C’est un des débats de la semaine : un père a été condamné à 500 euros avec sursis pour avoir donné une fessée à son fils de 9 ans. Naturellement, les libertaires de service en ont profité pour dénoncer le pseudo archaïsme de notre pays pour réclamer l’interdiction de cette pratique
Revendications libérales-libertaires
Ces activistes, partisans de la libéralisation économique, construisent une société toujours plus violente, où la protection sociale est de plus en plus limitée, les droits des travailleurs déconstruits, tout en essayant de faire de la vie des enfants un cocon ultra protecteur. Car les mêmes qui refusent les fessées sont souvent ceux qui veulent que l’école s’adapte à l’enfant ou supprimer les notes. Ne se rendent-ils pas compte qu’ils construisent un monde totalement schizophrène qui rend de plus en plus violent le passage à l’âge adulte, générant des souffrances bien plus grandes que celles d’une fessée.
Ce faisant, voici un nouvel exemple de cette « dissociété » qu’a bien analysée Jacques Généreux. Et, on y retrouve aussi tous les travers de cette société néolibérale, gouvernée par le seul droit, comme si la vie en société ne pouvait être envisagée que par un droit normatif et froid, où les traditions et la volonté arbitraire et culturelle d’une société particulière n’auraient plus leur place. Bien sûr, les opposants de la fessée se feront les avocats des « droits de l’enfant » mais que font-ils pour qu’ils apprennent à lire, à écrire et à compter à l’école, puis trouvent un emploi à la fin de leur parcours scolaires ?
Une tradition justifiée ?
Même s’il s’agit d’une tradition, il n’est pas interdit de se poser la question sur le bienfondé de ces punitions corporelles. Toutes les traditions ne sont pas bonnes. De même qu’elles ne sont pas toutes mauvaises non plus. 95% de la population en serait passée par là et l’immense majorité n’en semble pas du tout traumatisé, au point de répliquer ce comportement une fois parent. C’est qu’il y a une différence entre donner une gifle ou une fessée et frapper violemment, contrairement aux amalgames dans lesquels tombent trop facilement les adversaires des punitions corporelles, que l’on trouve dans Libération.
Les punitions corporelles représentent une forme de sanction plus dure, qui permet une gradation dans les sanctions que peuvent donner les parents à leurs enfants quand ils ont dépassé les bornes. Même s’il peut y avoir des excès et des parents trop violents (et dans ce cas-là, il faut être extrêmement sévère pour protéger ces enfants), la très grande majorité du temps, ces gifles ou ces fessées, utilisées de toutes les façons avec modération par les parents, et sans véritable traumatisme physique, n’ont pas de conséquences autres que délimiter plus clairement l’interdit à un enfant qui l’a dépassé.
Les Français contre l’Europe
Bien sûr, la majorité des pays européens interdisent aujourd’hui ces pratiques ou sont sur le point de le faire. Et alors ? Ce n’est pas parce que la majorité des pays européens vont dans une mauvaise direction qu’il faudrait les suivre. Cette mauvaise Europe nous a déjà poussé à suffisamment de mauvaises décisions par le passé pour résister aujourd’hui. D’ailleurs, l’immense majorité des français s’opposent à cette interdiction, comme le montrent ces sondages réalisés par LCI (80% sont contre) ou RMC (90%). Pour reprendre Jean-Claude Michéa, tout ce qui est plus récent n’est pas forcément mieux.
En outre, l’argumentation des opposants à la fessée est très limite. Dans Libération, on lit qu’en France « on n’a pas le droit de frapper une personne adulte, pas le droit de frapper un animal, mais on peut frapper un enfant ». Comme s’il y avait beaucoup de personnes qui donnaient des fessées, ou même une gifle à des adultes puis étaient poursuivis ! A ce titre, il est important de parler de « punition corporelle » et non de « châtiment corporel », terme beaucoup plus dur, qui biaise le débat. Heureusement, il semble que le gouvernement ne semble pas vouloir donner suite.
Naturellement, il ne s’agit pas de permettre des mauvais traitements, qu’il faut repérer et sanctionner, pour le bien des enfants. Mais l’immense majorité des parents font une utilisation raisonnée et raisonnable des punitions corporelles et il serait absurde de les interdire sans nuance.
