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L’argent et le dialogue pour faire avancer le projet de la pénétrante Béjaia-autoroute Est-Ouest

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  • L’argent et le dialogue pour faire avancer le projet de la pénétrante Béjaia-autoroute Est-Ouest


    La pénétrante sur l'autoroute Est-Ouest aura un impact économique considérable sur la région
    Près d’un milliard de dinars ont été débloqués pour l’indemnisation des propriétaires terriens touchés par le passage du tracé de la pénétrante autoroutière devant relier le port de Béjaïa à l’autoroute Est-Ouest. L’administration est appelée à faire preuve de beaucoup de tact dans les discussions avec les propriétaires concernés.
    C’est le nouveau ministre des Travaux Publics, M. Farouk Chiali, qui en a fait l’annonce lundi lors de sa visite de travail à Béjaia. Ce déplacement est voulu comme un signal fort de la part du gouvernement, de sa volonté de faire aboutir ce projet, dont le lancement a connu un retard considérable et causé des pertes énormes pour l’économie locale. Les embouteillages le long des 100 km de la RN 26 sont le lot quotidien de milliers d’automobilistes et de transporteurs et la densité du trafic vire souvent au cauchemar.
    Depuis l’annonce du lancement effectif des travaux de réalisation, confiés au groupement sino-algérien CRCC-SAPTA, l’administration s’attelle à recenser les propriétaires terriens concernés par le passage du tracé pour engager l’opération d’indemnisation. Pour avoir un ordre d’idée sur la complexité de cette opération, les responsables locaux citent le cas d’une seule commune, Amalou en l’occurrence, où une grande partie des villages de Biziou et de Gribou, situés à moins à quelque 6 kilomètres du chef-lieu communal sera touchée. L’administration y a recensé plus de 300 propriétaires terriens à exproprier ainsi qu’une dizaine de maisons à démolir. Le long du tracé de la pénétrante, une dizaine de communes y sont concernés, ce qui donne un aperçu sur l’ampleur de la tâche pour l’administration. Cette dernière a mobilisé des experts parcellaires pour évaluer les terrains et bâtisses et fixer les montants des indemnisations.
    Dialogue et carnet de chèques
    Le ministre des TP, Farouk Chiali, a d'ailleurs beaucoup insisté sur le renforcement du dialogue entre l’administration et les propriétaires de terrains afin d’aplanir les différends qui pourraient surgir et causer des retards au projet. Car engagement a été pris par les dirigeants du groupement algéro-chinois, CRCC-SAPTA, pour livrer ce projet éminemment structurant dans un délai de 30 mois au lieu des 36 prévus initialement. Le ministre a réitéré ses instructions à l’administration locale, de se rapprocher davantage des citoyens afin de leur expliquer l’importance du projet sur le plan économique et social et de procéder rapidement à leur indemnisation.
    Les agrégats, un casse-tête local
    L'autre frein susceptible de retarder le projet, est le manque d’agrégats. Les responsables du groupement sino-algérien ont plaidé pour l’ouverture de deux carrières supplémentaires d’agrégats pour répondre aux besoins du chantier. Une ouverture qui pose problème du fait du refus des populations limitrophes de ces carrières en raison des désagréments causés par l'extraction et le concassage des roches. Des contacts avaient déjà été pris par les maîtres d’œuvre avec les responsables de carrières d’agrégats de la région ainsi que les importateurs de ferrailles pour s’assurer de la disponibilité des matériaux et éviter des arrêts des travaux. La prospection a aussi concerné les terrains pour stocker 50 à 60% des matériaux avant le début effectif des travaux.
    Un couac bureaucratique est venu également couper l’élan des dirigeants de la société mixte algéro-chinoise et qui aurait même été à l’origine d’un arrêt momentané des travaux. Il s’agit en l’occurrence de l’absence d’un ordre de service (ODS), que devait délivrer l’agence nationale des autoroutes (ANA). Interrogé à ce sujet, le wali de Béjaïa avait vite balayé le problème en affirmant que « la non-délivrance de ce document n’influait nullement sur l’avancement des travaux ».
    maghrebemergent
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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