Mort du rabbin Ovadia Yossef, figure des séfarades en Israël
JERUSALEM (Reuters) - Ovadia Yossef, ancien Grand Rabbin d'Israël et fondateur du parti orthodoxe Shass dans les années 1980, est mort lundi à l'âge de 93 ans.
Ovadia Yossef, qui était né en Irak, avait donné à la communauté séfarade issue du Moyen-Orient, longtemps marginalisée en Israël, un rôle politique central par la création du Shass, dont le soutien a maintenu au pouvoir plusieurs gouvernements, surtout de droite mais aussi de gauche.
Ses adversaires le surnommaient "l'ayatollah israélien" en raison de déclarations sur les Palestiniens, comparés à des serpents, ainsi que sur les non-juifs, dont le rôle premier était selon lui d'être au service des juifs.
Ses positions sur la question palestinienne étaient cependant complexes. Il considérait les territoires cisjordaniens capturés en 1967 par l'Etat hébreu comme une part de la Terre d'Israël décrite dans la Bible, mais jugeait aussi acceptable d'en céder une partie pour éviter des violences.
Des veillées de prière avaient lieu depuis un mois à travers Israël pour son rétablissement et son enterrement, dans la journée de lundi, devrait être l'un des plus importants de l'histoire du pays.
Jeffrey Heller, Julien Dury pour le service français, édité par Gilles Trequesser
Reuters
JERUSALEM (Reuters) - Ovadia Yossef, ancien Grand Rabbin d'Israël et fondateur du parti orthodoxe Shass dans les années 1980, est mort lundi à l'âge de 93 ans.
Ovadia Yossef, qui était né en Irak, avait donné à la communauté séfarade issue du Moyen-Orient, longtemps marginalisée en Israël, un rôle politique central par la création du Shass, dont le soutien a maintenu au pouvoir plusieurs gouvernements, surtout de droite mais aussi de gauche.
Ses adversaires le surnommaient "l'ayatollah israélien" en raison de déclarations sur les Palestiniens, comparés à des serpents, ainsi que sur les non-juifs, dont le rôle premier était selon lui d'être au service des juifs.
Ses positions sur la question palestinienne étaient cependant complexes. Il considérait les territoires cisjordaniens capturés en 1967 par l'Etat hébreu comme une part de la Terre d'Israël décrite dans la Bible, mais jugeait aussi acceptable d'en céder une partie pour éviter des violences.
Des veillées de prière avaient lieu depuis un mois à travers Israël pour son rétablissement et son enterrement, dans la journée de lundi, devrait être l'un des plus importants de l'histoire du pays.
Jeffrey Heller, Julien Dury pour le service français, édité par Gilles Trequesser
Reuters
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