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Les Marocains sont fiers de leur prix Nobel

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  • Les Marocains sont fiers de leur prix Nobel

    Les Marocains aussi, sont fiers de leur premier « nobélisé »

    Les Marocains aussi sont fiers que Serge Haroche ait remporté le Prix Nobel de Physique, car avant d’être Français, Serge Haroche est avant tout un enfant du pays

    Sur ********, le blogueur marocain Farid Mnebhi se plait à rappeler que la nationalité marocaine, pour les citoyens de souche, qu’ils soient musulmans ou juifs, est acquise à vie et ne peut en aucun cas être retirée « Le Maroc a donc un droit de préemption légitime sur la nationalité de Monsieur Serge Haroche. Une nationalité marocaine qu’il n’a jamais reniée et dont il n’en a été et n’en sera jamais déchue. La boucle est donc fermée, Monsieur Serge Haroche est bien marocain avant d’être français. » confie t-il, regrettant que la presse française ne se soit pas attardée sur ces origines marocaines

    Serge Haroche
    prix Nobel de Physique 2012
    « C’est magnifique ! Le Maroc peut se glorifier d’avoir un premier Marocain nobélisé », lance avec joie Maguy Kakon, politicienne marocaine de confession juive, fière que Serge Haroche ait revendiqué sa marocanité dans les médias. Des origines marocaines, hélas que les médias français, eux n’ont évoqué que brièvement, au détour d’une phrase, sans donner plus de détails.

    Maguy Kakon
    Et de rajouter : le fait que le Prix Nobel de physique ait été remporté par un franco-marocain de confession juive est l’occasion pour le Maroc de revoir le contenu de ses livres scolaires et de mettre en valeur la présence et le rôle des juifs dans l’histoire du royaume pour éviter, d’une part, que le pays ne sombre dans une amnésie collective, mais aussi pour resserrer les liens entre le Maroc et sa diaspora juive.

    Invité par l’Académie Hassan II des sciences et techniques de Rabat, Serge Haroche, compte se rendre avec plaisir en février prochain dans son pays d’origine où il a passé une partie de son enfance et sa jeunesse dont il a gardé « un souvenir extraordinaire de Casablanca, du soleil et de l’atmosphère méditerranéenne ;

    Voilà de quoi rassurer la communauté juive sur les relations plus que cordiales qui existent avec le Maroc. Cette entente devrait servir d’exemple aux autres pays qui au lendemain du printemps arabe, s’interrogent sur leurs alliances.

    TRIBUNEJUIVE
    Posté le 17 octobre 2012 par Sylvie Bensaid

  • #2
    FÉLICITATIONS

    Franchement , je ne savais pas que le Maroc avait un prix Nobel !

    Commentaire


    • #3
      combien y a -t-il de prix Nobel qui n'arrivent jamais au bon port et se perdent dans la nature faute d’enseignement à la hauteur qui fait défaut dans nos pays?

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      • #4
        Félicitations à nos voisins ..ce prix Nobel marocain rayonnera sur tout le Maghreb pour l'éternité ...ce n'est qu'une juste récompense pour 1200 ans d'histoire et d'efforts civilisationnels...
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          Quelles auraient été ses chances d'être un prix Nobel de physique s'il était resté étudier et pratiquer ses recherches au Maroc (ou en Algérie)?
          combien y a -t-il de prix Nobel qui n'arrivent jamais au bon port et se perdent dans la nature faute d’enseignement à la hauteur qui fait défaut dans nos pays?
          Extrait de l'article de Wikipedia

          Formation
          Né dans une famille juive, d'un père avocat et d'une mère enseignante d'origine ukrainienne, Serge Haroche quitte le Maroc en 1956, à l'âge de 12 ans, à la fin du protectorat qu'exerçait la France sur le pays. Après de brillantes études secondaires, il prépare le concours d'entrée à plusieurs grandes écoles. En 1963, classé premier au concours d'entrée à l'École Polytechnique et parmi les premiers au concours d'entrée à l'École normale supérieure, il choisit d'intégrer cette dernière. Il suit parallèlement les cours de la faculté des sciences de l'université de Paris de 1963 à 1967. Après sa licence en sciences physiques, il passe avec succès en 1967 l'agrégation de physique et obtient la même année le doctorat de spécialité (3e cycle). En 1971, il soutient sa thèse de doctorat en sciences physiques à l'université de Paris VI ; ses recherches ont été effectuées sous la direction de Claude Cohen-Tannoudji.

