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Contraceptifs en Islam

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  • Contraceptifs en Islam

    J'ai encore quelques vagues souvenirs des mes cours de science Islamique à l'ecole algerienne, mais il me semble que les contraceptifs sont prohibés ( interdits) par la religion, ainsi que le desir d'ailleurs.
    (je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, alors que à cette espoque-là on ne connaissait meme pas ce genre de procedés ni le cycle de la femme et sont fonctionnement, car il y a aussi des methodes naturelles de contraception)
    Mais je me pose une question,
    Est-il plus judicieux voir pardonable, de prendre quelques malheureuses pillules contraceptives, ou faire 12 enfants malheureux?

    Donnez moi votre avis?

    Sans se tapper dessus SVP
    "Nous avons tout juste assez de religion pour nous haïr, mais pas assez pour nous aimer les uns les autres."
    Jonathan Swift

  • #2
    La réponse pour la contraception ... quand au desir (durant le mariage) : n'importe quoi ...

    Question :

    La contraception est-elle autorisée en islam ?


    Réponse :



    Répondre à votre question à propos de la contraception demande que l'on aborde tout d'abord la fonction que l'islam assigne à la sexualité.



    A ce sujet, il faut tout d'abord souligner que le mariage est le cadre à l'intérieur duquel les relations sexuelles sont permises. Puis il nous faut aborder la question de savoir comment l'islam perçoit-il les relations intimes : celles-ci ont-elles comme seul objectif – donc comme seul cadre de permission – la procréation ? On pourrait le penser en lisant ce Hadîth : "Mariez-vous avec une femme qui vous aime et qui enfante : car je serai fier de votre multitude le jour du jugement" (rapporté par Abû Dâoûd, n° 2050, et An-Nassaï, n° 3227). Mais en fait, si la procréation demeure la finalité de l'existence du désir sexuel, ce n'est qu'un des objectifs que l'islam assigne à la sexualité. A côté de cela, il y a aussi le fait de vivre ce qui fait partie de la nature humaine – le plaisir sexuel – dans le cadre permis. C'est bien pourquoi il existe un autre Hadîth où le Prophète a dit que la sexualité vécue entre les époux était un acte de charité. Et à ses Compagnons qui s'étaient étonnés du fait que quelqu'un puisse être récompensé pour en fait n'assouvir qu'un désir sexuel et y trouver du plaisir, le Prophète répondit qu'étant donné que celui qui vivait sa sexualité hors du cadre permis agissait dans le péché, celui qui la vivait dans le cadre permis faisait un acte récompensé par Dieu (sens du Hadîth rapporté par Muslim, n° 1006, et autres). C'est pourquoi le savant musulman Ibn Qayyim a relevé trois objectifs principaux à la sexualité vécue dans le cadre du mariage : la procréation, le plaisir sexuel, et la pratique de ce qui contribue à l'équilibre humain, sur le plan physiologique (Zâd ul-ma'âd, tome 4 p. 249). Ibn Qayyim a cité le plan physiologique ; on sait aujourd'hui que la sexualité contribue à l'équilibre physiologique mais aussi psychologique. (Voir aussi Tahrîr ul-mar'a, Abû Chuqqa, tome 6 pp. 145-147.)



    Il ne faut dès lors pas s'étonner si les sources de l'islam parlent d'une forme de contraception qui avait cours à l'époque du Prophète : le coït interrompu (en arabe : al-'azl). Des Compagnons du Prophète questionnèrent celui-ci au sujet de cette pratique : est-elle permise ou pas ? Le Prophète récusa la parole de certains non musulmans de son époque disant que cette pratique était une petite forme de suppression de l'enfant (al-maw'ûdat as-sughrâ) (Hadîth de Abû Sa'ïd rapporté par Abû Dâoûd, n° 2171, sahîh bi-sh-shâhid). Des Compagnons racontent de même : "Nous pratiquions le coït interrompu à l'époque du Prophète. Le Prophète le sut et ne nous l'interdit pas" (rapporté par Muslim, n° 1440). Cependant, dans une autre parole, le Prophète affirma lui-même que le coït interrompu était une forme dissimulée de suppression de l'enfant (Hadîth de Judhâma rapporté par Muslim, n° 1442).



