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«SOS, mon enfant déteste l’école !»

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  • «SOS, mon enfant déteste l’école !»

    «Je ne veux pas aller à l’école», presque tous les parents ont déjà entendu cette phrase sortir de la bouche de leur enfant. Il s’agit généralement d’une phrase provocante à laquelle il ne faut pas accorder beaucoup d'importance quand elle arrive après un week-end passé dans un parc d'attractions ou un retour de vacances. En revanche, si cela devient quotidien et marqué par des crises de larmes répétées, des maux de ventre, voire des vomissements, il faut commencer à prendre la chose très au sérieux ! Mais généralement, les parents ont toujours du mal à trouver un juste équilibre entre pression et laisser-faire lorsque leur enfant manque de motivation et d’enthousiasme à l’école, ou lorsqu’il se montre angoissé et inquiet à la maison et refuse de suivre ses cours normalement comme les autres enfants de son âge.

    Chercher l’origine du problème
    Afin de résoudre ce problème, il faut, avant tout, chercher la cause qui pousse l’enfant à détester l’école et à ne pas vouloir y aller. Il peut, par exemple, être en conflit avec un ou plusieurs camarades de classe. Là, il ne faut pas dramatiser. Les parents doivent lui faire dire ce qui ne va pas avec ses copains. Cela vient-il de lui ou des autres ? Est-ce lui qui a peur des autres ? Dans ce dernier cas, il doit se sentir à l’écart, humilié et seul. Il faut donc absolument parler sa maîtresse, qui a peut-être déjà remarqué quelque chose. Il peut aussi être en conflit avec son professeur qu’il n’aime pas. Il ne faut pas, dans ce cas, se rallier à son point de vue en disant que «ce professeur, ce n’est vraiment pas un cadeau». Le suivre ainsi dans son raisonnement ne lui serait pas d’un grand service. Au contraire, vous lui prouveriez qu’il a raison de ne plus aimer la classe.
    Certains enfants n’aiment pas l’école, parce qu’ils ont de mauvaises notes. Si l’enfant traîne des pieds systématiquement en cours, il faut l’aider à prendre des résolutions qui lui permettent d’obtenir de meilleurs résultats. L’erreur à ne pas faire serait de laisser aller le cours des choses sans réagir. Car ne plus aimer l’école peut devenir la stratégie de défense de l’enfant face à une réussite qui le fuit dans la durée. Tous les enfants ont envie d’apprendre, de prendre conscience de ce monde qui les entoure, encore faut-il leur donner envie d’avoir envie d’apprendre.

    Par ailleurs, les bambins qui sont instables dans leur vie peuvent aussi fuir l’école. Cela peut être un changement de résidence, un nouveau collège, un divorce dans la famille ou la perte d’un grand parent. L’enfant devient alors instable, car le milieu dans lequel il vit manque de cohésion et de constance. Il peut alors être conseillé de consulter un psychologue. Aussi, certains enfants qui ne tolèrent pas l'autorité, qui présentent des problèmes de comportement, comme un trouble d'opposition, qui sont impulsifs et agressifs ne trouvent pas davantage leur place à l'école. Comme ils sont souvent punis, ils sont rejetés par les élèves, qui ne veulent pas les prendre dans leur équipe.

    Enfin, le rejet de l'école peut aussi être motivé par une réelle phobie de l'école. Des situations pathologiques rares qui peuvent nuire gravement au cours normal de la scolarité et altérer l'image que l'enfant a de lui-même. Les symptômes sont les mêmes que ceux associés aux crises d'angoisse provoquées par d'autres phobies (peur des serpents, des araignées, des souris...) : peur panique incontrôlable, crises de larmes, douleurs abdominales, nausées et vomissements, accélération du rythme cardiaque, troubles du sommeil… Afin d’aider son enfant à mieux accepter l’école, il faut prendre en considération ses peurs et ses craintes. Il ne doit pas avoir l’impression que vous l’abandonnez. Il faut l’écouter et le réconforter. Au besoin, les parents peuvent toujours faire part de leurs inquiétudes à l’institutrice qui pourra lui réserver un traitement un peu plus «personnalisé», selon le problème dont il souffre. Il est donc essentiel de rester à l’écoute et ne pas considérer ses angoisses comme des caprices. Enfin, il faut être patient : le temps passant, votre enfant aura de moins en moins la sensation que l’école est une torture.