          Carrière académique
          En 1967, il entre au Centre national de la recherche scientifique successivement comme attaché de recherche (1967-1971), chargé de recherche (1971-1973) et maître de recherche (1973-1975). Il passe par ailleurs un an dans le cadre d'un stage post-doctoral à l'Université Stanford de 1972 à 1973 dans le laboratoire de Arthur Leonard Schawlow. Il est nommé professeur titulaire à l'université Paris-VI en 1975 et y exerce jusqu'en 2001, date à laquelle il est nommé au Collège de France.
          Il exerce en même temps dans d'autres institutions, notamment comme maître de conférences à l'École polytechnique de 1973 à 1984, professeur invité à l'Université Harvard en 1981, professeur à mi-temps à l'Université Yale de 1984 à 1993, et dirige le département de physique de l'École normale supérieure de 1994 à 20008. Il est nommé membre senior de l'Institut universitaire de France en 1991 pour une durée de cinq ans, renouvelée en 1996.
          Il est élu en 2001 professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de physique quantique. Le 1er septembre 2012, Serge Haroche est élu, par ses pairs, administrateur du Collège de France
          Il est le produit du système d'enseignement et de recherche français. Il n'y a pas de quoi rejeter sa galmouna en arrière et crier "Un-Deux-Trois, Vive le Roi" ou même par solidarité "One-Two-Three, Viva l'Algiré".

          Ceci dit, si ce prix Nobel apporte quelque chose de positif pour l'enseignement des sciences et pour la recherche au Maroc (et peut-être en Algérie), on ne peut qu'en être contents pour nos voisins (et même pour nous-mêmes). J'en serai moi-même bien fier si ce prix Nobel pouvait faire reculer la judéophobie dans certains milieux dans nos contrées.
          "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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          • #6
            Félicitation, le Maroc est entrain de récolter ce qu avait semer Mohamed V en protégeant les Juifs sous le gouvernement des collaborateurs de Vichy.

            Les Juifs ne sont pas ingrats , ils ferons du Maroc un paradis .

            Quand a l Algérie elle continuera longtemps a payer sa position suite a la déclaration de Boumedienne . Coupable ou innocente il continuerait toujours à soutenir la Palestine.

            A travers les caprices et les désirs d une grandeur fallacieuse, Boumedienne n a fait qu hypothéquer le destin de l Algérie.

            Arezki

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            • #7
              Cheb Khaled aussi a été primé récemment, Mabrouk Aleikoum

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              • #8
                Il est le produit du système d'enseignement et de recherche français. Il n'y a pas de quoi rejeter sa galmouna en arrière et crier "Un-Deux-Trois, Vive le Roi" ou même par solidarité "One-Two-Three, Viva l'Algiré".
                Et pourtant des milliers de maghrébins sont passés par le même cheminement sans qu'aucun ne réussisse a décrocher le fameux prix nobel . est ce que l'intelligence est héréditaire ?

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                • #9
                  Il y'a eu Claude Cohen-Tanoudji, juif d'origine algérienne né en 1933 à Constantine Prix Nobel de physique en 1997.

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                  • #10
                    arrezki

                    sthakhnek.

                    Commentaire


                    • #11
                      Envoyé par arrezki
                      Les Juifs ne sont pas ingrats , ils ferons du Maroc un paradis .

