Hadjer Guenanfa
Des militants des droits de l’Homme ont formulé, ce dimanche 13 octobre, de graves accusations contre la police à Ouargla. Des accusations liées aux conditions d'arrestation et de détention, le 30 septembre dernier, d'un membre du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC), Mohamed Bentacha, dans un commissariat de la ville.
Au commissariat, le chômeur « à qui on veut coller une affaire de recel […] a été tabassé (gifles, coups de poing, coups de genou) par des agents qui sont censés protéger le citoyen », dénoncent, dans un communiqué, Yacine Zaïd et Keddour Chouicha, militants de la LADDH, à l’issue de leur visite à Ouargla. Mohamed Bentacha s’est vu par la suite proposer un « deal ignoble », selon eux : prendre une arme pour assister à une rencontre du CNDDC. « La police interviendra alors et la victime n’aura qu’à désigner M. Tahar Belabès quand on lui demandera de qui vient cette arme », poursuivent-ils.
S’il avait accepté, Mohamed Bentacha aurait obtenu, en contrepartie, un « logement », un « travail » ou une « somme d’argent qui pourra lui permettre d’échapper à la situation sociale dans laquelle il se trouve et qui l’a poussé à rejoindre le Comité », selon les deux militants. « La victime ne se résoudra à raconter ce qui lui est arrivé à ses amis du CNDDC que quelques jours plus tard, tellement elle avait peur », affirment-ils. Plus d’une semaine après, M. Bentacha a déposé une plainte auprès du procureur général à la cour de justice de Ouargla, affirme Tahar Belabès.
Yacine Zaïd et Keddour Chouicha accusent les représentants des services de police de tenter « de créer les conditions de criminalisation » de Tahar Belabès, porte-parole du mouvement des chômeurs, et « automatiquement de tout le mouvement ». L’objectif de ces services de sécurité ? « Pouvoir faire accepter sinon appeler à la répression et espérer ainsi contrecarrer l’élargissement de ce mouvement pacifique », selon eux. « La délégation de la LADDH présente à Ouargla dénonce ce comportement scandaleux et demande que la justice punisse le coupable de tels agissements », affirment-ils.
TSA a contacté la DGSN, mais n’a toujours pas obtenu de réaction.
Des militants des droits de l’Homme ont formulé, ce dimanche 13 octobre, de graves accusations contre la police à Ouargla. Des accusations liées aux conditions d'arrestation et de détention, le 30 septembre dernier, d'un membre du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC), Mohamed Bentacha, dans un commissariat de la ville.
Au commissariat, le chômeur « à qui on veut coller une affaire de recel […] a été tabassé (gifles, coups de poing, coups de genou) par des agents qui sont censés protéger le citoyen », dénoncent, dans un communiqué, Yacine Zaïd et Keddour Chouicha, militants de la LADDH, à l’issue de leur visite à Ouargla. Mohamed Bentacha s’est vu par la suite proposer un « deal ignoble », selon eux : prendre une arme pour assister à une rencontre du CNDDC. « La police interviendra alors et la victime n’aura qu’à désigner M. Tahar Belabès quand on lui demandera de qui vient cette arme », poursuivent-ils.
S’il avait accepté, Mohamed Bentacha aurait obtenu, en contrepartie, un « logement », un « travail » ou une « somme d’argent qui pourra lui permettre d’échapper à la situation sociale dans laquelle il se trouve et qui l’a poussé à rejoindre le Comité », selon les deux militants. « La victime ne se résoudra à raconter ce qui lui est arrivé à ses amis du CNDDC que quelques jours plus tard, tellement elle avait peur », affirment-ils. Plus d’une semaine après, M. Bentacha a déposé une plainte auprès du procureur général à la cour de justice de Ouargla, affirme Tahar Belabès.
Yacine Zaïd et Keddour Chouicha accusent les représentants des services de police de tenter « de créer les conditions de criminalisation » de Tahar Belabès, porte-parole du mouvement des chômeurs, et « automatiquement de tout le mouvement ». L’objectif de ces services de sécurité ? « Pouvoir faire accepter sinon appeler à la répression et espérer ainsi contrecarrer l’élargissement de ce mouvement pacifique », selon eux. « La délégation de la LADDH présente à Ouargla dénonce ce comportement scandaleux et demande que la justice punisse le coupable de tels agissements », affirment-ils.
TSA a contacté la DGSN, mais n’a toujours pas obtenu de réaction.
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