Même avec la crise ambiante, Agadir ne se renouvelle pas. Elle continue à vendre ses vieux clichés, «mer et soleil»... et, plus grave, ce sont les touristes qui le disent
La station balnéaire d'Agadir est en perte de vitesse sur son premier marché émetteur étranger. Les touristes français sont beaucoup moins nombreux à séjourner dans la ville.
Au mois d'août dernier, selon les chiffres communiqués par le Conseil régional du tourisme, le marché français a enregistré -17,45% en arrivées et -18,23% en nuitées comparativement à l'an dernier.
Au niveau du cumul de janvier à août 2013, la baisse est moins importante à travers un recul de 2,92% en arrivées et 1,17% en nuitées par rapport à la même période l'an dernier. La situation est cependant inquiétante car ce qui n'est pas clairement dit, c'est la baisse des recettes des établissements.
En effet, malgré la présence de nouveaux marchés sur la destination, les chiffres d'affaires des hôteliers sont en baisse d'une manière globale de plus de 20%, voire 30% pour certains établissements ces dernières années. Dans une conjoncture internationale difficile, on aurait pu s'attendre à ce que la station balnéaire profite de la crise politique en Syrie, en Egypte et en Tunisie. Il n'en est rien, du moins pour le moment.
Selon un professionnel, l'insuffisance de la communication et de la promotion de la destination laisse place à l'amalgame avec les pays en crise. Mais ce n'est pas tout. L'aérien reste trop cher entre l'Hexagone et Agadir. Comment inverser la tendance à la baisse depuis des mois. Pour tous, un effort sur l'aérien aurait des retombées importantes sur la ville.
Il serait d'intérêt aussi de renforcer l'animation dans la station balnéaire. La destination continue à mettre en avant ses vieux clichés mer et soleil pour attirer les touristes. Le soir, particulièrement, c'est une ville morte. En dehors des restaurants et des discothèques et cabarets, le visiteur a peu de choix pour se divertir. «Agadir ne se renouvelle pas», lance un touriste.
Agadirnews le 07 - 10 - 2013.
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La station balnéaire d'Agadir est en perte de vitesse sur son premier marché émetteur étranger. Les touristes français sont beaucoup moins nombreux à séjourner dans la ville.
Au mois d'août dernier, selon les chiffres communiqués par le Conseil régional du tourisme, le marché français a enregistré -17,45% en arrivées et -18,23% en nuitées comparativement à l'an dernier.
Au niveau du cumul de janvier à août 2013, la baisse est moins importante à travers un recul de 2,92% en arrivées et 1,17% en nuitées par rapport à la même période l'an dernier. La situation est cependant inquiétante car ce qui n'est pas clairement dit, c'est la baisse des recettes des établissements.
En effet, malgré la présence de nouveaux marchés sur la destination, les chiffres d'affaires des hôteliers sont en baisse d'une manière globale de plus de 20%, voire 30% pour certains établissements ces dernières années. Dans une conjoncture internationale difficile, on aurait pu s'attendre à ce que la station balnéaire profite de la crise politique en Syrie, en Egypte et en Tunisie. Il n'en est rien, du moins pour le moment.
Selon un professionnel, l'insuffisance de la communication et de la promotion de la destination laisse place à l'amalgame avec les pays en crise. Mais ce n'est pas tout. L'aérien reste trop cher entre l'Hexagone et Agadir. Comment inverser la tendance à la baisse depuis des mois. Pour tous, un effort sur l'aérien aurait des retombées importantes sur la ville.
Il serait d'intérêt aussi de renforcer l'animation dans la station balnéaire. La destination continue à mettre en avant ses vieux clichés mer et soleil pour attirer les touristes. Le soir, particulièrement, c'est une ville morte. En dehors des restaurants et des discothèques et cabarets, le visiteur a peu de choix pour se divertir. «Agadir ne se renouvelle pas», lance un touriste.
Agadirnews le 07 - 10 - 2013.
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