    Explications : Fatima Kettani Psychiatre
    «Il faut avant tout chercher la cause du refus»
    Qu'est-ce qui peut pousser un enfant à détester l’école ?
    L’école peut être une expérience traumatisante pour l’enfant qui y va pour la première fois. Il se retrouve enfermé dans une classe avec vingt ou trente autres bambins. Il faut le comprendre. Ce n’est pas facile de se séparer soudainement du monde dans lequel on vit depuis la naissance. Les enfants se séparent pour la première fois de leurs parents pour se lancer dans un monde inconnu. Cela n’a rien d’inquiétant, et généralement cela ne dure que quelques jours. L’enfant finit rapidement par s’adapter à son nouveau rythme de vie. En revanche, il y a des enfants qui, même arrivés au primaire, à l’âge de 7 ou 8 ans, continuent à détester l’école et à refuse d’y aller. Ces enfants sont généralement trop attachés à leurs parents, et surtout à leur mère, et refusent de quitter le cocon familial. Ils souffrent de ce qu’on appelle la phobie de l’école ou la phobie scolaire. Ces enfants ressentent généralement la peur du jugement de l'autre. En effet, l'enfant développerait une sorte de phobie du jugement, des enseignants, des autres élèves, des parents...
    Cette terreur du jugement traduirait avant tout un manque maladif de confiance en soi. Ces enfants peuvent également être victime de harcèlement scolaire. Ce sont des élèves timides, sensibles et calmes. Ils se mettent plus facilement à pleurer lorsqu’on les «agresse» et se renferment sur eux-mêmes. Ils souffrent également d’un sentiment d’infériorité et ont une image négative d’eux-mêmes et de leur situation. Ils considèrent bien souvent qu’ils ne valent rien, se sentent stupides, honteux et indésirables, ce qui les pousse à détester l’école et à refuser d’y aller.

    Quand est-ce qu’il faut commencer à s’inquiéter ?
    Il faut s’inquiéter dès les premiers signes de refus de l’école ; quand ce n’est plus occasionnel, mais quotidien, et surtout si l’enfant devient hystérique et pique des crises de larmes répétées, s'il a des maux de ventre, voire des vomissements.

    Comment les parents peuvent-ils aider leur enfant à aimer l’école ?
    Il faut tout d’abord chercher la cause de ce refus de l’école et comprendre pourquoi l’enfant n’aime pas y aller. Pour ce faire, il faut développer une relation de confiance entre les parents et leur bambin. Il faut toujours parler à son enfant comme s’il était un interlocuteur valable, capable de jugeote et de discernement. Ceci augmentera sa confiance en soi et l’aidera à prendre plus facilement la parole en dehors du cercle familial. Aussi, de cette façon, il va confier à ses parents ce qui le dérange à l’école et à ce moment-là il sera bien plus facile de résoudre le problème.

    Certains parents cèdent facilement devant les crises de larmes de leurs enfants et ne les emmènent pas à l’école, est-ce une bonne chose ?
    Non, pas du tout ! Il faut essayer de chercher la source du problème pour le résoudre, mais ne pas choisir la facilité en cédant, et le laisser à maison pour qu’il ne pleure pas. L’enfant doit comprendre qu’aller à l’école est une obligation qu’il ne pourra pas fuir, non seulement pour suivre des cours et avoir de bonnes notes, mais surtout parce que c’est un endroit où il vit une vie sociale avec d’autres personnes (camarade, professeurs...). Il est donc hors de question de céder.

    Témoignage : Rim, 34 ans, maman d’Amine, 6 ans
    À la maison, chaque matin, c'est la bagarre
    «Je ne sais plus ce qu’il faut faire pour que mon fils aime l’école. Il est maintenant au CP, et il déteste toujours l'école. Ça n’a jamais changé depuis sa première rentrée à la maternelle. Il y va difficilement. À la maison, chaque matin, c'est la bagarre, il ne veut pas se lever, ni porter ses vêtements, ni prendre son petit déjeuner et le pire c’est qu’il nous pique des crises de larmes incroyables, presque chaque jour. Il nous l’exprime clairement, il n'aime pas l'école, point-barre. Il ne nous donne aucun autre indice pour mieux le comprendre. Son père et moi avons beau lui demander ce qui ne lui plait pas à l’école, il refuse de parler, il se contente de nous dire : je n’aime pas l’école et c’est tout. J’espère que ça ne va pas continuer pour toujours.»

    Publié le : 17 Octobre 2013 - Hajjar El Haiti, LE MATIN ma

  • #2
    «Je ne sais plus ce qu’il faut faire pour que mon fils aime l’école. Il est maintenant au CP, et il déteste toujours l'école. Ça n’a jamais changé depuis sa première rentrée à la maternelle. Il y va difficilement. À la maison, chaque matin, c'est la bagarre, il ne veut pas se lever, ni porter ses vêtements, ni prendre son petit déjeuner et le pire c’est qu’il nous pique des crises de larmes incroyables, presque chaque jour. Il nous l’exprime clairement, il n'aime pas l'école, point-barre. Il ne nous donne aucun autre indice pour mieux le comprendre. Son père et moi avons beau lui demander ce qui ne lui plait pas à l’école, il refuse de parler, il se contente de nous dire : je n’aime pas l’école et c’est tout. J’espère que ça ne va pas continuer pour toujours.»
    c'est un peu normal l'enfant fait la pesé il différencie entre 2 lieux ou 2 objets ou 2 personne etc..
    ici ce couple ont fait un jardin d'éden pour leur petit..l'école deviendra enfer..il faut que l'école trouve de quoi intéresser l'enfant..les jeux les encouragements les applaudissement et ensuite de temps en temps des cadeaux de fin de trimestres pour lui donné l'envis de rester en activité pendant 3 mois sinon 4 mois opu une saison..
    il ya de la pedagogie mais malheureusement dans un pays comme le notre et comme la france qui sont des chatelains '''l'enfant est une charge dans un chateau''..
    l'enfant est une charge dans une republqiue c'est tout qu'il veulent dire autre chose la réalité est là..personne n'en veut d'eux..

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