Écrit par Farid Messaoud
Kepler Technologies, spécialisé dans le développement de solutions informatiques pointues, pour des métiers aussi complexes que les banques et les assurances, veut apporter des solutions aux assureurs algériens pour optimiser leur service, notamment dans la branche automobile. Cette technologie,
Kepler la développe dans une conjoncture internationale particulière aujourd’hui : les facteurs liés à l’actualité, comme les catastrophes naturelles de ces dernières années, et la volatilité du volume des sinistres qui en découle ont contribué à mettre en évidence l’importance cruciale d’une bonne gestion des sinistres.
Le secteur des assurances en Algérie a réalisé durant le premier trimestre de 2013 un chiffre d’affaires de 30,7 milliards de dinars, en hausse de 23% par rapport à la même période de 2012. Les assurances dommages continuent à produire l’essentiel des primes enregistrées par les compagnies d’assurances. Et la branche automobile, qui a généré 61% des rendements des assurances dommages, a progressé de 26% par rapport au premier trimestre 2012, avec un chiffre d’affaires de 18,1 milliards de dinars. Cette filière continue de doper les bilans chiffrés du secteur. Les sociétés d’assurances en tirent profit, pas les assurés. L’assurance automobile a mauvaise presse et les compagnies d’assurances le savent. Autorités publiques et organismes corporatistes les exhortent à moderniser cette branche, à faire davantage d’efforts pour écourter les délais de remboursement, améliorer la qualité de service… Si ça ne marche pas, c’est que l’on n’en fait pas assez. Cette situation, entreprises et groupes étrangers la connaissent et veulent en tirer partie. Kepler, un groupe aux ramifications internationales, s’incruste dans la brèche. Il propose aux compagnies d’assurances algériennes « Amane Auto », une nouvelle technologie informatique pour une meilleure gestion des sinistres automobiles. Ce système, qui s’appuie sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC), les compagnies d’assurances, aussi bien privées que publiques, en ont déjà pris connaissance. Kepler souhaite, en fait, transposer un système, qui a cours en Europe, aux sociétés algériennes et dématérialiser leur système de gestion des sinistres automobiles. Les experts de Kepler connaissent le marché algérien. Ils livrent une litanie de données : en Algérie, la branche automobile tient le haut du pavé dans les branches d’assurances. Le transport routier y est actuellement le mode le plus sollicité, aussi bien par les voyageurs que par les transporteurs de marchandises. En effet, ce mode de transport représente plus de 90% des modes de transport utilisés, surtout depuis le développement des axes routiers, avec la réalisation de l’autoroute Est-Ouest et ses différentes ramifications vers plusieurs wilayas du Nord et des Hauts-Plateaux. De plus, le parc national automobile a connu, durant ces dix dernières années, de 2002 à 2011, un accroissement substantiel, se traduisant par 1 536 068 véhicules de plus, représentant 51,58% du parc existant en 2002. Ce dernier, a totalisé à fin décembre 2011, 4 513 925 véhicules, contre 4 314 607 véhicules en 2010. Au regard de cette évolution et de l’obligation de l’assurance responsabilité civile (RC) automobile, le nombre de contrats souscrits ne cesse d’augmenter d’année en année, impliquant nécessairement un nombre plus élevé de sinistres, note Crichton Cyril, directeur technique à Kepler. « Amane auto », une solution appropriée ? Kepler Technologies, spécialisé dans le développement de solutions informatiques pointues, pour des métiers aussi complexes que les banques et les assurances, veut apporter des solutions aux assureurs algériens pour optimiser leur service, ajoute Crichton Cyril.
