Bonjour, avec tous les experts financiers originaire du Levant travaillant dans le Golfe et en Arabie, on comprend pourquoi ces pays sont des puissances bancaires et financières.
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SINGAPOUR - Premier au hit-parade du magazine «Euromoney»
Le magazine Euromoney, l’un des principaux magazines financiers au monde, a annoncé hier les noms des lauréats de ses deux prix célèbres qui sont décernés, à l’échelle internationale, au meilleur gouverneur de banque centrale et au meilleur ministre des Finances de l’année.
Lors de la cérémonie organisée au Raffles Plaza Hotel à Singapour, en marge des réunions de l’assemblée annuelle 2006 du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, et à laquelle ont assisté plus de 400 invités, Padraie Fallon, président d’« Euromoney Institutional Investor PLC », a remis le célèbre prix à Riad Salamé, gouverneur de la Banque du Liban, et au Dr Sri Mulyani Indravat, ministre indonésienne des Finances.
Dans son allocution, M. Fallon a précisé que le gouverneur Salamé, qui occupe son poste depuis treize ans, a toujours relevé avec succès d’énormes défis, le dernier étant celui des implications de la guerre entre le Hezbollah et Israël.
Dans l’éloge publié à l’occasion de la remise du prix, Euromoney a indiqué que « les marchés financiers libanais sont demeurés intacts et qu’il n’y a pas eu de ruée sur les banques pour retirer des dépôts ou échanger de gros montants libellés en livres libanaises. Cela est dû, en grande partie, aux règles fondamentales de travail établies par la BDL, qui renforcent d’une manière significative sa capacité d’intervention en temps de crise. En effet, la Banque centrale a constitué des réserves en devises s’élevant à 13 milliards de dollars, garantissant ainsi la stabilité de la monnaie nationale. En outre, le système bancaire libanais, solvable et liquide à un haut degré, a coopéré avec la BDL pour atténuer les effets de la crise. À aucun moment, la capacité de remboursement de la dette publique n’a été mise en question ».
La remise du prix à M. Salamé reflète non seulement sa réussite au cours des derniers événements, mais également et surtout ses nombreuses réalisations depuis qu’il occupe le poste de gouverneur. M. Fallon a ajouté que M. Salamé est « la figure dominante au niveau des finances libanaises et qu’il jouit d’un grand respect du fait qu’il transcende les dissensions politiques ».
Nul besoin de préciser que M. Salamé a dirigé avec brio la période de crise qui a suivi l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri en février 2005, et qui a provoqué la sortie de plus de deux milliards de dollars du Liban ainsi que la conversion en dollars d’un montant global en livres libanaises équivalant à 5,5 milliards de dollars. L’ingénierie financière adoptée par la BDL comprend des opérations de swap, l’émission de certificats de dépôt en dollars, l’amélioration de la notation des banques locales et enfin une mesure qui a obtenu un grand succès, celle de l’émission d’euro-obligations en octobre 2005 et mars 2006.
Dans ce contexte, le FMI a noté que la BDL assumait toute seule le poids de la stabilisation financière et de la gestion macroéconomique, appelant le gouvernement libanais à partager cette tâche avec la Banque centrale.
La suite...
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SINGAPOUR - Premier au hit-parade du magazine «Euromoney»
Le magazine Euromoney, l’un des principaux magazines financiers au monde, a annoncé hier les noms des lauréats de ses deux prix célèbres qui sont décernés, à l’échelle internationale, au meilleur gouverneur de banque centrale et au meilleur ministre des Finances de l’année.
Lors de la cérémonie organisée au Raffles Plaza Hotel à Singapour, en marge des réunions de l’assemblée annuelle 2006 du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, et à laquelle ont assisté plus de 400 invités, Padraie Fallon, président d’« Euromoney Institutional Investor PLC », a remis le célèbre prix à Riad Salamé, gouverneur de la Banque du Liban, et au Dr Sri Mulyani Indravat, ministre indonésienne des Finances.
Dans son allocution, M. Fallon a précisé que le gouverneur Salamé, qui occupe son poste depuis treize ans, a toujours relevé avec succès d’énormes défis, le dernier étant celui des implications de la guerre entre le Hezbollah et Israël.
Dans l’éloge publié à l’occasion de la remise du prix, Euromoney a indiqué que « les marchés financiers libanais sont demeurés intacts et qu’il n’y a pas eu de ruée sur les banques pour retirer des dépôts ou échanger de gros montants libellés en livres libanaises. Cela est dû, en grande partie, aux règles fondamentales de travail établies par la BDL, qui renforcent d’une manière significative sa capacité d’intervention en temps de crise. En effet, la Banque centrale a constitué des réserves en devises s’élevant à 13 milliards de dollars, garantissant ainsi la stabilité de la monnaie nationale. En outre, le système bancaire libanais, solvable et liquide à un haut degré, a coopéré avec la BDL pour atténuer les effets de la crise. À aucun moment, la capacité de remboursement de la dette publique n’a été mise en question ».
La remise du prix à M. Salamé reflète non seulement sa réussite au cours des derniers événements, mais également et surtout ses nombreuses réalisations depuis qu’il occupe le poste de gouverneur. M. Fallon a ajouté que M. Salamé est « la figure dominante au niveau des finances libanaises et qu’il jouit d’un grand respect du fait qu’il transcende les dissensions politiques ».
Nul besoin de préciser que M. Salamé a dirigé avec brio la période de crise qui a suivi l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri en février 2005, et qui a provoqué la sortie de plus de deux milliards de dollars du Liban ainsi que la conversion en dollars d’un montant global en livres libanaises équivalant à 5,5 milliards de dollars. L’ingénierie financière adoptée par la BDL comprend des opérations de swap, l’émission de certificats de dépôt en dollars, l’amélioration de la notation des banques locales et enfin une mesure qui a obtenu un grand succès, celle de l’émission d’euro-obligations en octobre 2005 et mars 2006.
Dans ce contexte, le FMI a noté que la BDL assumait toute seule le poids de la stabilisation financière et de la gestion macroéconomique, appelant le gouvernement libanais à partager cette tâche avec la Banque centrale.
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