La noirceur de la nuit !!!!!!!!!!!!!!!
Le "paradoxe de la nuit noire" a fait obstacle à l'infini cosmique. L'obscurité de la nuit cache en effet un mystère impliquant le cosmos tout entier, son extension et son histoire. Il s'énonce comme suit : si l'espace est infini et uniformément rempli d'astres, en quelque direction que l'on regarde on doit finir par trouver une étoile sur la ligne de visée. Autrement dit, le fond du ciel devrait être une tapisserie radieuse continûment composée d'étoiles, ne laissant aucune place au noir. Pourquoi n'en est-il pas ainsi ? La question, posée dès le XVIIe siècle par Kepler, souleva des dizaines d'explications et de modèles. C'est l'écrivain américain Edgar Poe qui fournit la première réponse satisfaisante. Dans un texte prémonitoire intitulé Eurêka, Poe expliqua que le noir de la nuit reposait sur la finitude du temps cosmique. En effet, la lumière ne se propage qu'à vitesse finie. Or, dans un univers temporellement fini, les étoiles n'ont pas toujours existé. Nous ne pouvons donc recevoir leur lumière que si cellci a eu le temps de nous atteindre, c'est à dire si les étoiles qui l'ont émise sont suffisamment proches. Ainsi, le ciel n'est pas uniformément brillant parce que les étoiles (pas nécessairement l'univers tout entier) n'existent que depuis un temps fini.
En comprenant comment l'obscurité nocturne était riche d'enseignement sur la finitude temporelle du monde, Poe anticipait de plusieurs décennies sur les modèles relativistes du big-bang.
Le rayonnement du fond de ciel.
Puisque l'univers n'existe (sinon en tant qu'univers, du moins dans un état permettant l'existence des étoiles) que depuis quelques milliards d'années, le fond du ciel n'est guère brillant. Il émet une faible lueur, imperceptible à nos yeux, mais que les radiotélescopes ont captée en 1965; c'est le vestige de l'éblouissant feu primitif refroidi par quinze milliards d'années de voyage.
Que l'espace soit infini ou non, seul un volume fini et calculable et accessible aux observations. Le rayonnement de fond de ciel marque un horizon, un mur ultime contre lequel butera à jamais toute observation. Car, dans sa phase primordiale, l'univers ne donne rien à voir : ni la lumière, ni les étoiles ni aucun autre astre n'étaient encore formés!
Commentaires ????!!!
Le "paradoxe de la nuit noire" a fait obstacle à l'infini cosmique. L'obscurité de la nuit cache en effet un mystère impliquant le cosmos tout entier, son extension et son histoire. Il s'énonce comme suit : si l'espace est infini et uniformément rempli d'astres, en quelque direction que l'on regarde on doit finir par trouver une étoile sur la ligne de visée. Autrement dit, le fond du ciel devrait être une tapisserie radieuse continûment composée d'étoiles, ne laissant aucune place au noir. Pourquoi n'en est-il pas ainsi ? La question, posée dès le XVIIe siècle par Kepler, souleva des dizaines d'explications et de modèles. C'est l'écrivain américain Edgar Poe qui fournit la première réponse satisfaisante. Dans un texte prémonitoire intitulé Eurêka, Poe expliqua que le noir de la nuit reposait sur la finitude du temps cosmique. En effet, la lumière ne se propage qu'à vitesse finie. Or, dans un univers temporellement fini, les étoiles n'ont pas toujours existé. Nous ne pouvons donc recevoir leur lumière que si cellci a eu le temps de nous atteindre, c'est à dire si les étoiles qui l'ont émise sont suffisamment proches. Ainsi, le ciel n'est pas uniformément brillant parce que les étoiles (pas nécessairement l'univers tout entier) n'existent que depuis un temps fini.
En comprenant comment l'obscurité nocturne était riche d'enseignement sur la finitude temporelle du monde, Poe anticipait de plusieurs décennies sur les modèles relativistes du big-bang.
Le rayonnement du fond de ciel.
Puisque l'univers n'existe (sinon en tant qu'univers, du moins dans un état permettant l'existence des étoiles) que depuis quelques milliards d'années, le fond du ciel n'est guère brillant. Il émet une faible lueur, imperceptible à nos yeux, mais que les radiotélescopes ont captée en 1965; c'est le vestige de l'éblouissant feu primitif refroidi par quinze milliards d'années de voyage.
Que l'espace soit infini ou non, seul un volume fini et calculable et accessible aux observations. Le rayonnement de fond de ciel marque un horizon, un mur ultime contre lequel butera à jamais toute observation. Car, dans sa phase primordiale, l'univers ne donne rien à voir : ni la lumière, ni les étoiles ni aucun autre astre n'étaient encore formés!
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