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(CercleFinance.com) - Le Brent se maintenait ce midi non loin des 110 dollars, la Libye aidant. Mais le WTI américain restait à la traîne après l'annonce la forte hausse des stocks de brut aux Etats-Unis. Ainsi, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en novembre gagnait 0,8% à 109,9 dollars, le WTI américain de même échéance prenant 0,5% à 103,5 dollars.
Le cours du WTI reste inférieur de près de 1,5 dollar à celui constaté voilà 24 heures, alors que le Brent n'a cédé qu'une trentaine cents.
En effet, l'Energy Information Agency, l'agence fédérale de l'énergie dont le 'shutdown' budgétaire n'affecte pas l'activité statistique, a fait état hier d'une hausse bien plus forte que prévu des stocks commerciaux de pétrole brut : passés de 363,7 à 370,5 millions d'unités alors que la hausse prévue était de l'ordre de 1,5 million de barils, cette 'jauge' du brut disponible sur le marché US remonte ainsi à son plus haut niveau depuis la première semaine de juillet.
Il s'agit aussi de sa troisième semaine de hausse d'affilée. En somme, le brut disponible sur le marché américain semble repartir à la hausse, ce qui mécaniquement pèse sur les cours.
Notons cependant que les stocks de distillats, catégorie de produits raffinés comprenant le diesel et le fuel domestique (dont la demande devrait aller croissant avec l'avancée dans la saison froide), ont baissé de 129,2 à 126,1 millions de barils.
En Europe en revanche, le risque géopolitique aime à rappeler qu'il n'a pas complètement disparu. L'annonce de l'enlèvement par des rebelles d'Ali Zaidan, Premier ministre de Libye, un important mais désormais erratique fournisseur de brut de l'Europe, relance les craintes sur les approvisionnements. Et ce bien que l'officiel libyen a depuis été libéré.
Copyright (c) 2013 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Le cours du WTI reste inférieur de près de 1,5 dollar à celui constaté voilà 24 heures, alors que le Brent n'a cédé qu'une trentaine cents.
En effet, l'Energy Information Agency, l'agence fédérale de l'énergie dont le 'shutdown' budgétaire n'affecte pas l'activité statistique, a fait état hier d'une hausse bien plus forte que prévu des stocks commerciaux de pétrole brut : passés de 363,7 à 370,5 millions d'unités alors que la hausse prévue était de l'ordre de 1,5 million de barils, cette 'jauge' du brut disponible sur le marché US remonte ainsi à son plus haut niveau depuis la première semaine de juillet.
Il s'agit aussi de sa troisième semaine de hausse d'affilée. En somme, le brut disponible sur le marché américain semble repartir à la hausse, ce qui mécaniquement pèse sur les cours.
Notons cependant que les stocks de distillats, catégorie de produits raffinés comprenant le diesel et le fuel domestique (dont la demande devrait aller croissant avec l'avancée dans la saison froide), ont baissé de 129,2 à 126,1 millions de barils.
En Europe en revanche, le risque géopolitique aime à rappeler qu'il n'a pas complètement disparu. L'annonce de l'enlèvement par des rebelles d'Ali Zaidan, Premier ministre de Libye, un important mais désormais erratique fournisseur de brut de l'Europe, relance les craintes sur les approvisionnements. Et ce bien que l'officiel libyen a depuis été libéré.
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