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Le père de Leonarda déclare avoir menti sur les origines kosovares de la famille

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  • Le père de Leonarda déclare avoir menti sur les origines kosovares de la famille

    Par LEXPRESS.fr

    "Ma femme et mes enfants sont nés en Italie, ils n'ont rien à voir avec le Kosovo", a déclaré Resat Dibrani à l'agence de presse Reuters. Il dit avoir menti aux autorités françaises à défaut de papiers italiens. Il aurait aussi acheté un faux certificat de mariage.

    Le père de Leonarda déclare avoir menti sur les origines kosovares de la famille
    Le père de Leonarda Dibrani est connu de la justice française en raison d'une plainte pour violences sur ses filles et pour de petits larcins.
    afp.com/Armend Nimani
    Le père de la collégienne rom Leonarda expulsée, Resat Dibrani, a déclaré ce jeudi avoir menti aux autorités françaises sur l'origine kosovare de sa famille dans le but d'obtenir l'asile en France, selon des informations de l'agence de presse Reuters. Son certificat de mariage serait par ailleurs un faux, selon BFM-TV.

    "Toute la famille, ma femme et mes enfants, sont nés en Italie. Ils n'ont rien à voir avec le Kosovo", a déclaré le père de famille qui explique avoir été motivé par l'absence de papiers italiens pour inventer une fuite du Kosovo.

    L'agence de presse précise que Resat Dibrani est, lui, bien né au Kosovo, qu'il aurait quitté en 1973 ou 1974. Et de souligner que ses enfants ne parlent pas la langue du pays.

    De son côté, la chaîne d'information BFM-TV affirme que le père de Leonarda a admis avoir "acheté 50 euros à Paris en 2011" un faux certificat de mariage, versé à son dossier de demande d'asile.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    la change tout, trafique de papier, ils risque pas de revenir..
    quelle erreur !

    Commentaire


    • #3
      Les lycéens mettent le gouvernement sous pression

      Les Echos Par Elsa Freyssenet | 17/10 |

      Plusieurs milliers de lycéens ont défilé jeudi contre les expulsions d’enfants, tandis que Manuel Valls tient à commenter lui-même l’enquête administrative.
      Rapatrier la famille de Leonarda serait un véritable désaveu pour le ministre de l’Intérieur - AFP
      Rapatrier la famille de Leonarda serait un véritable désaveu pour le ministre de l’Intérieur - AFP

      Comment sortir par le haut de la crise au sein de la gauche créée par l’interpellation en pleine sortie scolaire de Leonarda, une adolescente kosovare ? Jeudi, l’exécutif était loin d’avoir trouvé la solution. D’autant que le débat de fonds s’est à nouveau doublé d’une querelle de préséance entre Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls. Les conclusions de l’enquête administrative sont attendues pour vendredi et le Premier ministre avait laissé entendre jeudi matin que le gouvernement en tirerait les conclusions le jour-même. Sauf que la Place Beauvau ne l’entendait pas de cette oreille. « L’inspection doit rendre son rapport au ministre, il faut qu’elle puisse le rendre au ministre », insistait son cabinet jeudi dans l’après-midi. Or le ministre de l’Intérieur ne rentre que dimanche des Antilles. Résultat : en fin d’après-midi, le mode de communication du gouvernement n’était pas arrêté.
      Effet boule de neige

      Cette querelle pourrait paraître anecdotique. Elle dit tout de l’extrême tension qui traverse le gouvernement sur ce dossier qui touche à l’enfance et à l’école, deux lignes rouges pour les socialistes. D’autant que la pression s’est accrue sur l’exécutif avec l’entrée dans la danse des lycéens. Il y a eu des mouvements dans une vingtaine de lycées et une manifestation rassemblant entre 2.500 et 7.000 personnes jeudi à Paris pour protester contre les expulsions d’élèves étrangers. Un nombre certes limité mais tous les gouvernements surveillent comme le lait sur le feu les mouvements lycéens. « Parce qu’ils peuvent rapidement faire boule de neige et agréger plusieurs motifs de mécontentements», lâche un conseiller. Et parce qu’ils attirent généralement la sympathie. Un nouvel appel à la mobilisation est lancé pour vendredi. Le gouvernement compte néanmoins sur les vacances de la Toussaint qui débutent vendredi soir pour calmer le jeu.

      Encore faut-il trouver une solution. L’exercice n’est pas aisé. François Bayrou a d’ailleurs pris un malin plaisir à le résumer sur LCI : « Les règles n’ont pas été respectées » dans le cas de Leonarda mais « un retour immédiat » de la jeune fille en France serait « un désaveu formidable de l’action publique ». L’exécutif doit concilier « l’humanité » requise par une bonne partie de sa base électorale et sa crainte de l’influence du FN dans l’opinion .
      Délicate posture

      Manuel Valls, qui avait défendu les forces de l’ordre et le préfet du Doubs à deux reprises mardi et mercredi, a fait un pas lors de son déplacement aux Antilles : « L’enceinte scolaire doit être préservée de toute intervention ». « Cela a toujours été sa position », dit-on dans son entourage.

      Officiellement, l’exécutif attend les conclusions de l’enquête administrative. Ne rien faire est difficilement envisageable. Rapatrier Leonarda et sa famille comme le demande une partie de la gauche ? Tout l’argumentaire du ministère de l’Intérieur sur une famille en situation irrégulière qui avait épuisé toutes les voies de recours a consisté ces derniers jours à invalider cette option. Proche de Manuel Valls, le sénateur Luc Carvounas suggère : « A nous de nous saisir de cet exemple malheureux pour améliorer les choses ». Clarifier les lois et règlements... Une parade classique pour tout exécutif. La question est de savoir si cela peut convaincre.
      Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
      Mahomet

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