    Cette différence des réponses que le Prophète a données à propos de al-'azl a entraîné des opinions divergentes au sujet de cette pratique contraceptive parmi les savants musulmans :
    <li>Certains, comme Al-Hassan al-basrî et Ibn Hazm, sont d'avis que le 'azl est systématiquement interdit (harâm). Ces savants sont d'avis que le Hadîth de Judhâma a priorité par rapport au Hadîth de Abû Sa'ïd.
    <li>D'autres savants – At-Tahâwî, Al-Ghazâlî, etc. – pensent que le 'azl est totalement autorisé pour peu qu'il ne soit pas pratiqué pour une cause qui contredit un principe de l'islam (nous allons évoquer quelques-unes de ces causes plus bas). Ces savants donnent priorité au Hadîth de Abû Sa'îd sur celui de Judhâma. Al-Bayhaqî écrit ainsi : "Ceux qui rapportent la permission du 'azl sont plus nombreux et ont mieux retenu".
    <li>D'autres, comme certains savants hanafites, disent que le 'azl est systématiquement déconseillé (mak'rûh). Cet avis constitue une synthèse entre les deux Hadîths du Prophète cités ci-dessus, l'un et l'autre mettant en évidence le caractère déconseillé de la méthode contraceptive. D'ailleurs, disent ces savants, d'autres Hadîths du Prophète semblent également montrer qu'il a utilisé à l'égard du 'azl des termes qui laissent à penser qu'il voulait dire que cette pratique était à éviter même si elle n'est pas interdite ("lâ 'alaykum an-lâ taf'alû").
    <li>Enfin, d'autres savants sont d'avis que la méthode du coït interrompu est en soi permise mais, en plus d'être pratiquée pour une cause qui n'est pas interdite, elle doit remplir une condition supplémentaire : il faut que l'épouse ait donné son consentement, car cette méthode nuit à la qualité des relations intimes en ce qui la concerne (à cause du retrait), de même que, comme toute méthode contraceptive, elle touche le droit de la femme à la maternité.


    Commentaire


    • #3
      oui moi aussi je cherchez des information sur le sujet et je pense que c super important de savoir a quoi s'attendre toute maniere j'ai trouvé ça sur le sterilet

      Pratiquer la contraception à l’aide du DIU

      question:
      Est-il permis d’utiliser le DIU pour empêcher la grossesse ?

      Answer:

      Louange à Allah

      Il est permis d’installer le DIU à deux conditions :

      La première est l’absence de préjudice pour la femme et la deuxième le consentement de son mari.



      Nous voudrions rappeler aux femmes qu’elles ne doivent rien entreprendre pour empêcher la grossesse puisque c’est contraire à l’objectif de la religion. Elles doivent plutôt vivre naturellement et procréer abondamment comme Allah les a créés. L’importance quantitative de la progéniture comporte d’énormes avantages et ne représente aucun inconvénient pour l’homme, ni par rapport aux moyens de subsistance ni par rapport à l’éducation ou la santé.

      Cependant, quand une femme est faible et maladive et ne peut pas supporter une grossesse chaque année, dans ce cas elle est excusable si elle pratique la contraception avec le consentement de son mari et en l’absence d’un préjudice pour elle.

      La religion veut que l’on épouse une femme amoureuse et prolifique. C’est-à-dire une femme appartenant à celles connues fécondes afin de permettre au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui de tirer fierté de l’importance du nombre des musulmans.


      Résumé d’une fatwa de Cheikh Ibn Outhaymine. Voir Fatawa Manar al-islam, tome 3, p. 784.

      **les Dispositifs intra utérins (DIU) ou stérilets

      voila

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      • #4
        non sa na jamais était interdis surment que tu avais des prof un peu trop a droite voire extreme droite

        Commentaire


        • #5
          Et la suite ...

          Mettant en exergue la différence existant entre l'avortement et la pratique du coït interrompu, le savant Al-Ghazâlî explique que le coït interrompu empêche la rencontre de la semence masculine avec l'ovule. Il n'y a donc pas, dit-il, suppression d'un être existant, puisque l'enfant ne naît pas de la semence masculine seulement mais de la rencontre des deux semences. Par contre, l'avortement, lui, intervient bien à propos d'un être déjà existant. Al-Ghazâlî écrit à ce sujet en substance :
          "Le premier niveau de l'existence humaine est le moment où les semences masculine et féminine se sont rencontrées et que cela s'est préparé à la naissance de la vie : se débarrasser de cette existence est mauvais [peut-être voulait-il évoquer là l'étape où l'ovule a déjà été fécondé par un spermatozoïde].
          Le deuxième niveau de cette existence est le moment où l'embryon se développe : le tuer est plus grave encore.
          Le troisième niveau est le moment où l'âme [ar-rûh al-insânî] y est insufflée [au bout de quatre mois d'après les Hadîths] : tuer l'embryon à ce moment-là est plus grave encore.
          Enfin, le quatrième niveau de l'existence humaine commence avec la naissance [et dure donc toute la vie] : attenter alors à la vie est très grave"
          (Al-Ih'yâ, tome 2 p. 82).


