Très en colère, Isabelle Maurer, une demandeuse d'emploi alsacienne invitée lors de l'émission Des paroles et des Actes a tenu tête à Jean-François Copé, le président de l'UMP. . Très en colère, Isabelle Maurer, une demandeuse d'emploi alsacienne invitée lors de l'émission Des paroles et des Actes a tenu tête à Jean-François Copé, le président de l'UMP. . |
On se souvient de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, confrontée à la mère d'une victime de viol alors qu'elle venait défendre sa réforme pénale sur le plateau de l'émission de France 2 «des Paroles et des actes». Jeudi soir, «DPDA» a récidivé en confrontant son invité, Jean-François Copé, à un témoin : une Alsacienne au chômage, Isabelle Maurer, 50 ans, star de la soirée sur le Web.
Déjà interviewée dans un reportage sur les dysfonctionnements du RSA, diffusé dans le JT de 20 heures de France 2 le 15 juillet, cette femme résidant à Mulhouse (Haut-Rhin) témoignait cette fois-ci de la difficulté de boucler ses fins de mois avec 470 euros. Ses petits boulots, sa peur de l'avenir pour ses enfants... Très vite, Isabelle Maurer, qui livre un récit poignant sur son quotidien, s'importe. «Je suis désolée M. Copé, ce soir, je ne peux pas être calme», s'insurge la demandeuse d'emploi. «Les Français vous regardent. Ils vous écoutent. Et malheureusement il y a beaucoup de paroles et pas beaucoup d'actes !» lance-t-elle au président de l'UMP. Une première fois, Jean-François Copé essaie de s'exprimer. «Je vous comprends bien», commence-t-il avant d'être coupé. «Vous ne pouvez pas comprendre M. Copé» surenchérit Mme Maurer, «On survit M. Copé avec le peu qu'on ose nous donner», enchaîne-t-elle. Elle l'invite même à se déplacer pour suivre son fils dans son travail quotidien à Peugeot, «pour voir si on peut vraiment travailler jusqu'à 63 ans».
Face à cette colère, le président de l'UMP fait le choix de se taire en encaissant les coups. «Aujourd'hui l'Alsace elle souffre et y'a plus rien, poursuit-elle. Je ne veux pas baisser la tête, je veux avancer en même temps que mes enfants, je ne suis pas le bourricot de service». Avant de conclure : «Je vous prie de m'excuser pour ma colère, en Alsace quand ça va pas, ça va pas. Maintenant ils touchent même au Munster». Les rires sur le plateau permettent à Jean-François Copé de reprendre la main. «C'est un cri de colère absolu» lâche le patron de l'UMP. Mulhouse.
Sur les réseaux sociaux, l'intervention «Isabelle» comme Twitter l'a très vite surnommée a fait un énorme buzz. Avec ses fans et ses détracteurs.
le parisien
On se souvient de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, confrontée à la mère d'une victime de viol alors qu'elle venait défendre sa réforme pénale sur le plateau de l'émission de France 2 «des Paroles et des actes». Jeudi soir, «DPDA» a récidivé en confrontant son invité, Jean-François Copé, à un témoin : une Alsacienne au chômage, Isabelle Maurer, 50 ans, star de la soirée sur le Web.
Déjà interviewée dans un reportage sur les dysfonctionnements du RSA, diffusé dans le JT de 20 heures de France 2 le 15 juillet, cette femme résidant à Mulhouse (Haut-Rhin) témoignait cette fois-ci de la difficulté de boucler ses fins de mois avec 470 euros. Ses petits boulots, sa peur de l'avenir pour ses enfants... Très vite, Isabelle Maurer, qui livre un récit poignant sur son quotidien, s'importe. «Je suis désolée M. Copé, ce soir, je ne peux pas être calme», s'insurge la demandeuse d'emploi. «Les Français vous regardent. Ils vous écoutent. Et malheureusement il y a beaucoup de paroles et pas beaucoup d'actes !» lance-t-elle au président de l'UMP. Une première fois, Jean-François Copé essaie de s'exprimer. «Je vous comprends bien», commence-t-il avant d'être coupé. «Vous ne pouvez pas comprendre M. Copé» surenchérit Mme Maurer, «On survit M. Copé avec le peu qu'on ose nous donner», enchaîne-t-elle. Elle l'invite même à se déplacer pour suivre son fils dans son travail quotidien à Peugeot, «pour voir si on peut vraiment travailler jusqu'à 63 ans».
Face à cette colère, le président de l'UMP fait le choix de se taire en encaissant les coups. «Aujourd'hui l'Alsace elle souffre et y'a plus rien, poursuit-elle. Je ne veux pas baisser la tête, je veux avancer en même temps que mes enfants, je ne suis pas le bourricot de service». Avant de conclure : «Je vous prie de m'excuser pour ma colère, en Alsace quand ça va pas, ça va pas. Maintenant ils touchent même au Munster». Les rires sur le plateau permettent à Jean-François Copé de reprendre la main. «C'est un cri de colère absolu» lâche le patron de l'UMP. Mulhouse.
Sur les réseaux sociaux, l'intervention «Isabelle» comme Twitter l'a très vite surnommée a fait un énorme buzz. Avec ses fans et ses détracteurs.
le parisien
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