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TUNISIE :La crise perdure

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    La crise politique tunisienne risque de perdurer, et même de prendre une plus grande ampleur, au vu des développements enregistrés qui empêchent le début du dialogue national.

    Annoncé pour jeudi ou vendredi, le dialogue national entre les différents protagonistes n'a pas encore débuté. Il risque même d'être compromis. Au sein de l'Assemblée nationale constituante, on n'arrive pas également à tomber d'accord sur certains points importants pour lesquels certaines parties freinent ce dialogue de sortie de crise. Les députés “légitimistes” accusent le président de l'Assemblée nationale constituante (ANC) d’obéir aux ordres du Quartette, parrain du dialogue national.
    C’était le branle-bas, avant-hier, à l’hémicycle de l’Assemblée nationale constituante au Bardo. Les députés légitimistes qui ont adopté la veille la loi portant création de l’instance nationale pour la prévention de la torture ont programmé dans la même journée d'avant-hier une séance plénière sur le thème “La situation générale dans le pays et le dialogue national”.
    Seulement, selon ces députés, le Dr Mustapha Ben Jaâfar aurait essayé d’ajourner la séance plénière “sous le prétexte que la secrétaire d’État aux Affaires étrangères ne pouvait pas assister à la séance”. “En réalité, selon le député Nejib Hosni, Ben AJaâfar ne faisait qu’obéir à la délégation du Quartette, parrain du dialogue national qui l’a rencontré, mardi dernier, pour lui demander de suspendre de nouveau les activités de la Constituante. Vaine tentative puisque les constituants ont refusé l’intervention de Ben Jaâfar et ont imposé la tenue de la séance plénière sous la présidence de Meherzia Laâbidi, première vice-présidente de l’ANC”. S'agissant de la teneur de la rencontre que les constituants légitimistes ont eue, hier, avec Ali Laârayedh, Chef du gouvernement provisoire, Néjib Hosni précise : “Nous sommes allés voir le Chef du gouvernement pour réaffirmer notre attachement à la légitimité et pour rappeler notre position exprimée le 8 octobre dernier avalisée par 113 constituants. Nous considérons que le gouvernement Laârayedh ne pourra démissionner qu’avec l’aval de l’ANC.” Sur le plan pratique, a-t-il ajouté, la dissolution du gouvernement Laârayedh “ne peut intervenir qu’à la suite de la formation du prochain gouvernement. Notre position est motivée par des raisons de principe et des raisons pratiques”. “Dans le but de prévenir une nouvelle réaction de Mustapha Ben Jaâfar qui pourrait geler de nouveau les activités de l’ANC, les constituants légitimistes ont décidé que la séance plénière d’avant-hier reste ouverte. Ainsi, ni le président ni le bureau de la constituante ne pourront monopoliser, à l’avenir, la décision de tenir les séances plénières”, précise M. Hosni. Sur un autre plan, les constituants légitimistes ont réactivé la motion de révocation à l’encontre de Mustapha Ben Jaâfar qui a été signée par 30 constituants avant que l’ANC ne reprenne ses travaux. “Hier, 30 nouveaux constituants ont signé ladite motion. Nous nous attendons à ce que les signatures s’élèvent à 73 pour qu’elle puisse être déposée”, révèle Néjib Hosni.
    liberté
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