Au Maroc, les prix de l'essence, du gazole et du fioul ont augmenté à la mi-septembre suite à l'indexation des prix sur les cours mondiaux. © AFPLe Maroc a conclu des contrats dérivés auprès de banques américaines pour se prémunir contre les risques d'augmentation des prix du carburant, selon le "Financial Times".
Le Maroc est le premier pays importateur de pétrole à se tourner vers les banques de Wall Street pour se protéger contre l'augmentation des prix du pétrole, selon le quotidien britannique Financial Times. Le pays a acquis des options d'achat pour couvrir toute augmentation imprévue du coût du carburant importé, indique le quotidien britannique, citant deux personnes proches du dossier.
Jusque là, le gouvernement marocain couvrait ses importations auprès de la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE), laquelle a payé des primes à Barclays, Citi et Morgan Stanley pour qu'elles prennent en charge le risque. Le Maroc est à ce jour le seul pays importateur de pétrole à couvrir sa consommation à travers des instruments dérivés mis en place par le gouvernement.
Cette décision souligne les difficultés rencontrées par les gouvernements d'Afrique et du Moyen-Orient, qui doivent trouver un équilibre entre des régimes de subventions coûteux et la menace de troubles sociaux. Ces transactions, réalisées au cours du mois dernier, interviennent alors que le Maroc, sous la pression du Fonds monétaire international, a commencé à ralentir son programme de subventions du carburant. Les prix de l'essence, du gazole et du fioul ont augmenté à la mi-septembre, déclenchant des manifestations de rue et les appels des partis d'opposition à la démission du gouvernement.
Prix prédéterminé pour le restant de l'année
Les transactions ont porté sur une grande part de la consommation de carburant prévue pour le pays pour le restant de l'année et auraient coûté 50 à 60 millions de dollars au gouvernment selon une des deux sources citées par le Financial Times.
Le gouvernement a acheté des options d'achat pour le diesel européen, ce qui donne au Maroc le droit d'acheter de l'essence à un prix prédéterminé pour le reste de l'année, mais il n'a pas encore signé de contrat pour l'année 2014.
PAR JEUNE AFRIQUE
Le Maroc est le premier pays importateur de pétrole à se tourner vers les banques de Wall Street pour se protéger contre l'augmentation des prix du pétrole, selon le quotidien britannique Financial Times. Le pays a acquis des options d'achat pour couvrir toute augmentation imprévue du coût du carburant importé, indique le quotidien britannique, citant deux personnes proches du dossier.
Jusque là, le gouvernement marocain couvrait ses importations auprès de la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE), laquelle a payé des primes à Barclays, Citi et Morgan Stanley pour qu'elles prennent en charge le risque. Le Maroc est à ce jour le seul pays importateur de pétrole à couvrir sa consommation à travers des instruments dérivés mis en place par le gouvernement.
Cette décision souligne les difficultés rencontrées par les gouvernements d'Afrique et du Moyen-Orient, qui doivent trouver un équilibre entre des régimes de subventions coûteux et la menace de troubles sociaux. Ces transactions, réalisées au cours du mois dernier, interviennent alors que le Maroc, sous la pression du Fonds monétaire international, a commencé à ralentir son programme de subventions du carburant. Les prix de l'essence, du gazole et du fioul ont augmenté à la mi-septembre, déclenchant des manifestations de rue et les appels des partis d'opposition à la démission du gouvernement.
Prix prédéterminé pour le restant de l'année
Les transactions ont porté sur une grande part de la consommation de carburant prévue pour le pays pour le restant de l'année et auraient coûté 50 à 60 millions de dollars au gouvernment selon une des deux sources citées par le Financial Times.
Le gouvernement a acheté des options d'achat pour le diesel européen, ce qui donne au Maroc le droit d'acheter de l'essence à un prix prédéterminé pour le reste de l'année, mais il n'a pas encore signé de contrat pour l'année 2014.
PAR JEUNE AFRIQUE
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