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mouton-Les partisans de la "frime" et les autres

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  • mouton-Les partisans de la "frime" et les autres

    AID EL ADHA PREPARATION

    CONSTANTINE - Lorsque l’Aïd El Adha commence à poindre à l’horizon, il s’en trouve qui saisissent l’occasion pour s’offrir des béliers à 90.000, 100.000, voire 150.000 dinars, comme si l’ascension sociale ou la réussite se mesuraient à l’aune de la taille de "Kebch el Aïd" ou de la longueur de ses cornes.

    La célébration du sacrifice du prophète Ibrahim Al Khalil, le 10 de Dhou El Hidja, mois du pèlerinage aux Lieux Saints de l’islam, semble de plus en plus s’éloigner de son caractère éminemment spirituel pour "s’immiscer dans les dédales du m’as-tu-vu", estime Abdelfettah F., professeur dans un lycée de Constantine.
    Cet enseignant de mathématique, lui-même père de famille, soutient qu’il est "quelque part inconvenant de donner à ses enfants une créature de 200 kg, abondamment cornue et à la toison épaisse, rien que pour qu’ils puissent +frimer+ dans le quartier devant certains de leurs camarades dont les parents, sortis exsangues du Ramadhan, de l’Aïd El Fitr et de la rentrée scolaire, ont du mal à joindre les deux bouts".
    Une viande fade au goût de poulet !
    Moussa, éleveur du côté de Ain Smara, une commune située à quelques encablures de Constantine, connait parfaitement les "ficelles" de l’engraissement des moutons destinés à l’immolation le jour de l’Aïd El Adha.
    Il affirme que la viande de ce genre de moutons, "épaissis" aux aliments de volailles, dans le cadre d’un processus entamé deux à trois mois avant la fête, est "fade", "dure" et a un "goût de poulet".
    Pour lui, rejoignant en cela le professeur de maths, acquérir une bête en se fondant uniquement sur ses dimensions ne peut procéder que du désir de fanfaronner devant les copains et les voisins, surtout lorsqu’on habite dans une cité HLM.
    D’abord, renchérit-il, il faut régler le problème "d’hébergement" de l’animal dans un appartement, ensuite lui donner suffisamment à manger durant son séjour à la maison, sans compter les difficultés liées, le jour "J", à l’égorgement, à l’écorchement et au dépeçage d’un bélier de taille imposante, tout cela pour une viande "sans saveur".
    A une semaine de l’Aïd El Fitr, tandis que les vendeurs de bétail se mettent à foisonner sur les places publiques et le long des axes routiers, de petits troupeaux constitués de moutons au museau recouvert de henné commencent à fleurir dans les cités d’habitation.
    "Papa n’y connait rien"
    Des expressions enfantines telles que "le nôtre est plus gros" ou "celui que mon père a acheté est plus beau" sont légion et il se trouve même des chérubins qui se mettent carrément à pleurer lorsque leur "kebch" est jugé chétif, convaincus que leur papa "n’y connait rien".
    En attendant le jour de l’Aïd, le prix des ovins atteint des altitudes vertigineuses, au grand dam des salariés qui se trouvent confrontés à ce cruel dilemme : faut-il simplement sacrifier au rituel d’Ibrahim, selon ses moyens, ou alors se débrouiller pour ne pas que la progéniture soit triste.
    De nombreux constantinois, approchés par l’APS, semblent avoir fait leur choix et ne font pas mystère de leur décision de se contenter d’acheter une demi-carcasse d’agneau et quelques abats chez le boucher du coin, histoire de préparer malgré tout l’incontournable couscous de l’Aïd après avoir grillé quelques brochettes.
    Une résolution qui n’est visiblement pas du goût de Boualem B., chauffeur de poids-lourd dans une entreprise privée, rencontré au sortir d’un marché à bestiaux improvisé à El Khroub, flanqué d’un énorme bélier aux cornes en tire-bouchon dont il a du mal à contenir les ruades.
    "Il ne m’a coûté que 90.000 dinars, c’est une affaire, non ?", se réjouit-il, visiblement fier de son achat. "Il est tellement fort que j’ai décidé de l’appeler Torki (le turc)", ajoute-t-il dans un large sourire.
    Boualem finit même par reconnaître qu’il s’est endetté de 60.000 dinars auprès de son employeur pour pouvoir se payer son "Torki". Dans cette affaire, en parlant de turc, et à y voir de plus près, il n’est du tout certain que "la tête de turc" soit forcément celle que l’on croit.


    aps
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    C'est vrai ce que tu dis ????? !!!!!!!!

