Publié le 9 octobre 2013 par Salem Benammar - Article du nº 324
On reconnaît les bons musulmans à leur art de porter les coups au-dessous de la ceinture. l’auteur de ce recueil d’avis de Fatwas new wave n’échappe pas à la règle. Plutôt que de débattre et d’argumenter, il sort son artillerie lourde pour me réduire au silence et émettre un diagnostic sur mon état de santé mentale et cracher son venin musulman sur mon enfance. Son comportement est bien dans la pure tradition musulmane.
Je ne suis pas le premier, ni le dernier qui aura à essuyer leurs foudres langagières. Certains ont payé de leur vie, d’autres comme le grand écrivain égyptien Néguib Mahfoudh Prix Nobel de la littérature a failli y passer en 1982 à cause de ses doutes sur Adam et Eve et le Coran. Faute d’argument on achève son contradicteur ou on le calomnie.
Grâce à mon amie Marie-Eve Bergaul-Albeck, contributrice occasionnelle à Riposte Laïque, humaniste et farouche défenseuse de la laïcité, qui s’est dévouée pour la bonne cause en faisant l’aumône laïque à cet auteur que je n’oserais qualifier, en achetant les mains gantées par une température de 22° un torchon indigne des torchons de cuisine dont je livre à nos lecteurs quelques extraits qui se commentent d’eux-mêmes avec des annotations fulgurantes, sensées et ô combien précieuses de Marie-Eve.
« Devant les craintes dont m’a fait part notre cher Salem Benammar, désigné, dans un Dictionnaire de l’islamophobie, à la vindicte musulmane et aux chicaneurs de tout poil qui ont leur rond de serviette à la 17ème chambre correctionnelle, j’ai couru acheter ce bouquin, histoire de savoir de quoi je parle et pouvoir lire à Salem les trois pages et demi qui lui sont consacrées. On l’y accuse de haine contre les musulmans [de racisme antimusulman comme si les musulmans constituaient un groupe ethnique spécifique et l'islam était leur marqueur génétique], en semant le doute quant à son état mental.
On va jusqu’à le qualifier de « sinistre individu déchaîné dont seul un triste vécu ou une enfance traumatisante, sans amour, peut expliquer une telle logorrhée haineuse à l’endroit de l’islam et de ses fidèles ».
On ajoute qu’il est « plutôt le ‘Mohamed [un coup je suis leur sioniste, un coup leur sale juif, un coup anti-islam, et j'en passe mais les voilà qui insultent leur prophète à travers moi] de service des islamophobes de tout poil ».
Et là où l’on peut s’interroger sur la pertinence de l’auteur de ce torchon et de ces paroles désobligeantes, c’est lorsqu’il ajoute : « Avant lui, d’autres ont lancé leur croisade contre l’islam et les musulmans dans des termes comparables. Et de citer rien moins que Mustapha Kemal Atatürk « qui crachait aussi sa haine il y a près d’un siècle. Kamel Meziti, l’auteur de ce dictionnaire indigne, a dû s’étrangler s’il a eu la bonne idée de regarder, sur LCP, le documentaire – qui passe en boucle – consacré précisément à Mustapha Kemal, fondateur de la Turquie moderne.
Car cette même citation du grand homme y est intégralement reprise ! Elle est sans appel pour l’islam et je ne résiste pas au plaisir de vous la transmettre : « Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d’un vieux cheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares, ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la Constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes. L’islam, cette théologie absurde d’un Bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies. » Comparer la vigueur de la prose de notre ami Salem à celle d’Atatürk, que demander de plus ?
Il ne manque à Salem que la célébrité mondiale dont jouit, aujourd’hui encore, Mustapha Kemal, quelque 80 ans après sa mort. Mais qui, à part les historiens des religions, a jamais entendu parler de Kamel Meziti, l’auteur de ce Dictionnaire de la dénonciation ? »
Est-il es qualité de se faire mon procureur et décréter le plus islamiquement du monde mon clouage au pilori ?
