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Il y a nécessité de créer un deuxième port pour Alger. Le port actuel est bloqué par la marchandise et il n’y a plus de possibilité pour son expansion. C’est ce qu’a déclaré hier le ministre des Transports, M.Mohamed Maghlaoui, en marge d’une réunion portant sur le schéma directeur portuaire à l’horizon 2025.
Notons également la présence du ministre de l’Environnement, M.Cherif Rahmani, à cette rencontre. M.Maghlaoui a rappelé dans ce sens, qu’un réaménagement des procédures en vigueur est plus que nécessaire. A ce titre, il a cité l’exemple de la durée des 21 jours que prennent les procédures de dédouanement d’un conteneur rien que pour les formalités administratives. Un délai, poursuit le ministre, qui constitue une contrainte pour les opérateurs économiques et coûte à l’Etat des centaines de millions de dollars. «Nous avons les ports les moins performants de toute la Méditerranée», a-t-il relevé avant de poursuivre que le problème de la gestion des ports fait toujours défaut. Pour lui, le partenariat avec le privé reste la solution fondamentale pour réhabiliter nos ports. Par ailleurs, le taux de conteneurisation des marchandises diverses s’accélère, la demande de marchandises augmentera de 11,2% par an pour atteindre 35 millions de tonnes, sont autant de raisons qui imposent à la capitale de s’approprier un autre port. L’expansion est impossible dans la mesure, explique le ministre, où l’espace est déjà occupé par les unités de dessalement. C’est le but d’ailleurs d’une étude présentée hier portant sur le plan de développement stratégique des ports algériens à l’horizon 2015, sachant que 95% des échanges commerciaux se font via les ports. Il est prévu que le rapport importation sur exportation des conteneurs pleins atteigne presque 4 contre 1, avec des exportations prévues à se développer à un taux annuel de 28,9% en 2015. Si notre pays augmente son taux de conteneurisation, la croissance des conteneurs importés pourrait dépasser 20%. L’étude recommande de développer un programme de promotion des ports pour satisfaire la demande de chaque région en termes d’investissement. La région centre a besoin de s’équiper rapidement en terminaux dédiés aux conteneurs.
Aussi, à l’exception du port de Djen-Djen tous les ports algériens doivent faire face à une insuffisance de zone de stockage à terre, due partiellement à l’ancienneté des installations existantes et au fait qu’il n’y a pas de baies naturellement protégées. L’Algérie a un retard estimé à une vingtaine d’années dans le domaine de la conteneurisation. La première priorité est donc de combler ce retard, capital pour l’avenir des échanges extérieurs. Il est également important de développer les infrastructures pour faire face à la croissance des trafics de chaque région. Le ministre des Transports avance le chiffre de 2 milliards de dollars comme coût de développement des ports algériens. Pour sa part, M.Rahmani a estimé que le développement des ports algériens doit s’étendre jusqu’à l’horizon 2025 et que la perspective 2015 est trop courte.
- L'Expression
Notons également la présence du ministre de l’Environnement, M.Cherif Rahmani, à cette rencontre. M.Maghlaoui a rappelé dans ce sens, qu’un réaménagement des procédures en vigueur est plus que nécessaire. A ce titre, il a cité l’exemple de la durée des 21 jours que prennent les procédures de dédouanement d’un conteneur rien que pour les formalités administratives. Un délai, poursuit le ministre, qui constitue une contrainte pour les opérateurs économiques et coûte à l’Etat des centaines de millions de dollars. «Nous avons les ports les moins performants de toute la Méditerranée», a-t-il relevé avant de poursuivre que le problème de la gestion des ports fait toujours défaut. Pour lui, le partenariat avec le privé reste la solution fondamentale pour réhabiliter nos ports. Par ailleurs, le taux de conteneurisation des marchandises diverses s’accélère, la demande de marchandises augmentera de 11,2% par an pour atteindre 35 millions de tonnes, sont autant de raisons qui imposent à la capitale de s’approprier un autre port. L’expansion est impossible dans la mesure, explique le ministre, où l’espace est déjà occupé par les unités de dessalement. C’est le but d’ailleurs d’une étude présentée hier portant sur le plan de développement stratégique des ports algériens à l’horizon 2015, sachant que 95% des échanges commerciaux se font via les ports. Il est prévu que le rapport importation sur exportation des conteneurs pleins atteigne presque 4 contre 1, avec des exportations prévues à se développer à un taux annuel de 28,9% en 2015. Si notre pays augmente son taux de conteneurisation, la croissance des conteneurs importés pourrait dépasser 20%. L’étude recommande de développer un programme de promotion des ports pour satisfaire la demande de chaque région en termes d’investissement. La région centre a besoin de s’équiper rapidement en terminaux dédiés aux conteneurs.
Aussi, à l’exception du port de Djen-Djen tous les ports algériens doivent faire face à une insuffisance de zone de stockage à terre, due partiellement à l’ancienneté des installations existantes et au fait qu’il n’y a pas de baies naturellement protégées. L’Algérie a un retard estimé à une vingtaine d’années dans le domaine de la conteneurisation. La première priorité est donc de combler ce retard, capital pour l’avenir des échanges extérieurs. Il est également important de développer les infrastructures pour faire face à la croissance des trafics de chaque région. Le ministre des Transports avance le chiffre de 2 milliards de dollars comme coût de développement des ports algériens. Pour sa part, M.Rahmani a estimé que le développement des ports algériens doit s’étendre jusqu’à l’horizon 2025 et que la perspective 2015 est trop courte.
- L'Expression
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