          Les causes pour lesquelles il arrive qu'un couple ait recours à la contraception



          <li> Pour Cheikh Khâlid Saïfullâh, la règle générale à propos de la contraception est qu'elle est normalement à éviter (mak'rûh). Il ajoute qu'il est des causes qui la rendent interdite, (comme la crainte de la pauvreté, etc.), et il en est d'autres qui la rendent entièrement autorisée (par exemple la présence d'un risque établi d'une détérioration grave de la santé de la femme en cas de grossesse, la présence d'un risque établi de grave malformation de l'enfant à naître, la présence d'une maladie mentale entraînant l'incapacité de la femme à assumer ses devoirs de mère, la volonté d'espacer les naissances pour pouvoir donner aux enfants une meilleure éducation…).

          <li>Pour Al-Ghazâlî, par contre, la règle générale à propos de la contraception est la permission, tant qu'elle n'est pas entreprise pour une cause interdite, laquelle, par voie d'incidence, rendrait le recours à la contraception interdit aussi. Aussi, selon lui, il n'est pas besoin d'une cause valable pour que la contraception soit permise : il suffit qu'il n'y ait pas de cause interdite.

          Soulignons ici que s'il faut, d'une part, que le recours à la contraception soit en soi autorisé comme nous venons de le voir, il faut également et d'autre part que, dans le cadre de cette autorisation, le moyen auquel on a recours soit aussi autorisé…


          Les moyens contraceptifs auxquels on a recours

          Cheikh Khâlid Saïfullâh écrit qu'il serait faux de penser que, dans le cadre des causes valables autorisant la contraception, seules des méthodes ce contraception dites "naturelles" telle que le coït interrompu soient autorisées. Au contraire, poursuit-il, on peut, par le biais du raisonnement par analogie, établir le caractère d'autres méthodes contraceptives. Cependant, rappelle-t-il, le raisonnement par analogie n'est valable que s'il tient compte de l'ensemble des principes de l'islam.
          A analyser les différents moyens contraceptifs existant aujourd'hui, on s'aperçoit qu'ils consistent à avoir recours à un ou plusieurs des moyens suivants :
          a) soit on empêche les spermatozoïdes de parvenir jusqu'à l'ovule,
          b) soit on empêche l'ovulation,
          c) soit on n'empêche pas la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde mais on empêche seulement la nidification de l'œuf,
          d) soit on supprime le fœtus après la nidification de l'œuf (dans le cas de l'avortement par exemple),
          e) soit on stérilise définitivement l'homme et/ou la femme.

          Sont interdits :
          – le moyen e : la stérilisation définitive de l'homme ou de la femme (ligature des canaux déférents chez l'homme, des trompes chez la femme, etc.), car le Prophète l'a interdit (al-ikhtisâ') ;
          – le moyen d : l'avortement pour se débarrasser d'une grossesse non désirée (lire mon article L'avortement en islam).

          Est à éviter absolument d'après Khâlid Saïfullâh :
          – le moyen c : toute méthode qui n'empêche pas la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde mais qui empêche seulement la nidification de l'œuf, car comme Al-Ghazâlî l'a écrit, c'est déjà un premier niveau d'existence ; il s'agit donc d'une méthode qui n'est donc pas vraiment contraceptive ("qui agit avant la formation de l'œuf, contre la conception") mais qui est contragestive ("qui agit après la formation de l'œuf, contre sa gestation seulement").

          Restent en soi permis (dans le cadre des causes autorisant le recours à la contraception) :
          – les moyens a et b : toute méthode qui, à l'instar du coït interrompu (al-'azl), empêche la rencontre de l'ovule et des spermatozoïdes (méthodes naturelles d'abstinence avant, pendant et juste après la période de l'ovulation, préservatif masculin ou féminin, crème spermicide, blocage de l'ovulation, etc.).



