Par Les Echos | 14/10 | 15:43
GDF a conclu un accord avec l’Afrique du Sud pour la construction d’une centrale thermique. Alstom va fournir 3.600 wagons.
François Hollande a profité de sa visite d’Etat en Afrique du Sud pour sceller deux importants contrats d’un montant de près de 6 milliards d’euros. Le président français, accompagné de huit ministres et d’une vingtaine de chefs d’entreprises, a ainsi fait état d’un « accord entre GDF Suez et l’Afrique du Sud pour une centrale thermique à hauteur de 1,5 milliards (d’euros) et également une centrale solaire », sans donner d’autres détails sur ce contrat.
Par ailleurs, François Hollande a rappelé qu’Alstom allait « conclure avec Prasa (l’agence publique chargée des transports de voyageurs en Afrique du Sud) un contrat de plus de 4 milliards d’euros » avec « la fourniture de 3.600 wagons » et à la clé « plusieurs milliers d’emplois directs et indirects » et une formation pour « des techniciens sud-africains », voyant dans ce projet « un bel exemple de partenariat » et l’occasion de « partager une technologie, des emplois ». Alstom avait remporté ce contrat, annoncé en décembre 2012 , en s’engageant notamment à créer 8.000 emplois dans le pays et en garantissant que 69% des pièces employées seraient « Made in South Africa » la deuxième année, et 99% la dixième.
Partenariat équilibré
« Aujourd’hui marque un jalon important dans les relations bilatérales entre l’Afrique du Sud et la France », s’est réjoui le président sud-africain Jacob Zuma lors d’une conférence de presse commune avec son homologue français. « Nous sommes convenus que nous avons besoin de développer le commerce de façon équilibrée », a-t-il ajouté. Sur la même longueur d’ondes, François Hollande a également appelé de ses voeux « un partenariat équilibré », avec l’Afrique du Sud, près de 20 ans après la visite historique de François Mitterrand. L’ancien président socialiste avait été le premier chef d’Etat reçu par Nelson Mandela en juillet 1994, deux mois après l’élection du leader de la lutte anti-apartheid à la tête du pays. « La France a été à vos côtés pendant les années d’oppression et elle sera encore à vos côtés pour les années de développement qui s’ouvrent ».
Afrique du Sud : Hollande scelle deux contrats de 6 milliards d’euros
« Urgence » en Centrafrique
Les crises africaines ont également été au coeur des entretiens entre François Hollande et Jacob Zuma, en particulier celles en République démocratique du Congo (RDC) où les troupes sud-africaines sont le fer de lance de la brigade d’intervention de l’ONU au Kivu contre les rebelles armées, et en Centrafrique, dont l’Afrique du Sud s’est retirée après avoir perdu 16 soldats lors de la prise du pouvoir par la Séléka. En Centrafrique, « il y a urgence » , a lancé le président français confirmant que « la France y appuierait la force régionale qui sera constituée sous l’égide des Nations unies et avec l’appui de l’UA » pour intervenir dans ce pays en proie au chaos.
Dimanche à Bangui, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius avait annoncé l’envoi de troupes supplémentaires, qui devrait faire passer le nombre de soldats français d’un peu plus de 400 à 750 voire 1.200 hommes, pour venir en appui à la force panafricaine Misca, comme ce fut le cas au Mali.
Très présent sur la scène africaine depuis le début de son mandat, marqué par l’intervention des troupes française au Mali, François Hollande a rappelé que le sommet pour la paix et la sécurité en Afrique organisé les 6 et 7 décembre aurait pour objet en particulier « de favoriser la constitution de forces africaines régionales pouvant intervenir au bon moment ».
Après leurs entretiens, Messieurs Zuma et Hollande se sont rendus à Freedom Park, lieu dédié à la mémoire des combattants de la liberté et de la lutte anti-apartheid. Ils doivent ensuite clore dans l’après-midi un forum économique réunissant chefs d’entreprises français et sud-africains. Après une visite à la communauté française devant laquelle il devait une allocution, François Hollande était convié dans la soirée, avec sa compagne Valérie Trierweiler, à un dîner d’Etat par le président Zuma, qui sera accompagné d’une de ses quatre épouses.
Mardi, François Hollande se rendra à Soweto où il visitera notamment l’ancienne maison de Nelson Mandela, transformée en musée. Il rencontrera l’épouse de l’ex-président sud-africain Graça Machel.
