Cette UGTA qui s’exhibe sans pudeur aux tables du patronat, cartomancienne ménopausée s'évertuant à prédire l'avenir des P-dg, aurait pu continuer à jouer son rôle de quatrième roue des différents pouvoirs qui passent au-dessus de nos têtes, cela n'aurait dérangé personne tant l'infidélité est devenue un point cardinal de la géographie politique algérienne. Mais ne voilà-t-il pas, qu'après des chefs de gouvernement et des ministres, c'est le boss de l'UGTA lui-même qui claironne qu'il ne fait pas d'idéologie !
Soutenir la politique ultralibérale de M. Bouteflika durant près d'une décennie, ce n'est pas faire de l'idéologie ! Applaudir, debout, un discours remettant en cause les acquis du 24 Février 1971, ce n'est pas faire de l'idéologie !
Cautionner les pratiques anti-sociales et les différentes remises en cause des acquis des travailleurs et vouloir barrer la route aux syndicats libres, ce n'est pas de l'idéologie ! Se taire devant la répression sanglante des jeunes Kabyles et le harcèlement des chômeurs du Sud, ce n'est pas faire de l'idéologie ! Pour beaucoup d'acteurs politiques de ce pays, se prévaloir d'une ligne anti-idéologie est tout simplement un moyen de faire passer leur reniement pour du pragmatisme politique !
Aïssat Idir et Abdelhak Benhamouda étaient contaminés par l'idéologie qui suintait de chaque pore de leurs corps ! Et c'est pour cette raison qu’ils demeureront éternellement dans nos cœurs, eux et tous les patriotes qui ont servi, avec loyauté, honnêteté et bravoure, la cause du militantisme syndical.
Par Maâmar Farah
Le Soir d'Algérie 08 octobre 2013
Soutenir la politique ultralibérale de M. Bouteflika durant près d'une décennie, ce n'est pas faire de l'idéologie ! Applaudir, debout, un discours remettant en cause les acquis du 24 Février 1971, ce n'est pas faire de l'idéologie !
Cautionner les pratiques anti-sociales et les différentes remises en cause des acquis des travailleurs et vouloir barrer la route aux syndicats libres, ce n'est pas de l'idéologie ! Se taire devant la répression sanglante des jeunes Kabyles et le harcèlement des chômeurs du Sud, ce n'est pas faire de l'idéologie ! Pour beaucoup d'acteurs politiques de ce pays, se prévaloir d'une ligne anti-idéologie est tout simplement un moyen de faire passer leur reniement pour du pragmatisme politique !
Aïssat Idir et Abdelhak Benhamouda étaient contaminés par l'idéologie qui suintait de chaque pore de leurs corps ! Et c'est pour cette raison qu’ils demeureront éternellement dans nos cœurs, eux et tous les patriotes qui ont servi, avec loyauté, honnêteté et bravoure, la cause du militantisme syndical.
Par Maâmar Farah
Le Soir d'Algérie 08 octobre 2013
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