    Ca vaudrait pas la peine d'acheter ce mouton, on n'est pas obligé de le faire

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    • #3
      certains ne font pas la prière ou le ramadan, ou les deux,-et qui sont parmi les piliers de l'islam-, mais s'endettent pour le sacrifice d'un mouton, qui n'est qu'une ""sounna"".

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      • #4
        Il y-en a qui le font plus pour la (Sounna) mais comme ils le disent si bien (pour leurs enfants) ils oublient le coté religieux de l'histoire.

        Commentaire


        • #5
          Il y-en a qui le font plus pour la (Sounna) mais comme ils le disent si bien (pour leurs enfants) ils oublient le coté religieux de l'histoire.
          @ caprice

          "FARD" est une chose, la "SOUNNA" en est une autre

          Le bon DIEU n'oblige personne de se sacrifier ou sacrifier sa petite famille pour fêter Aid AL ADHA s'il n'a pas les moyens de se payer un mouton

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          • #6
            citation

            Le bon DIEU n'oblige personne de se sacrifier ou sacrifier sa petite famille pour fêter Aid AL ADHA s'il n'a pas les moyens de se payer un mouton

            @aghbal
            Enfin pour une fois j'approuve ce que tu dis.

            Commentaire


            • #7
              Tout à fait, s'endetter pour ensuite affamer sa famille.

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              • #8
                Enfin pour une fois j'approuve ce que tu dis.
                @ nedromi

                Je crois que tu ne saisissais pas bien ce que je postais

                Ce n'est pas grave

                Commentaire


                • #9
                  dans l'histoire qui est le plus mouton comme dirait Panurge ?

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                  • #10
                    dans l'histoire qui est le plus mouton comme dirait Panurge ?
                    @ KHORE

                    C'est celui qui achéte un mouton entre 90 000 DNA et 150 000 DNA

                    Seuls les gouvernants d'Alger qui peuvent le faire

                    Commentaire


                    • #11
                      L'expression « mouton de Panurge » désigne un suiveur : une personne qui imite sans se poser de questions, qui suit instinctivement ce que fait le plus grand nombre et se fond dans un mouvement collectif sans exercer son esprit critique ni seulement faire preuve de l'intelligence qu'on peut espérer d'un être humain sinon d'un mouton.

                      Les moutons de Panurge sont invoqués pour fustiger l'esprit grégaire.


                      POUR ANECDOTE
                      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                      • #12
                        Enfin pour une fois j'approuve ce que tu dis.
                        Tu n'as pas intérêt a contredire un gRRRRRRRand scientifique, surtout s'il se dit"scientifique modeste"
                        d'autre part BGL LES PRIX voulait te dire que L’algérien n'a pas les moyens d'acheter son mouton de l' Aid , alors que le marocain le fera sans le moindre des soucis.

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                        • #13
                          dans l'histoire qui est le plus mouton comme dirait Panurge ?
                          @ KHORE

                          C'est celui qui achéte un mouton entre 90 000 DNA et 150 000 DNA

                          Seuls les gouvernants d'Alger qui peuvent le faire
                          donc nous pouvons conclure

                          el kebch rekeb moulah

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                          • #14
                            Ya Angé......n, même si j'étais aussi riche que les généraux d'Alger, je n'oserais PAS acheter un Kg de viande qui me revient à presque 10 000 DHS

                            Et non plus 25 litres (un bidon) de gazoil ou d'essence Algérien se rapprochant aux prix des carburants Marocains à la pompe

                            Je l'ai dit la dernière fois: pétrole contre nourritures

                            Certains polisalgériens disent et prétendent que le Maroc oriental ne mange que la viande du mouton Algérien et d'autres que du pain chaud Algérien

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                            • #15
                              non seulement le b'gh... présente des appétences pour tout ce qui est lié a la panse, plus grave,il montre sa méconnaissance flagrante des chiffres,ce qui très grave pour un "scientifique modeste"
                              le matheux s’avère un grand spécialiste de la multiplication par 3, je suppose que son degré de connaissance s’arrête a ce niveau là, 3 étant la limite + absolue.
                              ERRRRR elkoury attend moulah.

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