Agoravox
Revendications libérales-libertaires
Ces activistes, partisans de la libéralisation économique, construisent une société toujours plus violente, où la protection sociale est de plus en plus limitée, les droits des travailleurs déconstruits, tout en essayant de faire de la vie des enfants un cocon ultra protecteur. Car les mêmes qui refusent les fessées sont souvent ceux qui veulent que l’école s’adapte à l’enfant ou supprimer les notes. Ne se rendent-ils pas compte qu’ils construisent un monde totalement schizophrène qui rend de plus en plus violent le passage à l’âge adulte, générant des souffrances bien plus grandes que celles d’une fessée.
Ce faisant, voici un nouvel exemple de cette « dissociété » qu’a bien analysée Jacques Généreux. Et, on y retrouve aussi tous les travers de cette société néolibérale, gouvernée par le seul droit, comme si la vie en société ne pouvait être envisagée que par un droit normatif et froid, où les traditions et la volonté arbitraire et culturelle d’une société particulière n’auraient plus leur place. Bien sûr, les opposants de la fessée se feront les avocats des « droits de l’enfant » mais que font-ils pour qu’ils apprennent à lire, à écrire et à compter à l’école, puis trouvent un emploi à la fin de leur parcours scolaires ?
Une tradition justifiée ?
Même s’il s’agit d’une tradition, il n’est pas interdit de se poser la question sur le bienfondé de ces punitions corporelles. Toutes les traditions ne sont pas bonnes. De même qu’elles ne sont pas toutes mauvaises non plus. 95% de la population en serait passée par là et l’immense majorité n’en semble pas du tout traumatisé, au point de répliquer ce comportement une fois parent. C’est qu’il y a une différence entre donner une gifle ou une fessée et frapper violemment, contrairement aux amalgames dans lesquels tombent trop facilement les adversaires des punitions corporelles, que l’on trouve dans Libération.
Les punitions corporelles représentent une forme de sanction plus dure, qui permet une gradation dans les sanctions que peuvent donner les parents à leurs enfants quand ils ont dépassé les bornes. Même s’il peut y avoir des excès et des parents trop violents (et dans ce cas-là, il faut être extrêmement sévère pour protéger ces enfants), la très grande majorité du temps, ces gifles ou ces fessées, utilisées de toutes les façons avec modération par les parents, et sans véritable traumatisme physique, n’ont pas de conséquences autres que délimiter plus clairement l’interdit à un enfant qui l’a dépassé.
Les Français contre l’Europe
Bien sûr, la majorité des pays européens interdisent aujourd’hui ces pratiques ou sont sur le point de le faire. Et alors ? Ce n’est pas parce que la majorité des pays européens vont dans une mauvaise direction qu’il faudrait les suivre. Cette mauvaise Europe nous a déjà poussé à suffisamment de mauvaises décisions par le passé pour résister aujourd’hui. D’ailleurs, l’immense majorité des français s’opposent à cette interdiction, comme le montrent ces sondages réalisés par LCI (80% sont contre) ou RMC (90%). Pour reprendre Jean-Claude Michéa, tout ce qui est plus récent n’est pas forcément mieux.
En outre, l’argumentation des opposants à la fessée est très limite. Dans Libération, on lit qu’en France « on n’a pas le droit de frapper une personne adulte, pas le droit de frapper un animal, mais on peut frapper un enfant ». Comme s’il y avait beaucoup de personnes qui donnaient des fessées, ou même une gifle à des adultes puis étaient poursuivis ! A ce titre, il est important de parler de « punition corporelle » et non de « châtiment corporel », terme beaucoup plus dur, qui biaise le débat. Heureusement, il semble que le gouvernement ne semble pas vouloir donner suite.
Naturellement, il ne s’agit pas de permettre des mauvais traitements, qu’il faut repérer et sanctionner, pour le bien des enfants. Mais l’immense majorité des parents font une utilisation raisonnée et raisonnable des punitions corporelles et il serait absurde de les interdire sans nuance.
Agoravox
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