                      Quand a l Algérie elle continuera longtemps a payer sa position suite a la déclaration de Boumedienne . Coupable ou innocente il continuerait toujours à soutenir la Palestine.
                      C'est le bon dieu qui améliore les sorts et non les juifs.
                      La minorité juive n'a jamais été inquiétée, bien au contraire, très respectée elle vivait harmonieusement au milieu des musulmans...

                      Je te conseille le documentaire ''Juifs et Musulmans si loin, si proches''.

                      Tu sauras que le décret Crémieux puis les talmudistes ashkinazes de l'Europe les ont trimbalé sur des sentiers qu'ils n'avaient pas demandé.

                      Un extrait :

                      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                      • #12
                        sthakhnek.
                        mdr ....
                        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

                        Commentaire


                        • #13
                          Salam Bonjour...

                          j'ai noté quelques bonnes questions et quelques bonnes réponses aussi, au départ, humainement et parmi une quintuple douzaine d'adverbes s'y rattachant, je voulais justement dire "belles", même, mais, "bonnes" se laissent aux appréciations, autant émettrices que réceptives, d'ailleurs qu'eut été, ici, ailleurs, chaque fois, le destin ou la destinée d'un "Prix", et surtout qu'en est-il aujourd'hui, dans ce domaine ou dans d'autres......,

                          par exemple et de toutes catégories confondues et relatives à un "Prix", qui plus est "Nobel", mais tous sont les bienvenus, on pourrait dire qu'au bout de 100(cent), "Prix", complémentaire et ajouté, il serait, il aurait été, clairvoyant et bienséant de soutenir la "Centhèse", qu'est-ce donc...un peu comme une thèse accumulée, au bout au milieu au travers des siècles, et qui vous démontre que si 100(cent) panneaux, représentatifs à ce "mérite", vous indiquent une certaine voie, une certaine intelligence, un certain temps, quelle raison, quelle sens, quelle audace de ne pas l'emprunter à ses communs, à ses bons titres, à ses valeurs..., vous voyez il faut toujours rester optimiste d'où que l'on soit, d'où que l'on aille, car d'où l'on vit ne change, ne changera, pas de sitôt, pour ne pas dire jamais, quoique des "jamais" sont très positifs selon leurs états, leurs étapes, leurs circonstances......alors petite question, combien quand se perdent tous ces "Prix", au lieu d'une conscience demain il s'en faudra autant......Bien à vous...

                          Salam, merci...
                          ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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                          • #14
                            @yugha

                            Il y'a eu Claude Cohen-Tanoudji, juif d'origine algérienne né en 1933 à Constantine Prix Nobel de physique en 1997.
                            Alors là, tu viens de gâcher le plaisir de nos amis marocains. Il fallait leur laisser un peu déguster leur bonheur. Leur égo va prendre un coup.
                            ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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                            • #15
                              Il y a cohen tanoudji, serge haroche qui est étudiant de thèse de tanoudji, il y a aussi un autre juif d’origines marocaines qui a eu prix nobel dont AANis ici a parlé une fois, donc 3 juifs d’origines maghrébines ont eu prix nobel. Il y a un vietnamien qui a eu médailles fields (Ngô Bảo Châu). Le vietnamien a passé ses études secondaires au Vietnam et il a fait son enseignement supérieur en France.

                              C'est vraiment étonnant, vu le nombre de maghrébins musulmans installés en France depuis plus d'un demi siècle, vu qu'un pourcentage non négligeable d'entre eux appartiennent a la classe moyenne française, c'est étrange et tout a fait étonnant qu'aucun d'entre eux n'a réussit a franchir la barrière de l'ENS/prix nobel ou l'ENS/médaille fields.

                              Il y a beaucoup de maghrébins musulmans enseignants chercheurs aux universités françaises, mais aucun ne bosse a l'IHES, je n'ai pas encore croisé un nom de chercheur maghrébin musulman travaillant au CNRS, ou enseignant a l'ENS ou polytechnique, ou quelqu’un qui a remporté de grands prix.

                              Comme si les maghrébins musulmans ont un problème structurel et systématique avec les sciences, un problème qui reste a analyser et a comprendre.

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