          Khâlid Saïfullâh écrit également qu'il y a une différence entre le fait d'avoir recours à un moyen de contraception de façon individuelle et le fait d'établir ce recours au niveau de toute une société. Le premier, écrit-il, est possible dans le cadre sus-cité. Le second n'est selon lui pas permis.


          Synthèse de la réponse



          Le musulman et la musulmane gardent comme objectif de mettre au monde le plus grand nombre d'enfants possible, leur intention étant de leur donner une éducation qui sera – avec la permission de Dieu – à même d'en faire des êtres humains agissant pour Dieu et pour le bien de tous les hommes.
          Il n'est cependant pas interdit à ce musulman et à cette musulmane d'avoir cet objectif en tant que principe général, tout en maîtrisant leur fécondité. A condition toutefois que cela soit fait dans le cadre de l'éthique musulmane, donc que cela soit fait à la fois pour une cause et par un moyen qui n'entrent en contradiction avec aucun principe des sources musulmanes.


          Mes sources pour cet article :

          Zâd ul-ma'âd, Ibn Qayyim, tome 4 pp. 140-146 – Al-Ih'yâ, Al-Ghazâlî, tome 2 pp. 79-84 – Halâl wa harâm, Khâlid Saïfullâh, pp. 306-314 – Al-halâl wal-harâm, Al-Qardhâwî, pp. 176-179 – Islâm aur jadîd medical massâ'ïl, Khâlid Saïfullâh, pp. 91-147 – Fiqh us-sunna, Sayyid Sâbiq, tome 2 pp. 458-460 – Al-fiqh al-islâmî wa adillatuh, Wahbah az-Zuhaylî, tome 7 p. 5156.


          Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

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          • #6
            voici un texte du dr dalil boubakeur recteur de la mosquée de paris