Flexibilité nécessaire dans un marché en transition
Ce système de gestion électronique a été déjà adopté par Groupama, une société française, et a été plusieurs fois primé en 2012, relève l’expert. Et de souligner : ce succès n’est pas fortuit puisqu’il offre de véritables avantages comparatifs à d’autres systèmes déjà utilisés. « Amane Auto » est une application de gestion et une bonne exécution de toutes les tâches composées de plusieurs modules : sinistre automobile, dommage corporel, liquidation, règlement tiers, reporting. Et grâce à ce système, il est possible de localiser à tout moment la structure travaillant sur le dossier, d’alerter le responsable ad hoc d’une situation anormale (non-respect d’un délai), d’alerter le client sur l’avancement de son dossier et sur les anomalies constatées pour lesquelles son intervention est nécessaire, d’assurer la traçabilité complète des dossiers pour des missions d’audit éventuelles (l’auditeur doit pouvoir déterminer qui a changé quoi et quand (horodatage et comment), de mesurer la performance individuelle de chaque opérateur ou groupe d’opérateurs. Le module sinistre automobile pilote le dossier sinistre de la prédéclaration ou la déclaration en agence suivant le choix de l’assureur, jusqu’à son règlement. La solution a été conçue pour le marché algérien et apporte la flexibilité nécessaire pour accommoder les spécificités de chaque assureur. Elle se décline en trois étapes principales : la création, l’expertise et le règlement. A partir d’une prédéclaration du sinistré par email ou SMS, ou une simple déclaration en agence, le système dont il est question prend en charge le dossier, s’assure de la cohérence et de l’exhaustivité des informations saisies ou « importées » du système technique, et pilote l’affectation du dossier à l’expert. L’expertise est une partie du processus. Après consultation du dossier, l’expert programme l’expertise avec le client, qui est alerté automatiquement par SMS. Puis il procède à l’expertise, détecte une fraude éventuelle, fait une première évaluation avant de produire son rapport qui permettra de fixer le montant des dommages. Et suite à l’expertise, le gestionnaire sinistre va devoir décider de l’indemnisation sur la base de la couverture et du montant des dommages. La hiérarchie sera impliquée suivant les montants, puis le comptable termine le cycle avec le client, informé de la disponibilité de son chèque par SMS. Ce dernier a la possibilité de refuser l’indemnisation, auquel cas une nouvelle expertise pourra être déclenchée. Le cheminement semble ainsi séduisant, écourtant les délais de règlement des sinistres, grâce à l’outil informatique. Cela devrait susciter un débat fort intéressant. Il est vrai que l’arrivée d’une nouvelle génération de technologies a suscité, ces dernières années, un regain d’intérêt pour l’informatisation de la gestion des sinistres. Mais il reste de nombreux défis à relever pour obtenir les bénéfices escomptés. Aussi, est-il intéressant d’analyser dans quelle mesure les assureurs optimisent leurs performances en investissant dans les technologies de gestion des sinistres et sur quels points ils doivent se focaliser pour augmenter leurs chances de réussite. Les assureurs reconnaissent le besoin d’une meilleure gestion des données, mais n’en font pas pour autant une priorité dans le déploiement des technologies de gestion des sinistres. Il est largement reconnu dans le secteur des assurances que la simplification et la fluidification des processus de gestion des sinistres sont des enjeux majeurs pour les assureurs. Les difficultés auxquelles sont confrontés les acteurs en Europe, par exemple, sont exacerbées par le nombre et la variété des problématiques qui touchent leurs activités. Dans le climat actuel de contraintes budgétaires, garantir l’efficacité des opérations, tout en répondant aux attentes des clients dans le respect de la réglementation, représente un réel défi pour les directions chargées des sinistres. Les pertes liées à une mauvaise gestion des sinistres – connues sous le nom de « leakage » – restent également un problème, en particulier dans la lutte contre la fraude.
Un processus simple et fluide
Les facteurs liés à l’actualité, comme les catastrophes naturelles de ces dernières années, et la volatilité du volume des sinistres qui en découle ont également contribué à mettre en évidence l’importance cruciale d’une bonne gestion des sinistres. S’il est possible de réaliser ces bénéfices opérationnels et de démontrer l’impact d’un processus à la fois simple et fluide de gestion des sinistres sur les résultats d’une société, alors l’intérêt d’accroître les investissements, en particulier dans les technologies, devient évident. Les experts de Kepler, pour séduire les compagnies d’assurances algériennes, mettent en exergue un rapport sur la situation du secteur des assurances dans cinq pays européens. Ce document s’appuie sur des entretiens avec des dirigeants et des responsables des fonctions gestion des sinistres et informatiques. Le rapport s’intéresse plus particulièrement à certains domaines dans lesquels les assureurs doivent investir pour obtenir des améliorations.
