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BEJAIA - Le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, a insisté lundi à Bejaia sur la nécessité de concrétiser, dans les délais qui lui sont contractuellement impartis, le projet de la pénétrante devant relier Béjaïa à Ahnif (Bouira), soit 30 mois.
"Il faut lever toutes les contraintes susceptibles de ralentir le chantier", a indiqué le ministre à l’adresse des acteurs concernés, préconisant, en l’espèce et dans un souci d’éviter les retards éventuels, de dresser d’ores et déjà "un planning général des travaux pour que chacun connaisse exactement ce qu’il doit faire et à quel moment précis il va pouvoir le faire".
Lancé symboliquement en avril dernier, puis mis à exécution en juillet, le projet, consistant en la réalisation d’une autoroute en 3x3 voies sur un linéaire de 100 km, bute sur une foison de contrariétés dont la persistance, est jugée de nature "à retarder sa livraison dans les délais".
Parmi elles, figurent, entre autres, le dossier des expropriations et son corollaire inhérent à la contestation des riverains, le manque de carrières d’agrégats pour faire face aux besoins du chantier, le retard déjà accusé dans l’installation des bases de vies des entreprises réalisatrices et la difficulté envisagée dans le déplacement des réseaux.
Afin d’y remédier, des solutions ont été avancées, notamment, l’ouverture de nouveaux sites pour la production d’agrégats à Toudja et Amallou, et de tout-venant à Sidi-Aich et Takeritz, le renforcement des équipes de géomètres pour les délimitations foncières, l’accélération des autorisations d’occupation de terrains pour densifier les bases techniques et de vies.
Autant d’actions engagées qui renseignent sur la volonté collective d’activer et de hâter la matérialisation de ce projet capital pour le développement économique de la wilaya. Sur le terrain le groupement d’entreprises sino-algériennes, a déjà procédé à l’ouverture de 23 km de couloir d’emprise, tracé dans la circonscription d’Amizour et escompte accentuer la cadence au fil des prochains jours.
Le même esprit et les mêmes résolutions ont valu, par ailleurs, concernant l’échangeur en construction, à la sortie sud de la ville de Béjaïa, à l’intersection des RN12 (Bejaia-Tizi-Ouzou) et 09 (Bejaia-Sétif), qui après quelques retards, dus essentiellement à un contentieux sur le tracé, dessiné à proximité d’un pipe-line, a repris de la vigueur.
Ses concepteurs, notamment l’Entreprise nationale des grands ouvrages d’art (ENGOA) et la Société nationale des travaux publics (SNTP) promettent de le mettre en service dans un délai n’excédant pas 24 mois.
Sur le site le ministre a, encore une fois, mis l’accent sur le respect des délais dont la tonalité a également été répétée avec insistance à hauteur du chantier du réalignement des quais du port commercial de Bejaia, lequel également, n’a pas avancé au rythme souhaité.
Au cours de cette visite, M. Chiali, sensibilisé au sujet de la congestion de la RN 26 reliant la localité d’El-kseur aux limites ouest de la wilaya, notamment le couloir central de la vallée de la Soummam, siège d’un trafic de près de 40.000 véhicules jours, a adhéré à l’idée de procéder à son dédoublement.
Une étude de faisabilité concernant El-kseur-SidiAich, distante de 22 km, est déjà achevée et une autre, concernant le reste de l’itinéraire, soit de sidi-Aich à Tazmalt, serait lancée dès l’année prochaine.
Le ministre s’est par ailleurs enquis de l’avancement du projet d’évitement de la ville de Kherrata et des aménagements routiers qui y sont prévus.
aps
"Il faut lever toutes les contraintes susceptibles de ralentir le chantier", a indiqué le ministre à l’adresse des acteurs concernés, préconisant, en l’espèce et dans un souci d’éviter les retards éventuels, de dresser d’ores et déjà "un planning général des travaux pour que chacun connaisse exactement ce qu’il doit faire et à quel moment précis il va pouvoir le faire".
Lancé symboliquement en avril dernier, puis mis à exécution en juillet, le projet, consistant en la réalisation d’une autoroute en 3x3 voies sur un linéaire de 100 km, bute sur une foison de contrariétés dont la persistance, est jugée de nature "à retarder sa livraison dans les délais".
Parmi elles, figurent, entre autres, le dossier des expropriations et son corollaire inhérent à la contestation des riverains, le manque de carrières d’agrégats pour faire face aux besoins du chantier, le retard déjà accusé dans l’installation des bases de vies des entreprises réalisatrices et la difficulté envisagée dans le déplacement des réseaux.
Afin d’y remédier, des solutions ont été avancées, notamment, l’ouverture de nouveaux sites pour la production d’agrégats à Toudja et Amallou, et de tout-venant à Sidi-Aich et Takeritz, le renforcement des équipes de géomètres pour les délimitations foncières, l’accélération des autorisations d’occupation de terrains pour densifier les bases techniques et de vies.
Autant d’actions engagées qui renseignent sur la volonté collective d’activer et de hâter la matérialisation de ce projet capital pour le développement économique de la wilaya. Sur le terrain le groupement d’entreprises sino-algériennes, a déjà procédé à l’ouverture de 23 km de couloir d’emprise, tracé dans la circonscription d’Amizour et escompte accentuer la cadence au fil des prochains jours.
Le même esprit et les mêmes résolutions ont valu, par ailleurs, concernant l’échangeur en construction, à la sortie sud de la ville de Béjaïa, à l’intersection des RN12 (Bejaia-Tizi-Ouzou) et 09 (Bejaia-Sétif), qui après quelques retards, dus essentiellement à un contentieux sur le tracé, dessiné à proximité d’un pipe-line, a repris de la vigueur.
Ses concepteurs, notamment l’Entreprise nationale des grands ouvrages d’art (ENGOA) et la Société nationale des travaux publics (SNTP) promettent de le mettre en service dans un délai n’excédant pas 24 mois.
Sur le site le ministre a, encore une fois, mis l’accent sur le respect des délais dont la tonalité a également été répétée avec insistance à hauteur du chantier du réalignement des quais du port commercial de Bejaia, lequel également, n’a pas avancé au rythme souhaité.
Au cours de cette visite, M. Chiali, sensibilisé au sujet de la congestion de la RN 26 reliant la localité d’El-kseur aux limites ouest de la wilaya, notamment le couloir central de la vallée de la Soummam, siège d’un trafic de près de 40.000 véhicules jours, a adhéré à l’idée de procéder à son dédoublement.
Une étude de faisabilité concernant El-kseur-SidiAich, distante de 22 km, est déjà achevée et une autre, concernant le reste de l’itinéraire, soit de sidi-Aich à Tazmalt, serait lancée dès l’année prochaine.
Le ministre s’est par ailleurs enquis de l’avancement du projet d’évitement de la ville de Kherrata et des aménagements routiers qui y sont prévus.
aps
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