Ali Anouzla : "Mon pays le Maroc"
Adam Sfali - Lemag - publié le Mardi 15 Octobre 201
Lemag : Ali Anouzla, le journaliste dissident, placé en détention préventive, par le parquet de Rabat, après avoir publier sur son site Lakome, un lien vers une vidéo du groupe terroriste algérien AQMI, a publié lundi, depuis sa prison, un communiqué, y annonçant sa décision, de provisoirement, fermer son média.
La décision d’Ali Anouzla, semble néanmoins, surprendre ses supporters, parmi les opposants à la monarchie marocaine et qui avaient et continuent à clamer, pour le défendre, son droit à diffuser les messages d’Al Qaida, lorsqu’ils contiennent des insultes et des menaces au Roi.
Dans son communiqué (ci-joint), signé par lui, le 14 – 10 - 2013 de la prison Salé 2, où il est en détention préventive, en attendant son procès, Anouzla a fait comprendre, qu’en tant que directeur de publication et rédacteur en chef de Lakome, il lui était impossible d’endosser légalement la responsabilité des écrits, injurieux pour la plupart, à l’encontre des institutions marocaines, monarchie et justice, publiés depuis son incarcération sur son site, alors qu’il est absent en prison.
Cette décision semble, selon des médias arabophones de la place, déplaire à certains des contributeurs du site, qui se veut l’opposant protégé, de la monarchie.
Ainsi, Boubker Jamii, tout aussi, journaliste dissident, auto-exilé pour la forme, en Espagne, a été déclaré, nouveau responsable des Lakome arabophone et francophone, en totale défiance, au patron du site, Ali Anouzla.
Anouzla, initierait-il, par son communiqué et sa décision de suspendre son site, une démarche d’apaisement ?
Chercherait-il un arrangement pour l’allégement des charges qui lui sont reprochés, il est poursuivis pour «assistance à des criminels ayant commis des actes de terrorisme, fourniture de moyens pour la commission d’actes terroristes, e apologie de crimes terroristes» ?
En tout cas la volonté d’Anouzla de se désalgérianiser et se dépolisarioniser, semble claire dans son communiqué, où il a jugé bon de rappeler que le Maroc était son pays, alors qu’il fut et encore, accusé de séparatisme et de soutien au Polisario et au régime algérien, surtout que l’année dernière, il avait assisté au congres du Polisario à Tifarity.
Communiqué d'Ali Anouzla
Adam Sfali - Lemag - publié le Mardi 15 Octobre 201
Lemag : Ali Anouzla, le journaliste dissident, placé en détention préventive, par le parquet de Rabat, après avoir publier sur son site Lakome, un lien vers une vidéo du groupe terroriste algérien AQMI, a publié lundi, depuis sa prison, un communiqué, y annonçant sa décision, de provisoirement, fermer son média.
La décision d’Ali Anouzla, semble néanmoins, surprendre ses supporters, parmi les opposants à la monarchie marocaine et qui avaient et continuent à clamer, pour le défendre, son droit à diffuser les messages d’Al Qaida, lorsqu’ils contiennent des insultes et des menaces au Roi.
Dans son communiqué (ci-joint), signé par lui, le 14 – 10 - 2013 de la prison Salé 2, où il est en détention préventive, en attendant son procès, Anouzla a fait comprendre, qu’en tant que directeur de publication et rédacteur en chef de Lakome, il lui était impossible d’endosser légalement la responsabilité des écrits, injurieux pour la plupart, à l’encontre des institutions marocaines, monarchie et justice, publiés depuis son incarcération sur son site, alors qu’il est absent en prison.
Cette décision semble, selon des médias arabophones de la place, déplaire à certains des contributeurs du site, qui se veut l’opposant protégé, de la monarchie.
Ainsi, Boubker Jamii, tout aussi, journaliste dissident, auto-exilé pour la forme, en Espagne, a été déclaré, nouveau responsable des Lakome arabophone et francophone, en totale défiance, au patron du site, Ali Anouzla.
Anouzla, initierait-il, par son communiqué et sa décision de suspendre son site, une démarche d’apaisement ?
Chercherait-il un arrangement pour l’allégement des charges qui lui sont reprochés, il est poursuivis pour «assistance à des criminels ayant commis des actes de terrorisme, fourniture de moyens pour la commission d’actes terroristes, e apologie de crimes terroristes» ?
En tout cas la volonté d’Anouzla de se désalgérianiser et se dépolisarioniser, semble claire dans son communiqué, où il a jugé bon de rappeler que le Maroc était son pays, alors qu’il fut et encore, accusé de séparatisme et de soutien au Polisario et au régime algérien, surtout que l’année dernière, il avait assisté au congres du Polisario à Tifarity.
Communiqué d'Ali Anouzla
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