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PéKIN - La Chine n'assouplira son régime de change que "progressivement". Il n'est pas certain que cela se traduise par une appréciation de sa monnaie, a prévenu lundi le gouverneur de la Banque de Chine, en réaction à l'appel du G7 à une réévaluation.
"En fait, nous ne sommes pas vraiment sûrs que la libéralisation du taux de change (en Chine) se traduise nécessairement par une réévaluation du Renminbi (autre nom pour le yuan)", a déclaré Zhou Xiachuan dans une interview au quotidien économique "Emerging Markets", publié à Singapour.
Certes, avec une plus grande ouverture de la Chine aux investissements étrangers, la demande de yuan augmenterait et donc sa valeur sur le marché des changes, a-t-il fait valoir.
Mais dans le même temps, les entreprises chinoises et les particuliers souhaitent investir davantage à l'étranger, ou y voyager, ce qui pourrait avoir un effet de compensation et rend toute prédiction sur le taux de change du yuan difficile, a ajouté M. Zhou.
Quoi qu'il en soit, "nous pensons que cette réforme du taux de change doit être progressive", a réaffirmé le gouverneur de la Banque de Chine, et précédée en tout cas par une réforme du secteur bancaire, des marchés financiers et des taux d'intérêt.
La Chine reste donc ferme malgré l'appel que lui ont lancé samedi à Singapour les ministres des Finances des pays riches du G7 à réévaluer sa monnaie. Le niveau du yuan, maintenu artificiellement bas, est considéré comme une concurrence commerciale déloyale par les pays industrialisés, les Etats-Unis notamment, car il contribue à doper les exportations chinoises.
Info Suisse
SDA-ATS
PéKIN - La Chine n'assouplira son régime de change que "progressivement". Il n'est pas certain que cela se traduise par une appréciation de sa monnaie, a prévenu lundi le gouverneur de la Banque de Chine, en réaction à l'appel du G7 à une réévaluation.
"En fait, nous ne sommes pas vraiment sûrs que la libéralisation du taux de change (en Chine) se traduise nécessairement par une réévaluation du Renminbi (autre nom pour le yuan)", a déclaré Zhou Xiachuan dans une interview au quotidien économique "Emerging Markets", publié à Singapour.
Certes, avec une plus grande ouverture de la Chine aux investissements étrangers, la demande de yuan augmenterait et donc sa valeur sur le marché des changes, a-t-il fait valoir.
Mais dans le même temps, les entreprises chinoises et les particuliers souhaitent investir davantage à l'étranger, ou y voyager, ce qui pourrait avoir un effet de compensation et rend toute prédiction sur le taux de change du yuan difficile, a ajouté M. Zhou.
Quoi qu'il en soit, "nous pensons que cette réforme du taux de change doit être progressive", a réaffirmé le gouverneur de la Banque de Chine, et précédée en tout cas par une réforme du secteur bancaire, des marchés financiers et des taux d'intérêt.
La Chine reste donc ferme malgré l'appel que lui ont lancé samedi à Singapour les ministres des Finances des pays riches du G7 à réévaluer sa monnaie. Le niveau du yuan, maintenu artificiellement bas, est considéré comme une concurrence commerciale déloyale par les pays industrialisés, les Etats-Unis notamment, car il contribue à doper les exportations chinoises.
Info Suisse
SDA-ATS