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Il y a des insultes qui font plaisir. En traitant les Algériens de “pirates”, le Qatar, via sa chaîne de propagande Al-Jazeera, pensait injurier l’Algérie. Or, à l’inverse du Qatar qui ne possède aucune Histoire, celle de l’Algérie est remplie d’actes de piraterie qui ont fait sa légende.
On ne va pas mettre encore une fois notre fierté (mal placée) en avant pour glorifier une énième polémique. Ce qui s’est passé avec la vraie fausse diffusion du
match Burkina Faso-Algérie est anormal. Ce qui est surprenant, c’est que les Algériens s’étonnent encore des pratiques coercitives d’une chaîne de télévision qui est passée maître dans la manipulation, la subversion et le grand écart, sachant flatter avec le même zèle, Oussama Ben Laden et Shimon Perès, sans que ça émeuve les Arabes.
Car l’affaire du piratage du match cache mal les liaisons dangereuses existantes entre Doha et Alger. Que ce soit dans le milieu du football, mais aussi dans la politique, l’économie ou les médias. Le chantage d’Al-Jazeera est la conséquence de nos errements politiques, d’une diplomatie indécise et d’un positionnement approximatif vis-à-vis de ce micro-État dont on ne sait pas encore s’il est ami ou ennemi !
Que dire alors des mercenaires des médias qui prennent partie contre leur pays pour défendre leur salaire et leur intérêt ! Rien. Les Algériens ont déjà tranché. Car ces mêmes mercenaires ne sont que les pauvres instruments d’une pénétration qatarie qui a débuté, il y a longtemps, et bien au-delà des sphères de commentateurs de matchs dont le jargon ne dépasse pas la monosyllabe. Elle a débuté au sommet de l’État avec des compromissions dont on peut mesurer les dégâts quand on cède le futur fleuron sidérurgique de Bellara aux Qataris avec la promesse de nous pomper tout le gaz dont on manque déjà.
De ce point de vue, la direction de l’ENTV a agi comme nos ancêtres les corsaires. La Télévision algérienne a détourné un signal comme Baba Aroudj détournait les bateaux. On peut juste regretter dans cette affaire qu’on n’ait pas fait de prisonniers (et je ne parle pas de Derradji, qu’ils peuvent garder) qu’on aurait pu échanger contre la vie de nos diplomates otages de Gao, détenus par ces mêmes groupes djihadistes qui se targuent d’avoir le soutien financier du Qatar.
M .B
LIBERTE
On ne va pas mettre encore une fois notre fierté (mal placée) en avant pour glorifier une énième polémique. Ce qui s’est passé avec la vraie fausse diffusion du
match Burkina Faso-Algérie est anormal. Ce qui est surprenant, c’est que les Algériens s’étonnent encore des pratiques coercitives d’une chaîne de télévision qui est passée maître dans la manipulation, la subversion et le grand écart, sachant flatter avec le même zèle, Oussama Ben Laden et Shimon Perès, sans que ça émeuve les Arabes.
Car l’affaire du piratage du match cache mal les liaisons dangereuses existantes entre Doha et Alger. Que ce soit dans le milieu du football, mais aussi dans la politique, l’économie ou les médias. Le chantage d’Al-Jazeera est la conséquence de nos errements politiques, d’une diplomatie indécise et d’un positionnement approximatif vis-à-vis de ce micro-État dont on ne sait pas encore s’il est ami ou ennemi !
Que dire alors des mercenaires des médias qui prennent partie contre leur pays pour défendre leur salaire et leur intérêt ! Rien. Les Algériens ont déjà tranché. Car ces mêmes mercenaires ne sont que les pauvres instruments d’une pénétration qatarie qui a débuté, il y a longtemps, et bien au-delà des sphères de commentateurs de matchs dont le jargon ne dépasse pas la monosyllabe. Elle a débuté au sommet de l’État avec des compromissions dont on peut mesurer les dégâts quand on cède le futur fleuron sidérurgique de Bellara aux Qataris avec la promesse de nous pomper tout le gaz dont on manque déjà.
De ce point de vue, la direction de l’ENTV a agi comme nos ancêtres les corsaires. La Télévision algérienne a détourné un signal comme Baba Aroudj détournait les bateaux. On peut juste regretter dans cette affaire qu’on n’ait pas fait de prisonniers (et je ne parle pas de Derradji, qu’ils peuvent garder) qu’on aurait pu échanger contre la vie de nos diplomates otages de Gao, détenus par ces mêmes groupes djihadistes qui se targuent d’avoir le soutien financier du Qatar.
M .B
LIBERTE