers cette action «unanime» des intervenants algériens dans les technologies de l’information et de la communication, comme un net recul et une solution de facilité pour faire face au développement que connaît le secteur dans le monde entier. Et pour cause, aucun opérateur dans le monde n’a eu à pratiquer cette «censure» pour «préserver» ses intérêts. La voix par IP est, au contraire, considérée comme un marché porteur pour tous les acteurs de la téléphonie. Les entreprises de télécoms utilisent ce nouveau mode de communication pour se développer davantage.
Mais force est de constater qu’en Algérie, on a, encore une fois, pris des raccourcis au détriment des intérêts des consommateurs. En effet, à travers cette décision, les Algériens qui espéraient un jour profiter de la VoIP, reverront à la baisse leurs ambitions et attendront Dieu sait combien de temps pour accéder à cette nouvelle technologie.
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NOUVELLE TECHNOLOGIE
La censure des providers algériens
L'expression
17 septembre 2006
Mourad SID-ALI
«Algérie Télécom et les opérateurs télécoms alternatifs algériens ont décidé à l’unanimité de fermer, à partir d’aujourd’hui tous les liens d’interconnexion des opérateurs Vo IP dédiés à la terminaison d’appel international», lit-on dans un communiqué parvenu hier à la rédaction. Le but de ce «tour de vice» est de mettre un terme à «la chute considérable du tarif de la terminaison de la minute du trafic international vers le réseau téléphonique algérien», souligne le même communiqué.
Algérie Télécom et les providers, SLS, Eepad, Lasnet, Econet, Webson et Webcom ont donc décidé d’un commun accord d’interdire vers le réseau national toute communication émanant de l’étranger, utilisant la technologie Voix par IP qui, faut-il le signaler, est très en vogue en Occident. Cette nouvelle technologie permet, en effet, aux utilisateurs de passer des coups de fil internationaux, tout en payant l’opérateur du pays d’émission seulement.
La pratique de la VoIP a eu un succès tel outre-Méditerranée, que la quasi-totalité des coups de téléphone internationaux vers l’Algérie se font par ce biais. Il aura donc fallu faire appel à la «responsabilité citoyenne» de tous les opérateurs Télécoms pour «préserver les intérêts du pays en ce qui concerne les transactions commerciales avec le reste du monde», soutient le communiqué qui ne précise pas si cette «fermeture» devait ou pas durer dans le temps.
En tout cas, l’on retient à travers cette action «unanime» des intervenants algériens dans les technologies de l’information et de la communication, comme un net recul et une solution de facilité pour faire face au développement que connaît le secteur dans le monde entier. Et pour cause, aucun opérateur dans le monde n’a eu à pratiquer cette «censure» pour «préserver» ses intérêts. La voix par IP est, au contraire, considérée comme un marché porteur pour tous les acteurs de la téléphonie. Les entreprises de télécoms utilisent ce nouveau mode de communication pour se développer davantage.
Mais force est de constater qu’en Algérie, on a, encore une fois, pris des raccourcis au détriment des intérêts des consommateurs. En effet, à travers cette décision, les Algériens qui espéraient un jour profiter de la VoIP, reverront à la baisse leurs ambitions et attendront Dieu sait combien de temps pour accéder à cette nouvelle technologie.
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