S’il avait un tant soit peu de lucidité intellectuelle et civilité il n’aurait pas fait de la calomnie et de la violence verbale une arme de défense de sa religion que rien n’autorise à se faire l’inquisiteur ex cathedra. Oubliant que la Loi de Talion n’est pas la loi de la république. A moins qu’il ne confonde la France avec la majorité des pays musulmans dont je tairais les noms, de peur de me voir accuser de racisme anti-musulman.
Comme tout bon musulman fier de son islamité, il est plus que jamais convaincu qu’il a franchi une étape considérable dans sa quête de Graal. Désormais les portes de son paradis musulman lui sont ouvertes après avoir usé de tant de bassesse, d’arrogance, de préjugés, d’invectives pour venger « l’affront » fait à sa religion, allergique à toute critique. Je passe sur ses élucubrations psychédéliques, projectives que même Freud aurait été incapable de diagnostiquer. Avec les illuminés candidats aux prébendes d’Allah, la psychanalyse est une science très inexacte et burlesque.
Il s’est tellement emmêlé les pinceaux qu’il a raté le tableau qui se voulait une description fidèle de ma personne, mais qui est en réalité un exact reflet de sa propre personnalité et son histoire de vie. Il s’est servi de moi comme modèle de substitution. Son imposture ratée, est aussi abracadabrante, ridicule, grotesque et inqualifiable.
Maintenant qu’il a balancé sa liste des « ennemis » de l’islam en pâture à ses coreligionnaires les plus virulents et enragés, connaît-il au moins l’usage qu’ils vont en faire et le sort inquiétant qui leur sera réservé ? Est-il conscient que son torchon est un pousse-au-crime ?
Il y a tout lieu de croire que l’on assiste grâce à son recueil de fatwas, à une honte pour la république et une tache infamante indélébile pour sa Maison d’éditions, à l’émergence de la censure musulmane ainsi qu’à la résurgence du maccarthysme à la sauce d’une France islamo-compatible.
Ce n’est ni un crime ni un délit d’être islamo-incompatible que cet individu inquisiteur new wave assimile par manque de discernement à l’islamophobie.
Islamo-incompatible je le suis mais ni islamophobe ni antimusulmans, surtout ceux respectueux des lois de la république et qui ne revendiquent pas leur islamité avant leur citoyenneté.
Salem Benammar
On reconnaît les bons musulmans à leur art de porter les coups au-dessous de la ceinture. l’auteur de ce recueil d’avis de Fatwas new wave n’échappe pas à la règle. Plutôt que de débattre et d’argumenter, il sort son artillerie lourde pour me réduire au silence et émettre un diagnostic sur mon état de santé mentale et cracher son venin musulman sur mon enfance. Son comportement est bien dans la pure tradition musulmane.
Je ne suis pas le premier, ni le dernier qui aura à essuyer leurs foudres langagières. Certains ont payé de leur vie, d’autres comme le grand écrivain égyptien Néguib Mahfoudh Prix Nobel de la littérature a failli y passer en 1982 à cause de ses doutes sur Adam et Eve et le Coran. Faute d’argument on achève son contradicteur ou on le calomnie.
Grâce à mon amie Marie-Eve Bergaul-Albeck, contributrice occasionnelle à Riposte Laïque, humaniste et farouche défenseuse de la laïcité, qui s’est dévouée pour la bonne cause en faisant l’aumône laïque à cet auteur que je n’oserais qualifier, en achetant les mains gantées par une température de 22° un torchon indigne des torchons de cuisine dont je livre à nos lecteurs quelques extraits qui se commentent d’eux-mêmes avec des annotations fulgurantes, sensées et ô combien précieuses de Marie-Eve.
« Devant les craintes dont m’a fait part notre cher Salem Benammar, désigné, dans un Dictionnaire de l’islamophobie, à la vindicte musulmane et aux chicaneurs de tout poil qui ont leur rond de serviette à la 17ème chambre correctionnelle, j’ai couru acheter ce bouquin, histoire de savoir de quoi je parle et pouvoir lire à Salem les trois pages et demi qui lui sont consacrées. On l’y accuse de haine contre les musulmans [de racisme antimusulman comme si les musulmans constituaient un groupe ethnique spécifique et l'islam était leur marqueur génétique], en semant le doute quant à son état mental.