Kepler Technologies, spécialisé dans le développement de solutions informatiques pointues, pour des métiers aussi complexes que les banques et les assurances, veut apporter des solutions aux assureurs algériens pour optimiser leur service, notamment dans la branche automobile. Cette technologie,
Kepler la développe dans une conjoncture internationale particulière aujourd’hui : les facteurs liés à l’actualité, comme les catastrophes naturelles de ces dernières années, et la volatilité du volume des sinistres qui en découle ont contribué à mettre en évidence l’importance cruciale d’une bonne gestion des sinistres.
Le secteur des assurances en Algérie a réalisé durant le premier trimestre de 2013 un chiffre d’affaires de 30,7 milliards de dinars, en hausse de 23% par rapport à la même période de 2012. Les assurances dommages continuent à produire l’essentiel des primes enregistrées par les compagnies d’assurances. Et la branche automobile, qui a généré 61% des rendements des assurances dommages, a progressé de 26% par rapport au premier trimestre 2012, avec un chiffre d’affaires de 18,1 milliards de dinars. Cette filière continue de doper les bilans chiffrés du secteur. Les sociétés d’assurances en tirent profit, pas les assurés. L’assurance automobile a mauvaise presse et les compagnies d’assurances le savent. Autorités publiques et organismes corporatistes les exhortent à moderniser cette branche, à faire davantage d’efforts pour écourter les délais de remboursement, améliorer la qualité de service… Si ça ne marche pas, c’est que l’on n’en fait pas assez. Cette situation, entreprises et groupes étrangers la connaissent et veulent en tirer partie. Kepler, un groupe aux ramifications internationales, s’incruste dans la brèche. Il propose aux compagnies d’assurances algériennes « Amane Auto », une nouvelle technologie informatique pour une meilleure gestion des sinistres automobiles. Ce système, qui s’appuie sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC), les compagnies d’assurances, aussi bien privées que publiques, en ont déjà pris connaissance. Kepler souhaite, en fait, transposer un système, qui a cours en Europe, aux sociétés algériennes et dématérialiser leur système de gestion des sinistres automobiles. Les experts de Kepler connaissent le marché algérien. Ils livrent une litanie de données : en Algérie, la branche automobile tient le haut du pavé dans les branches d’assurances. Le transport routier y est actuellement le mode le plus sollicité, aussi bien par les voyageurs que par les transporteurs de marchandises. En effet, ce mode de transport représente plus de 90% des modes de transport utilisés, surtout depuis le développement des axes routiers, avec la réalisation de l’autoroute Est-Ouest et ses différentes ramifications vers plusieurs wilayas du Nord et des Hauts-Plateaux. De plus, le parc national automobile a connu, durant ces dix dernières années, de 2002 à 2011, un accroissement substantiel, se traduisant par 1 536 068 véhicules de plus, représentant 51,58% du parc existant en 2002. Ce dernier, a totalisé à fin décembre 2011, 4 513 925 véhicules, contre 4 314 607 véhicules en 2010. Au regard de cette évolution et de l’obligation de l’assurance responsabilité civile (RC) automobile, le nombre de contrats souscrits ne cesse d’augmenter d’année en année, impliquant nécessairement un nombre plus élevé de sinistres, note Crichton Cyril, directeur technique à Kepler. « Amane auto », une solution appropriée ? Kepler Technologies, spécialisé dans le développement de solutions informatiques pointues, pour des métiers aussi complexes que les banques et les assurances, veut apporter des solutions aux assureurs algériens pour optimiser leur service, ajoute Crichton Cyril.
