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La croissance du secteur bancaire arabe a été de 20 % en 2005

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  • La croissance du secteur bancaire arabe a été de 20 % en 2005

    Bonjour, l'axe bancaire arabo-asiatique recommandé par Mr. Torbey président de l’Union des banques arabes ...
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    Torbey inaugure le forum financier arabo-asiatique

    Le président de l’Union des banques arabes, Joseph Torbey, a inauguré hier à Singapour le forum financier arabo-asiatique. À cette occasion, M. Torbey a dressé un bilan des activités bancaires arabes et islamiques ces dernières années, présenté les défis à venir et plaidé pour une coopération économique accrue entre les pays arabes et asiatiques.

    Il a commencé par souligner les développements rapides du secteur bancaire arabe, sur le chemin de la mondialisation et de la libéralisation. Il a ainsi relevé les améliorations au niveau de la gouvernance d’entreprise, dans un contexte marqué par la mise en œuvre de réformes économiques dans la majorité des pays arabes depuis les années 90. Résultat : aujourd’hui, 67 banques arabes figurent parmi les 1 000 plus grandes banques au monde, a indiqué M. Torbey. Il a appelé les pays arabes à profiter des excédents financiers générés par la flambée du prix du brut, et estimés à plus de 300 milliards de dollars, pour investir dans la région et dépasser le taux de croissance de l’ordre de 10 % réalisé l’année dernière dans l’ensemble des pays arabes.

    Concernant le secteur bancaire précisément, le président de l’Union des banques arabes a affirmé qu’il connaissait une croissance rapide, notamment grâce aux fusions et acquisitions réalisées ces dernières années, saluant au passage la tendance à la privatisation des institutions financières publiques.

    M. Torbey a ensuite illustré ses propos par une série de chiffres. « Aujourd’hui, près de 470 banques arabes gèrent plus de 1 000 milliards de dollars d’actifs. Elles consacrent près de 83 % de leurs dépôts pour financer les projets et les entreprises de la région, a-t-il indiqué. La croissance du secteur bancaire arabe a été en moyenne de l’ordre de 20 % en 2005, les dépôts représentant désormais près de 130 % du PIB régional. »

    Quant aux banques islamiques, elles connaissent également un essor rapide. « Quelque 300 institutions islamiques gèrent plus de 300 milliards de dollars et ont une croissance annuelle de 20 % », a-t-il ajouté.

    Les défis

    Malgré ces bons résultats, les banques doivent faire face à un certain nombre de défis, a estimé M. Torbey. Elles doivent notamment financer davantage les entreprises pour créer des emplois et réduire le chômage qui touche près de 15 % de la population active arabe. Aussi, les petites banques éprouvent toujours des difficultés à se doter des technologies récentes et à se conformer aux directives de Bâle 2.

    Mais pour M. Torbey, la principale lacune des banques arabes est leur manque de coopération, d’abord entre elles, rappelant à ce propos que le commerce intra-zones ne représente que 10 % du commerce arabe, et ensuite avec le reste du monde. Il a justement conclu par un appel à dynamiser la coopération bancaire, notamment avec les institutions asiatiques.

    19 Septembre 2006 L'Orient-Le Jour
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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