On va jusqu’à le qualifier de « sinistre individu déchaîné dont seul un triste vécu ou une enfance traumatisante, sans amour, peut expliquer une telle logorrhée haineuse à l’endroit de l’islam et de ses fidèles ».
On ajoute qu’il est « plutôt le ‘Mohamed [un coup je suis leur sioniste, un coup leur sale juif, un coup anti-islam, et j'en passe mais les voilà qui insultent leur prophète à travers moi] de service des islamophobes de tout poil ».
Et là où l’on peut s’interroger sur la pertinence de l’auteur de ce torchon et de ces paroles désobligeantes, c’est lorsqu’il ajoute : « Avant lui, d’autres ont lancé leur croisade contre l’islam et les musulmans dans des termes comparables. Et de citer rien moins que Mustapha Kemal Atatürk « qui crachait aussi sa haine il y a près d’un siècle. Kamel Meziti, l’auteur de ce dictionnaire indigne, a dû s’étrangler s’il a eu la bonne idée de regarder, sur LCP, le documentaire – qui passe en boucle – consacré précisément à Mustapha Kemal, fondateur de la Turquie moderne.
Car cette même citation du grand homme y est intégralement reprise ! Elle est sans appel pour l’islam et je ne résiste pas au plaisir de vous la transmettre : « Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d’un vieux cheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares, ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la Constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes. L’islam, cette théologie absurde d’un Bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies. » Comparer la vigueur de la prose de notre ami Salem à celle d’Atatürk, que demander de plus ?
Il ne manque à Salem que la célébrité mondiale dont jouit, aujourd’hui encore, Mustapha Kemal, quelque 80 ans après sa mort. Mais qui, à part les historiens des religions, a jamais entendu parler de Kamel Meziti, l’auteur de ce Dictionnaire de la dénonciation ? »
Est-il es qualité de se faire mon procureur et décréter le plus islamiquement du monde mon clouage au pilori ?
S’il avait un tant soit peu de lucidité intellectuelle et civilité il n’aurait pas fait de la calomnie et de la violence verbale une arme de défense de sa religion que rien n’autorise à se faire l’inquisiteur ex cathedra. Oubliant que la Loi de Talion n’est pas la loi de la république. A moins qu’il ne confonde la France avec la majorité des pays musulmans dont je tairais les noms, de peur de me voir accuser de racisme anti-musulman.
Comme tout bon musulman fier de son islamité, il est plus que jamais convaincu qu’il a franchi une étape considérable dans sa quête de Graal. Désormais les portes de son paradis musulman lui sont ouvertes après avoir usé de tant de bassesse, d’arrogance, de préjugés, d’invectives pour venger « l’affront » fait à sa religion, allergique à toute critique. Je passe sur ses élucubrations psychédéliques, projectives que même Freud aurait été incapable de diagnostiquer. Avec les illuminés candidats aux prébendes d’Allah, la psychanalyse est une science très inexacte et burlesque.
Il s’est tellement emmêlé les pinceaux qu’il a raté le tableau qui se voulait une description fidèle de ma personne, mais qui est en réalité un exact reflet de sa propre personnalité et son histoire de vie. Il s’est servi de moi comme modèle de substitution. Son imposture ratée, est aussi abracadabrante, ridicule, grotesque et inqualifiable.
Maintenant qu’il a balancé sa liste des « ennemis » de l’islam en pâture à ses coreligionnaires les plus virulents et enragés, connaît-il au moins l’usage qu’ils vont en faire et le sort inquiétant qui leur sera réservé ? Est-il conscient que son torchon est un pousse-au-crime ?
Il y a tout lieu de croire que l’on assiste grâce à son recueil de fatwas, à une honte pour la république et une tache infamante indélébile pour sa Maison d’éditions, à l’émergence de la censure musulmane ainsi qu’à la résurgence du maccarthysme à la sauce d’une France islamo-compatible.
Ce n’est ni un crime ni un délit d’être islamo-incompatible que cet individu inquisiteur new wave assimile par manque de discernement à l’islamophobie.
Islamo-incompatible je le suis mais ni islamophobe ni antimusulmans, surtout ceux respectueux des lois de la république et qui ne revendiquent pas leur islamité avant leur citoyenneté.
Salem Benammar
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