Flexibilité nécessaire dans un marché en transition
Ce système de gestion électronique a été déjà adopté par Groupama, une société française, et a été plusieurs fois primé en 2012, relève l’expert. Et de souligner : ce succès n’est pas fortuit puisqu’il offre de véritables avantages comparatifs à d’autres systèmes déjà utilisés. « Amane Auto » est une application de gestion et une bonne exécution de toutes les tâches composées de plusieurs modules : sinistre automobile, dommage corporel, liquidation, règlement tiers, reporting. Et grâce à ce système, il est possible de localiser à tout moment la structure travaillant sur le dossier, d’alerter le responsable ad hoc d’une situation anormale (non-respect d’un délai), d’alerter le client sur l’avancement de son dossier et sur les anomalies constatées pour lesquelles son intervention est nécessaire, d’assurer la traçabilité complète des dossiers pour des missions d’audit éventuelles (l’auditeur doit pouvoir déterminer qui a changé quoi et quand (horodatage et comment), de mesurer la performance individuelle de chaque opérateur ou groupe d’opérateurs. Le module sinistre automobile pilote le dossier sinistre de la prédéclaration ou la déclaration en agence suivant le choix de l’assureur, jusqu’à son règlement. La solution a été conçue pour le marché algérien et apporte la flexibilité nécessaire pour accommoder les spécificités de chaque assureur. Elle se décline en trois étapes principales : la création, l’expertise et le règlement. A partir d’une prédéclaration du sinistré par email ou SMS, ou une simple déclaration en agence, le système dont il est question prend en charge le dossier, s’assure de la cohérence et de l’exhaustivité des informations saisies ou « importées » du système technique, et pilote l’affectation du dossier à l’expert. L’expertise est une partie du processus. Après consultation du dossier, l’expert programme l’expertise avec le client, qui est alerté automatiquement par SMS. Puis il procède à l’expertise, détecte une fraude éventuelle, fait une première évaluation avant de produire son rapport qui permettra de fixer le montant des dommages. Et suite à l’expertise, le gestionnaire sinistre va devoir décider de l’indemnisation sur la base de la couverture et du montant des dommages. La hiérarchie sera impliquée suivant les montants, puis le comptable termine le cycle avec le client, informé de la disponibilité de son chèque par SMS. Ce dernier a la possibilité de refuser l’indemnisation, auquel cas une nouvelle expertise pourra être déclenchée. Le cheminement semble ainsi séduisant, écourtant les délais de règlement des sinistres, grâce à l’outil informatique. Cela devrait susciter un débat fort intéressant. Il est vrai que l’arrivée d’une nouvelle génération de technologies a suscité, ces dernières années, un regain d’intérêt pour l’informatisation de la gestion des sinistres. Mais il reste de nombreux défis à relever pour obtenir les bénéfices escomptés. Aussi, est-il intéressant d’analyser dans quelle mesure les assureurs optimisent leurs performances en investissant dans les technologies de gestion des sinistres et sur quels points ils doivent se focaliser pour augmenter leurs chances de réussite. Les assureurs reconnaissent le besoin d’une meilleure gestion des données, mais n’en font pas pour autant une priorité dans le déploiement des technologies de gestion des sinistres. Il est largement reconnu dans le secteur des assurances que la simplification et la fluidification des processus de gestion des sinistres sont des enjeux majeurs pour les assureurs. Les difficultés auxquelles sont confrontés les acteurs en Europe, par exemple, sont exacerbées par le nombre et la variété des problématiques qui touchent leurs activités. Dans le climat actuel de contraintes budgétaires, garantir l’efficacité des opérations, tout en répondant aux attentes des clients dans le respect de la réglementation, représente un réel défi pour les directions chargées des sinistres. Les pertes liées à une mauvaise gestion des sinistres – connues sous le nom de « leakage » – restent également un problème, en particulier dans la lutte contre la fraude.
Un processus simple et fluide
Les facteurs liés à l’actualité, comme les catastrophes naturelles de ces dernières années, et la volatilité du volume des sinistres qui en découle ont également contribué à mettre en évidence l’importance cruciale d’une bonne gestion des sinistres. S’il est possible de réaliser ces bénéfices opérationnels et de démontrer l’impact d’un processus à la fois simple et fluide de gestion des sinistres sur les résultats d’une société, alors l’intérêt d’accroître les investissements, en particulier dans les technologies, devient évident. Les experts de Kepler, pour séduire les compagnies d’assurances algériennes, mettent en exergue un rapport sur la situation du secteur des assurances dans cinq pays européens. Ce document s’appuie sur des entretiens avec des dirigeants et des responsables des fonctions gestion des sinistres et informatiques. Le rapport s’intéresse plus particulièrement à certains domaines dans lesquels les assureurs doivent investir pour obtenir des améliorations.
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