            CONTRACEPTION-PRESERVATIFS

            Dr. Dalil BOUBAKEUR
            Recteur de l’Institut Musulman
            De la Mosquée de Paris
            Toulouse 3 Juillet 1998
            Les pratiques contraceptives étaient connues des anciens Arabes et les Docteurs de la Loi musulmane considérant que l’Envoyé de Dieu ne les ayant pas déclarées illicites (Harâm) durant la Révélation, celles-ci étaient admises en Droit musulman (fiqh).
            Le point de savoir si l’accord des 2 conjoints est nécessaire ou non pour l’autoriser formellement a divisé secondairement les juristes.
            Mais c’est AL GHAZALI qui, à la fin du XI ème siècle indique que malgré tout, la contraception (man’al haml) n’est pas conforme à l’esprit général et religieux du mariage (qui est la procréation), mais sans être nullement interdite, elle reste légèrement blâmable. Elle est néanmoins justifiée dans les suites de couches difficiles, et dans les cas où la santé, la beauté de la femme peuvent être altérées par la grossesse, de même si le nombre d’enfants ou l’impact économique d’une nouvelle natalité mettent en péril l’équilibre de la famille.
            On connaît depuis l’antiquité égyptienne de nombreuses méthodes contraceptives. Certains Papyrus de (Berlin) remontant à la XII ème dynastie (-1750 A.C) regroupent sous la rubrique « pour éviter. – suivi du symbole phallique des méthodes contraceptives incluant des tampons cervico-utérins, des pessaires divers, des pâtes et onguents et des substances comme la gomme d’acacia, productrice d’acide lactique aux effets tout à fait spermicides avérés.
            La contraception semble dès lors connues dans toutes les civilisations du bassin méditerranéen et la médecine des premiers encyclopédistes de l’Islam allait collecter des formules variées de méthodes et produits à usage féminin ou masculin, d’usage contraceptif ou préventif des M.S.T.
            AVICENNE (980-1037) dans son célèbre Cânon de la médecine ne décrit pas moins d’une vingtaine de méthodes. Mais c’est Al Ghazali (1058-1111), qui après Razès semble avoir formellement décrit le « petit sac protecteur fait à partir d’un boyau » - sa dénomination de « protecteur » indique bien son usage surtant prophylactique.
            En effet, comme on l’a vu, la pensée religieuse de l’Islam était moins orientée vers la contraception quoique permise, que vers la prévention et la prophylaxie sexuelle en matière de pathologie génitale du mari ou de la femme légitime.
            La notion de femme légitime ressort du Coran (V-3, an Nissa) qui autorise la polygamie à condition d’être juste mais préfère la monogamie, autorise d’épouser une femme libre, ou esclave, musulmane chrétienne ou juive si elles sont croyantes sincères.
            Certains liens de parentés interdisent de contracter mariage avec les nièces, les soeurs de lait, les très proches parents etc…
            Les maladies vénériennes étaient connues et traitées par des onguents mercuriels ou soufrés et des instillations d’antimoine on conseillait alors l’abstinence sexuelle ou l’usage du « petit sac fait de boyau ».
            Ce préservatif rudimentaire était donc tourné vers la prophylaxie de la contamination de la conjointe et son intérêt contraceptif est une conséquence seconde de son usage puisque des méthodes contraceptives plus courantes (acte interrompu) étaient largement connues (‘azl) et licites avec moins d’inconvénients.
            Mais cette autorisation et cette licéité ne concerne que les rapports conjugaux seuls reconnus licites dans l’Islam. Un aphorisme tiré de la Tradition indique : « le mari est pour la femme un préservatif et vice versa » (soyouti).
            L’usage du Préservatif aujourd’hui est indiqué à titre prophylactique autant que contraceptive et son indication relève plutôt de la prescription médicale de thérapeutique sexuelle masculine préventive que d’usages à visée seulement contraceptive puisque les rapports hors illégitimes n’étaient pas permis.
            En effet, si les docteurs de l’Islam ont vu d’un mauvais oeil l’usage du préservatif en tant que contraceptif dans des rapports extraconjugaux, il faut remarquer que le Coran, base absolue de la Loi musulmane, permet les rapports légitimes avec les personnes suivantes :
            Coran IV-3 (An nisa) « Il est permis d’épouser deux, trois, ou quatre parmi les femmes qui vous plaisent mais si vous craignez de n’être pas justes envers celles-ci alors n’épousez qu’une seule ou des esclaves que vous possédez ».
            L’autre condition est l’accord des deux époux pour éviter la grossesse ou la maladie dans l’utilisation du préservatif.
            Certes la maladie dans l’Islam est envoyée par Dieu qui pourvoira dans son infinie prescience au traitement de tous les maux, cependant l’humain doit veiller à la santé de son corps comme un hôte doit veiller sur son invité – puisque « les corps parleront à la Résurrection ».
            Et s’il est interdit dans l’Islam de se jeter délibérément dans un danger évident donc de se meurtrir, de se rendre malade ou même de se donner la mort, il n’en est pas moins vrai qu’il est interdit de porter atteinte à la santé ou à la vie d’autrui, surtout une épouse innocente.
            C’est dire l’embarras des médecins musulmans pour conseiller un préservatif (en arabe : al kiss al Waqy) pour un usage non strictement conjugal et seulement comme préventif du SIDA. La contraception la plus commune reste les oestroprogestatfs ou le stérilet.
            Mais la prévention des MST et du SIDA si prévalants en milieu maghrébin sur les 2 bords de la Méditerranée ont imposé l’usage du préservatif en cas de pathologie sexuelle avérée, à fortiori si le contaminé est marié.
            Dans les autres cas, les rapports extraconjugaux relèvent du « Zina », l’adultère condamné dans la Bible et le Coran, mais les faits sont là : des jeunes gens, des jeunes filles sont contaminées quelles que soient les règles éthiques qui prévalent dans leur religion, y compris l’Islam.
            Aussi des campagnes ont lieu dans certains pays musulmans, y compris le Maghreb où l’information populaire de masse fonctionne à l’aide de plaquettes bilingues et de documents inspirés du « safer sex ».
            Des équipes éducatrices, associatives ou de proximité médicale ou sociales essaient malgré les tabous religieux et les interdits prononcés d’amener les personnes à risque à davantage de
            2
            réalisme afin de ne pas ajouter à la culpabilisation d’un rapport illicite la responsabilité de contaminer en connaissance de cause une innocente.
            Le Musulman doit vivre avec son temps
            Références coraniques
            Coran XVII-32 : « Evitez la fornication, c’est une abomination et une voie pleine d’embûches… »
            Coran IX-195 : « Evitez de vous jeter dans un péril de votre propre fait ».
            Coran IV-29 : « Ne soyez pas cause de votre propre mort ».
            Coran 25-70 : « Ceux qui assassinent sans légitime défense et ceux qui commettent l’adultère seront comptables devant Dieu au Jour de la Résurrection ».
            Coran 24-2 : « La débauche des hommes et des femmes est interdite ».
            Hadith : « Musulmans ! évitez la fornication car elle présente six inconvénients : trois en ce bas-monde : perte de la beauté du visage, raccourcissement de la vie, pauvreté permanente et trois dans l’au-delà :le courroux de Dieu, une mauvaise conscience et la déchéance infernale ».
            Bûkhariy : la fornication éloigne le croyant de la religion lorsqu’il la commet, mais s’il y renonce, la Foi lui reviendra.
            Sagesse :
            « Toute maladie est envoyée que Dieu et il n’est pas de maladie sans que Dieu ait prévu son remède.. »
            Razès :
            « La médecine n’est facile que pour les imbéciles. Les médecins sérieux découvrent toujours de nouvelles difficultés.
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            • #7
              ainsi que le desir d'ailleurs
              Tu te moque de qui ?