GDF a conclu un accord avec l’Afrique du Sud pour la construction d’une centrale thermique. Alstom va fournir 3.600 wagons.
François Hollande a profité de sa visite d’Etat en Afrique du Sud pour sceller deux importants contrats d’un montant de près de 6 milliards d’euros. Le président français, accompagné de huit ministres et d’une vingtaine de chefs d’entreprises, a ainsi fait état d’un « accord entre GDF Suez et l’Afrique du Sud pour une centrale thermique à hauteur de 1,5 milliards (d’euros) et également une centrale solaire », sans donner d’autres détails sur ce contrat.
Par ailleurs, François Hollande a rappelé qu’Alstom allait « conclure avec Prasa (l’agence publique chargée des transports de voyageurs en Afrique du Sud) un contrat de plus de 4 milliards d’euros » avec « la fourniture de 3.600 wagons » et à la clé « plusieurs milliers d’emplois directs et indirects » et une formation pour « des techniciens sud-africains », voyant dans ce projet « un bel exemple de partenariat » et l’occasion de « partager une technologie, des emplois ». Alstom avait remporté ce contrat, annoncé en décembre 2012 , en s’engageant notamment à créer 8.000 emplois dans le pays et en garantissant que 69% des pièces employées seraient « Made in South Africa » la deuxième année, et 99% la dixième.
Partenariat équilibré
« Aujourd’hui marque un jalon important dans les relations bilatérales entre l’Afrique du Sud et la France », s’est réjoui le président sud-africain Jacob Zuma lors d’une conférence de presse commune avec son homologue français. « Nous sommes convenus que nous avons besoin de développer le commerce de façon équilibrée », a-t-il ajouté. Sur la même longueur d’ondes, François Hollande a également appelé de ses voeux « un partenariat équilibré », avec l’Afrique du Sud, près de 20 ans après la visite historique de François Mitterrand. L’ancien président socialiste avait été le premier chef d’Etat reçu par Nelson Mandela en juillet 1994, deux mois après l’élection du leader de la lutte anti-apartheid à la tête du pays. « La France a été à vos côtés pendant les années d’oppression et elle sera encore à vos côtés pour les années de développement qui s’ouvrent ».
Afrique du Sud : Hollande scelle deux contrats de 6 milliards d’euros
« Urgence » en Centrafrique
Les crises africaines ont également été au coeur des entretiens entre François Hollande et Jacob Zuma, en particulier celles en République démocratique du Congo (RDC) où les troupes sud-africaines sont le fer de lance de la brigade d’intervention de l’ONU au Kivu contre les rebelles armées, et en Centrafrique, dont l’Afrique du Sud s’est retirée après avoir perdu 16 soldats lors de la prise du pouvoir par la Séléka. En Centrafrique, « il y a urgence » , a lancé le président français confirmant que « la France y appuierait la force régionale qui sera constituée sous l’égide des Nations unies et avec l’appui de l’UA » pour intervenir dans ce pays en proie au chaos.
Dimanche à Bangui, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius avait annoncé l’envoi de troupes supplémentaires, qui devrait faire passer le nombre de soldats français d’un peu plus de 400 à 750 voire 1.200 hommes, pour venir en appui à la force panafricaine Misca, comme ce fut le cas au Mali.
Très présent sur la scène africaine depuis le début de son mandat, marqué par l’intervention des troupes française au Mali, François Hollande a rappelé que le sommet pour la paix et la sécurité en Afrique organisé les 6 et 7 décembre aurait pour objet en particulier « de favoriser la constitution de forces africaines régionales pouvant intervenir au bon moment ».
Après leurs entretiens, Messieurs Zuma et Hollande se sont rendus à Freedom Park, lieu dédié à la mémoire des combattants de la liberté et de la lutte anti-apartheid. Ils doivent ensuite clore dans l’après-midi un forum économique réunissant chefs d’entreprises français et sud-africains. Après une visite à la communauté française devant laquelle il devait une allocution, François Hollande était convié dans la soirée, avec sa compagne Valérie Trierweiler, à un dîner d’Etat par le président Zuma, qui sera accompagné d’une de ses quatre épouses.
Mardi, François Hollande se rendra à Soweto où il visitera notamment l’ancienne maison de Nelson Mandela, transformée en musée. Il rencontrera l’épouse de l’ex-président sud-africain Graça Machel.
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