              Commentaire


              • #8
                @jamila

                Dalil bubakeur et loint d'etre une référence pou moi pour la simple et bone raison que tout le monde sais que l'or est interdis pour un musulman et lui il a une jolie aliance en or......alors
                Fik ya brik....enar rahi tahtek

                Commentaire


                • #9
                  far_solitaire

                  Tu te moque de qui ?
                  Pourquoi tu trouves que je suis satirique? ou que je me moque?
                  "Nous avons tout juste assez de religion pour nous haïr, mais pas assez pour nous aimer les uns les autres."
                  Jonathan Swift

                  Commentaire


                  • #10
                    Pourquoi tu trouves que je suis satirique? ou que je me moque?
                    Affirmer que le désir dans le mariage est prohibé en islam est du ressort de la blague et c'est nous prendre pour des gamins ...
                    Dernière modification par absent, 18 septembre 2006, 13h33.

                    Commentaire


                    • #11
                      someone

                      l'or est bien sur interdit mais a un certain poid!!

                      Commentaire


                      • #12
                        Far_solitaire

                        Affirmer que le désir dans le mariage est prohibé en islam est du ressort de la blague et c'est nous prendre pour des gamins ...
                        Je suis navrée pour toi car je trouve que tu as pris ça trop à coeur, OR si tu relis mon post :

                        Incredule
                        J'ai encore quelques vagues souvenirs des mes cours de science Islamique à l'ecole algerienne, mais il me semble que les contraceptifs sont prohibés ( interdits) par la religion, ainsi que le desir d'ailleurs.
                        Je precise bien "Qu'il me semble" et je te rassure je n'affirme rien du tout, relis ce que j'ai ecri stp, cela m'evitera des explications unitiles
                        "Nous avons tout juste assez de religion pour nous haïr, mais pas assez pour nous aimer les uns les autres."
                        Jonathan Swift

                        Commentaire


                        • #13
                          Ok dacord, il te semblait ...
                          mais dit moi sincerement, comment peut-il même nous sembler une chose pareille, pas de désir dans le mariage !!!!!!!!!!!!!!!!!! comment ça ?!! comment peut-on penser ça ... moi je dit qu'on ce moque de nous ... mais tu ne devrais pas le prend mal, puisque tu assume deja ce role avec ton pseudo.

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                          • #14
                            Waaahhhh

                            Ok dacord, il te semblait ...
                            mais dit moi sincerement, comment peut-il même nous sembler une chose pareille, pas de désir dans le mariage !!!!!!!!!!!!!!!!!! comment ça ?!! comment peut-on penser ça ... moi je dit qu'on ce moque de nous ... mais tu ne devrais pas le prend mal, puisque tu assume deja ce role avec ton avatar.


                            Je suis désolé je n'arrive pas à te comprendre, sois un peu plus explicite?!!!

                            Je ne vois pas de quel role tu parles, mon avatar c'est la paix et non le desire?!!!
                            "Nous avons tout juste assez de religion pour nous haïr, mais pas assez pour nous aimer les uns les autres."
                            Jonathan Swift

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                            • #15
                              dsl, je parlais pas de ton avavtar mais de ton pseudo, j'avais corrigé

                              pour ce qui est du reste laisse tombé l'amie ... j'ai rien à rajouter.

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